Le Canada vit un changement démographique colossal. D'ici 2024, les personnes de 65 ans et plus formeront 20 % de la population au pays. Ce changement a des conséquences stratégiques importantes, des besoins en infrastructures aux services à la population en passant par les soins de santé.
On ne pense généralement pas que ce changement démographique a une incidence sur le secteur de l'investissement; or, en réalité, les sociétés de services financiers servent des millions d'investisseurs âgés. En raison de la démence ou d'autres états de santé affectant leur capacité cognitive, les adultes âgés peuvent être exposés à un risque plus élevé d'influence indue ou d'exploitation financière.
Dans ce contexte, les conseillers financiers peuvent avoir envie d'adopter des mesures de protection dans les situations où ils pensent qu'un client a perdu la mémoire ou qu'il fait l'objet d'une influence indue. Or, au Canada, aucun protocole approuvé par une autorité de réglementation n'existe pour définir les mesures que peuvent réellement prendre les conseillers financiers.
Pour s'attaquer à ce problème, la Fondation canadienne pour l'avancement des droits des investisseurs (FAIR Canada) et le Canadian Centre for Elder Law (CCEL) ont lancé un projet conjoint d'un an financé par le
Fonds d'accès à la justice de la Fondation du droit de l'Ontario. Ce
projet se penchera sur l'établissement d'un protocole de conduite et d'un mécanisme concret par lequel les sociétés canadiennes de services financiers et leurs représentants peuvent prendre des mesures urgentes et à court terme de protection des consommateurs vulnérables.
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