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Nouvelles et mises à jour de mai
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Réformes de l'ACSTA : les aéroports canadiens souhaitent que le dossier avance
La Loi sur la modernisation des transports, déposée au Parlement à la mi-mai par le ministre des Transports Marc Garneau, a pour objectifs l'établissement de nouveaux droits pour les passagers, la libéralisation des restrictions en matière de propriété internationale des transporteurs aériens canadiens, et la possibilité pour le gouvernement d'offrir des services additionnels de contrôle de sécurité selon un système de recouvrement des coûts.
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Daniel-Robert Gooch
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Si la plupart de ces engagements font d'ores et déjà partie du plan stratégique Transports 2030, la nouvelle loi ne comporte ni éléments additionnels, ni réforme significative relative au contrôle de sécurité tel que souhaité par les aéroports du Canada.
Certes, cette législation accorde une plus grande flexibilité aux aéroports dans le développement, de concert avec l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA), d'initiatives de recouvrement de coûts tel qu'un service accéléré offert aux voyageurs privilégiés.
Or, l'industrie s'interroge à savoir si de telles initiatives ne s'inscriraient pas plutôt dans une tendance à lui imposer une plus grande part des coûts liés à la sécurité, coûts qui devaient normalement être inclus dans le Droit pour la sécurité des passagers du transport aérien.
Transports 2030 s'est engagé à étudier les principes de gouvernance de l'ACSTA, à envisager l'ajout de nouveaux équipements et technologies et à exiger une plus grande responsabilisation de la part de l'organisme en ce qui a trait au niveau de qualité des services offerts et à un financement à la fois réceptif et durable.
L'an dernier, les aéroports du Canada on
t connu un taux de croissance relativement solide de 5,4 % en termes de volume de passagers. Ce taux s'est avéré encore plus élevé dans plusieurs des aéroports internationaux les plus achalandés au pays, ce qui a provoqué d'importantes files d'attente et la frustration des passagers aux postes de contrôle de la sécurité et de services frontaliers canadiens.
« Il nous faut améliorer la situation, a insisté le ministre Garneau lors de son allocution sur Transports 2030 prononcée à Montréal en novembre dernier. Les pays qui nous font concurrence ont de meilleurs résultats que nous. En Allemagne, en France et en Belgique, le temps d'attente pour 90 à 95 pour cent des passagers est de dix minutes ou moins. Nous entendons établir des objectifs internationaux concurrentiels qui permettront aux aéroports canadiens d'être au même niveau que ceux des autres pays. »
Les prévisions faisant état d'un volume sans cesse croissant de passagers au cours des prochaines années, les aéroports souhaitent voir dès aujourd'hui la mise en place de normes de qualité et d'efficacité en matière de contrôle de la sécurité effectué par l'ACSTA, et d'un modèle de financement permettant l'allocation des ressources en fonction de la demande. Le nombre de passagers atteint son niveau le plus élevé durant les mois d'été. Aussi, compte tenu du fait que l'année 2017 est celle des célébrations du cent cinquantenaire du Canada, les aéroports s'attendent à un été particulièrement achalandé.
Les discussions avec Transports Canada quant aux réformes de l'ACSTA sont d'ores et déjà amorcées, mais le processus risque d'être long. Or, il ne faudrait surtout pas négliger les besoins immédiats en termes de volume de passagers.
Daniel-Robert Gooch
Président
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Onze aéroports du sud de l'Ontario s'unissent pour répondre à une demande croissante
Le Southern Ontario Airport Network (SOAN), formé en 2015 et officialisé cette année, a dévoilé en mai dernier son plan faisant état d'une vision sur trente ans et visant à optimiser les infrastructures aéroportuaires, afin notamment d'assurer une meilleure coordination des services dans un contexte où la demande dans le secteur du transport aérien est en hausse dans toute la région.
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Southern Ontario Airport Network
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Le réseau inclut les aéroports suivants : John C. Munro Hamilton International Airport; Toronto Pears
on International Airport; Billy Bishop Toronto City Airport; Lake Simcoe Regional Airport; London International Airport; Oshawa Executive Airport; Niagara District Airport; Peterborough Airport; Region of Waterloo Airport; et Windsor International Airport. L'aéroport Pearson de Toronto est appelé à jouer un rôle particulier en ce qui a trait à attirer et répondre aux besoins d'un grand nombre de passagers et de liaisons internationales.
« En 2016, on observait un taux de croissance de huit pour cent en termes du nombre de passagers, comparativement à l'année précédente, a souligné Howard Eng, président-directeur général de la Greater Toronto Airports Authority. Il s'agit de la hausse la plus significative d'une année à l'autre dans l'histoire de l'aéroport. Or, on prévoit que la tendance va se poursuivre au cours des trois prochaines décennies. Cela se traduit par des opportunités extraordinaires, non seulement pour l'aéroport Pearson mais pour la région dans son ensemble. »
Le réseau évalue actuellement les besoins en matière de transport terrestre dans la région, ainsi que les améliorations à apporter afin de réduire la congestion routière.
