News from the Canadian Forage & Grassland Association
Bulletin ACPF - Juillet 2017
Salutations du président de l'ACPF
The busy season is upon us and I know some of us are feeling challenged by less than ideal weather issues. Despite the challenges, we have much to celebrate. Forages are a $5 billion industry - the largest single crop grown in Canada - and they provide a significant contribution to carbon sequestration. CFGA is taking an in-depth look at just how significant thanks to funding for the Agricultural Greenhouse Gases Program (AGGP). Be sure to read the update about the AGGP in this newsletter.Salutations du président de l'ACPF

Nous sommes tous très occupés en ce moment, et certains d'entre nous ont maille à partir avec une météo qui est loin d'être idéale. Malgré les défis, nous avons de nombreuses raisons de célébrer. Les plantes fourragères - culture la plus importante au pays - soutiennent une industrie de 5 milliards de dollars, en plus de jouer un rôle important dans la séquestration du carbone. Important dans quelle mesure? L'ACPF se penche justement sur la question grâce au soutien financier du Programme de lutte contre les gaz à effet de serre en agriculture. Vous pourrez lire dans ces pages un article sur le Programme.

Notre association poursuit également son travail de développement des marchés de l'industrie des fourrages dans le cadre du Programme Agri-marketing. Soyez à l'affut des prochains bulletins pour plus de précisions à ce sujet.

Je constate avec satisfaction que les choses se mettent en place pour le 8e congrès annuel de l'ACPF, qui aura lieu à l'hôtel Delta de Guelph, du 14 au 16 novembre, sous le thème « Les systèmes de cultures de prochaine génération : les profits au-dessus, la richesse en-dessous ». Le programme se remplit d'activités et de conférenciers qui abordent ce thème. Il est possible de profiter d'un tarif réduit en s'inscrivant au congrès avant le 30 septembre. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez site Web du congrès.

Bien sûr, avant d'aller au congrès de l'ACPF, vous voudrez peut-être assister à la World Dairy Expo, qui se déroule du 3 au 7 octobre, dans l'État du Wisconsin. Cette exposition réunit plus de 70 000 passionnés de l'industrie laitière du monde entier. Le Forage Seminar Stage propose plusieurs présentations qui ne manqueront pas d'intéresser les producteurs de cultures fourragères.

D'ici là, je vous souhaite de passer un merveilleux été en toute sécurité.

Ray Robertson, P. Ag.
Président de l'Association canadienne pour les plantes fourragères
Nouvelles du PLGESA 
Le travail est bien amorcé pour le Programme de lutte contre les gaz à effet de serre en agriculture (PLGESA). Depuis le début de son projet, en février, l'ACPF a passé en revue les protocoles de quantification actuels et les études sur l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) du Canada et d'autres pays.

« Cette revue de la littérature nous donnera une idée de ce qui est déjà fait, dit le chef de projet du PLGESA, Josh Lamont. Nous ne voulons pas reproduire les protocoles de quantification actuels, mais plutôt combler les lacunes et améliorer les outils existants. »

L'ACPF travaille aussi avec des groupements de producteurs et des experts pour recenser les pratiques de gestion bénéfiques (PGB) qui améliorent la capacité de séquestration de carbone des sols affectés à la production fourragère ou utilisés comme parcours naturels. Ces PGB seront décrites dans un manuel qui expliquera comment les producteurs peuvent s'en servir pour réaliser des projets de séquestration de carbone et qui décrira la méthodologie associée au protocole de quantification.

Les phases du projet
Le projet proposé comporte deux phases principales. La première consistera à établir un protocole approuvé pour quantifier les émissions de gaz à effet de serre du secteur canadien des fourrages. Le protocole devra être assez souple pour être utilisable dans toutes les zones climatiques au Canada où des plantes fourragères peuvent raisonnablement être produites.

« Le projet élargira et complétera le travail de recherche sur les PGB et le potentiel de séquestration des plantes fourragères et du sol qui se fait actuellement au Canada, tant dans les universités qu'à Agriculture et Agroalimentaire Canada », soutient M. Lamont.

Dans la deuxième phase du projet, le protocole approuvé sera mis à l'essai sur le terrain chez des producteurs de fourrages de divers coins du pays.