L'aéroport international John C. Mun
ro de Hamilton a annoncé au début de mai qu'il offrira désormais un nouveau
service de navette quotidien relié à l'aéroport Pearson
de Toronto et à la station Union Square située au centre-ville.
« L'aéroport constate une hausse constante de la demande pour un service de transport entre des aéroports comme ceux de Hamilton et Toronto, de même que dans la grande région métropolitaine de Toronto, a pour sa part indiqué Dina Carlucci, directrice du marketing et des communications à l'aéroport de Hamilton. Or, ce nouveau service viendra offrir davantage de choix aux passagers en provenance de la grande région métropolitaine de Toronto, ou ceux voyageant via le Southern Ontario Airport Network. »
Une étude sera menée afin d'identifier diverses opportunités de croissance de point à point en ce qui a trait aux voyages d'affaires et d'agrément, ainsi qu'aux marchés court-courriers dans les aéroports régionaux. On prévoit aussi élaborer des stratégies axées sur la promotion d'une croissance des aéroports qui soit à la fois responsable et durable, incluant une implication communautaire et une gestion du bruit.
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Aéroports de Montréal investit 500 millions $ pour gérer la croissance du volume de passagers
Aéroports de Montréal (ADM) consacre des sommes importantes à l'amélioration de ses infrastructures et de ses services, afin d'être en mesure de gérer plus efficacement un volume de passagers qui atteint des niveaux records. L'organisation a ainsi récemment confirmé des
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ADM
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investissements atteignant le demi-milliard de dollars en 2016 et 2017.
« La hausse du nombre de passagers ne cesse de p
rendre de l'ampleur, ce qui nous oblige à accroître notre capacité, a admis Philippe Rainville, président-directeur général d'ADM. Les quelque 500 millions $
que nous investissons visent à améliorer la capacité de nos infrastructures et l'expérience de la clientèle. »
Les améliorations
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ADM
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touchent notamment la section des douanes canadiennes, la salle des bagages, les aires de débarquement pour les départs ainsi que le processus d'enr
egistrement
. En ce qui a trait à la section des douanes canadiennes, plus
de 14 millions $ sont consacrés à l'identification de nouvelles voies aériennes et la réorganisation de la zone des douanes. Entre autres, une équipe d'employés se voit confier la responsabilité d'assurer la libre circulation des passagers. On procédera aussi à l'installation de postes de contrôle douanier dernier cri, et à la mise sur pied d'un centre de vols en correspondance pour les passagers en transit
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Ce dernier permettra de séparer rapidement les passagers s'envolant vers une autre destination, de ceux pour qui Montréal est la destination finale et qui doivent se rendre aux postes de contrôle douanier.
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ADM
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« La notion de créer un tel centre dédié à tous les types de vols en correspondance est à ce point remarquable que c'en est rapidement devenu une évidence, surtout dans la perspective où le nombre de ces vols sera en hausse de près de 20 pour cent cette année à l'aéroport Montréal-Trudeau », a ajouté Rainville.
Un centre de vols en correspondance temporaire sera en opération dès cet été. L'aéroport vise à établir un centre permanent de plus grande envergure d'ici la fin 2018. Le temps d'attente approximatif pour atteindre le poste d'inspection principal
sera aussi affiché cet été. Des rénovations apportées
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ADM
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aux aires de départ des vols internationaux et domestiques permettront de leur côté d'accroître la capacité d'enregistrement des vols et d'améliorer les services commerciaux. On procédera entre autres à l'installation d'une soixantaine de postes d'enregistrement publics et de quinze postes d'enregistrement automatisé des bagages. Le tout doit être complété l'an prochain.
Des sommes substantielles ont aussi été investies dans divers projets de développement durable afin de réduire l'empreinte écologique de l'aéroport. Entre autres, quatorze bornes de recharge pour véhicules électriques ont récemment été installées dans le stationnement. On a aussi procédé à l'inauguration d'un « mur vivant » l'hiver dernier, qui sert à la fois d'humidificateur et de générateur d'oxygène écologique.
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La PDG de l'aéroport d'Halifax dans le Top 50
La revue Atlantic Business Magazine a classé Joyce Carter, présidente-directrice générale de la Halifax International Airport Authority (HIAA), sur sa liste des 50 plus importants PDG dans les provinces de l'Atlantique.
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Joyce Carter |
« Les prix Top 50 CEO soulignent l'excellence en matière de lea
dership corporatif, a indiqué Hubert Hutton, éditeur du Atlantic Business M
agazine. Or, Joyce répond à tous les critères que les membres de notre jury c
onsidèrent essentiels pour qu'un PDG figure à un classement comme le nôtre : implication communautaire, croissance corporative, acuité en matière de gestion et leadership dans son industrie. En soulignant ses réalisations et celles des autres récipiendaires, nous souhaitons inspirer d'autres gens faisant preuve d'un solide leadership partout dans les Maritimes. »
Mme Carter a amorcé
sa carrière à la HIAA en 1999, soit avant que la gestion de l'aéroport, à l'époque assurée par Transports Canada, ne soit transférée au début 2000 aux autorités aéroportuaires locales. Elle a depuis joué un rôle de premier plan dans la croissance et le développement de l'organisation. Elle y fut nommée directri
ce financière en 2006, directrice principale de la stratégie en 2008 et présidente-directrice générale en 2014.
« En tant que PDG, je suis honorée de représenter le personnel dévoué du Halifax St
anfield, a dit Mme Carter. Ces gens sont fiers du travail qu'ils accomplissent et des services qu'ils offrent. Ils savent relever les défis propres au plus important aéroport de la région et maintenir le cap sur sa mission, qui est de créer la prospérité en reliant les provinces maritimes au reste de la planète. »
Mme Carter détient un baccalauréat en commerce de la Saint Mary's University, ainsi qu'un diplôme de l'Institute of Chartered Accountants de la Nouvelle-Écosse. En 2012, elle s'est vue décerner la prestigieuse désignation de Fellow de l'Ordre des comptables agréés. En septembre 2015, elle a obtenu la désignation de l'Institute of Corporate Directors.
Mme Carter est membre du conseil des gouverneurs de l'université Dalhousie, en plus d'y présider le comité des finances, de la vérification, des investissements et du risque. Elle est aussi membre du comité de direction. En 2016, elle fut nommée présidente du conseil de l'Atlantic Canada Airports Association. Elle siège aussi au conseil d'administration du Conseil des aéroports du Canada et agit à titre de présidente de son caucus des importants aéroports
et de son comité de gouvernance.
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Depuis le transfert de la gestion des aéroports du Canada à des entités locales durant les années 90, chaque dollar de profit a été réinvesti dans ces mêmes aéroports. Pour de plus amples renseignements, visitez le
hub.cacairports.ca.
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L'aéroport de Winnipeg : moteur de l'économie manitobaine
Une nouvelle étude de l'incidence économique révèle que l'aéroport international James Armstrong Richardson de Winnipeg contribue quelque 1,54 milliard $ au PIB et plus de 3,37 milliards $ en retombées économiques. Plus de 17 000 emplois ont été créés et soutenus partout dans la province grâce à l'exploitation de l'aéroport.
« La Winnipeg Airport Authority (WAA) s'adapte conti
nuellement
à un univers qui ne cesse d'évoluer, en offrant aux Manitobains le
s installations et services dont ils ont besoin pour réussir, a souligné Barry Rempel, président-directeur général de la WAA. Qu'il s'agisse de touristes venus profiter des nombreuses expériences offertes par notre belle province, ou de l'expédition de moteurs d'avion partout au monde, nous relions Winnipeg et le Manitoba à toute la planète. »
Le nombre de passagers que l'aéroport accueille a bondi de plus de treize pour cent l'an dernier, comparativement à l'année précédente. En 2016, plus de quatre millions de passagers ont transité via cet aéroport, comparativement à 3 572 000 en 2015. Winnipeg est reconnue pour posséder le plus important aéroport dédié au transport de marchandises au Canada, assurant ainsi une circulation efficace des biens et solidifiant la réputation de la communauté locale en tant que plaque tournante du transport et de la logistique.
L'étude de l'incidence économique a été réalisée par InterVISTAS Consulting Inc.
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L'aéroport de Saskatoon lance des consultations sur son plan directeur
L'aéroport international John G. Diefenbaker de Saskatoon s'affaire actuellement à élaborer son plan directeur, qui vise à établir une vision à long terme pour le développement de l'aéroport reflétant une croissance anticipée.
Ainsi, notre plan directeur nous permettra de recueillir de précieux commentaires et suggestions de la part des membres de notre communauté, qui s'avéreront essentiels à la réalisation de notre vision d'offrir la meilleure expérience en aéroport au Canada. »
Le plan directeur servira d'outil pour la planification et l'allocation des ressources à divers projets d'immobilisation de l'aéroport, afin de lui assurer la plus grande valeur à long terme. Le processus de consultations est d'ores et déjà entamé, et les résultats seront dévoilés publiquement au cours du mois d'août.
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L'ACI dévoile le classement préliminaire de l'achalandage dans les aéroports du monde pour 2016
Les vingt plus importantes plaques tournantes aéroportuaires au monde ont observé une hausse de 4,7 pour cent de leur trafic en 2016. Avec un volume de passagers atteignant 1,4 milliard durant cette même année, ces vingt aéroports réunis représentent dix-huit pour cent du volume mondial. L'aéroport Hartsfield-Jackson d'Atlanta occupe la première place au classement des aéroports les plus achalandés au monde, accueillant plus de 104 millions de passagers - une hausse de 2,6 pour cent par rapport à 2015. Beijing demeure en seconde place, suivie de Dubaï, qui conserve à nouveau le troisième rang. L'aéroport international Pearson de Toronto s'est faufilé dans le top 20 en ce qui a trait au nombre d'aéronefs
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On y a en effet observé le déplacement de quelque 456 536 avions en 2016, une hausse de 2,8 pour cent comparativement à l'année précédente.
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