« Le projet-pilote servira à évaluer les possibilités de renforcer la séquestration de carbone dans tout le secteur et d'offrir des crédits compensatoires aux gestionnaires de pâturages du Canada, explique M. Lamont. En mettant le protocole à l'essai sur le terrain, nous pourrons cerner les éventuelles lacunes à corriger et les difficultés associées à l'application du protocole et évaluer la capacité et la volonté des agriculteurs de faire la tenue de dossiers nécessaire à la quantification des GES de leur exploitation. »

Prochaines étapes
À court terme, les conclusions scientifiques et les PGB que permettra d'établir la revue de la littérature seront présentées aux chercheurs et producteurs de tout le pays qui assisteront au prochain congrès annuel de l'ACPF. Ensuite, l'ACPF mettra les PGB et la méthodologie de quantification à l'essai sur un certain nombre de sites au Canada où des producteurs verront la mise en application du protocole à l'œuvre.

Liens avec le congrès de l'ACPF
Les producteurs en apprendront davantage sur le PLGESA lors du 8e congrès annuel de l'ACPF à Guelph, en Ontario, du 14 au 16 novembre.

« Ce projet qui rassemble d'éminents spécialistes scientifiques de la production fourragère et du pâturage du Canada et de l'Amérique du Nord pour discuter des questions auxquelles l'industrie est confrontée s'intègre parfaitement dans le congrès annuel de l'ACPF, fait valoir M. Lamont. La capacité de s'adapter aux changements climatiques et d'utiliser le potentiel de séquestration de carbone des terres s'avère aujourd'hui une question d'intérêt au Canada. »

« Le congrès donnera aux producteurs et aux chercheurs l'occasion de prendre part à des conversations significatives sur cette question. »
Du 14 au 16 novembre 2017
8e congrès annuel de l'ACPF 
Le 8e congrès annuel de l'ACPF qui aura lieu à Guelph, en Ontario, du 14 au 16 novembre, s'annonce phénoménal cette année encore.

Visite précongrès
La visite précongrès a lieu le mardi 14 novembre et compte quatre escales intéressantes :

* Creek Edge Farms, une ferme laitière moderne qui utilise la robotique
* Une démonstration d'équipement de pointe pour le séchage du foin à Marhaven Agri Inc.
* La station de recherche Elora sur la production laitière et bovine de l'Université de Guelph
* Horst Welding, un fabricant d'équipement agricole

La visite se déroule de 8 h à 17 h et comprend le transport aller-retour et le repas du midi. Elle coûte 80 $, taxe de vente harmonisée en sus.

Conférencier principal : Don W. Lobb
Don W. Lobb, de Don Lobb & Associates, s'est joint à la brochette de conférenciers qui prendront la parole lors du congrès.

M. Lobb a été propriétaire d'une prospère exploitation agricole qui s'est imposée au fil des ans comme un modèle d'utilisation durable des sols, à la fois pour l'agriculture et pour la nature, et qui a attiré des visiteurs des six continents. Très impliqué dans l'innovation et la recherche agricole, il a expérimenté une panoplie de pratiques agronomiques, de drainage des sols, de gestion des éléments nutritifs, de lutte antiparasitaire et de lutte contre l'érosion. Il a notamment réussi à orchestrer des collaborations fructueuses entre les agriculteurs et leurs sympathisants pour accélérer l'adoption de pratiques respectueuses des sols.

Ses efforts ont été reconnus par la Soil and Water Conservation Society, le Conseil canadien de conservation des sols, l'Ontario Institute of Agrologists (Institut des agronomes de l'Ontario), l'Université de Guelph et Environnement Canada. M. Lobb continue de s'intéresser de près à l'agriculture, notamment à la gestion durable des sols.

Il présentera, dans le cadre de la séance plénière du 15 novembre, une allocution intitulée 150-Year Retrospective on the Benefits of Soil to Long-term Production of Forages and Food, qui fera le retour sur 150 ans d'avantages tirés de l'utilisation durable des sols pour la production à long terme de fourrages et d'aliments.

RenseignementsPour de plus amples renseignements ou pour vous inscrire, consultez le site Web du congrès.
Félicitations à nos partisans
de New Holland
Lavaleur alimentaire relative, sceau de qualité du foin
Vendez-vous du foin? La possibilité de trier, mettre en meule et livrer le foin en fonction de sa valeur alimentaire relative peut grandement améliorer votre capacité de garantir que chaque client obtient le niveau de qualité voulu. La meilleure façon d'utiliser ces données de précision consiste à les afficher sur chaque balle de foin pendant toute la durée de vie de la balle, que ce soit au champ, chez l'acheteur ou chez l'engraisseur. On utilise à cette fin des étiquettes d'identification des récoltes.
Réseau de l'industrie des fourrages de l'Alberta 
L'Alberta Forage Industry Network (AFIN) poursuit son travail de promotion de la production fourragère et du pâturage en Alberta et à l'extérieur des limites de la province!
John Bland continue de représenter l'Alberta au conseil d'administration de l'ACPF.

L'AFIN a réussi à obtenir un siège pour l'industrie au comité consultatif sur la réglementation des mauvaises herbes de l'Alberta (Alberta Weed Regulatory Advisory Committee) quand nous avons appris que plusieurs espèces fourragères étaient à l'étude et risquaient d'être visées par la loi sur la gestion des mauvaises herbes de l'Alberta (Alberta Weed Control Act). Le comité consultatif doit réaliser des études approfondies sur chaque espèce réputée envahissante pour déterminer s'il faut ou non inscrire celle-ci dans la liste des espèces à éradiquer en vertu de la loi.

L'AFIN déploie beaucoup d'efforts pour assurer la disponibilité d'inoculants pour les petites superficies de légumineuses fourragères et a exposé ses préoccupations dans des lettres adressées aux responsables fédéraux et provinciaux. Le travail se poursuit pour trouver des solutions durables à cette question.

L'AFIN continue aussi à encourager l'utilisation de pâturages à forte proportion de légumineuses partout en Alberta. Des essais sont d'ailleurs réalisés par les partenaires de l'Agriculture Research & Extension Council of Alberta (ARECA).

L'AFIN a tenu son assemblée générale annuelle le 7 mars 2017, à Leduc. Pour la première fois, le ministre de l'Agriculture et de la Foresterie, l'honorable Oneil Carlier, y a présenté les salutations du gouvernement albertain. Blain Hjertaas nous a inspirés avec son allocution sur l'agriculture régénératrice qui renforce le sol à l'aide de plantes fourragères et d'animaux au pâturage. Sean Royer, du ministère de l'Agriculture et de la Foresterie de l'Alberta, nous a entretenus de la métamorphose de « l'acceptation sociale » en « confiance du publique ». Enfin, le récipiendaire du prix du leadership 2016 de l'AFIN et administrateur de l'AFIN Doug Wray a fait un retour sur l'histoire de l'AFIN.

Nous avons eu le plaisir d'accueillir à notre assemblée annuelle le directeur administratif de l'ACPF, Cedric MacLeod, ce qui nous a permis d'en savoir plus sur les activités de l'Association et les possibilités de synergies à la faveur desquelles l'AFIN et ses partenaires pourraient créer une dynamique.

Ed Shaw, de Green Prairie, a reçu le prix du leadership 2017 de l'AFIN pour son influence à l'échelle internationale, nationale, provinciale et locale.

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter notre site Web
Suivez-nous sur Twitter @AFIN_INFO

Christine Fulkerth
Présidente du conseil d'administration
Alberta Forage Industry Network (AFIN)
La méthode, la météo et la technologie concourent à une récolte de foin parfaite
By Susanne Wagner

Don Rowntree jette souvent l'œil sur son appli météo ces jours-ci, car il doit procéder à la coupe et au ramassage-pressage de 200 acres de foin. Il espère que la récolte sera aussi bonne que l'an dernier. En effet, ce producteur de fourrages de Georgetown et propriétaire de Via Pax ET Ltd. est l'un des lauréats de l'édition 2017 du Milk Maker Forage Competition, concours annuel de plantes fourragères pour la production laitière de l'Ontario Forage Council.
 
Les échantillons de sa récolte de 2016 lui ont valu la première place dans la catégorie Foin de luzerne et la deuxième place dans la catégorie Foin d'herbe. Il avait prélevé 10 échantillons de différentes balles et avait expédié ceux-ci au labo indépendant qui a analysé les échantillons de tous les concurrents.
 
Son foin de luzerne affichait une teneur en protéine de 26 % et une valeur alimentaire relative de 226. Son foin d'herbe contenait 20 % de protéine et avait une valeur alimentaire relative de 160. Heureux des résultats, M. Rowntree a souligné que certains producteurs de luzerne n'avaient pas réussi à obtenir 20 % de protéine dans leurs récoltes à cause des conditions difficiles de l'an dernier. Il confie qu'il est parvenu à couper et à traiter au moment même où le foin était au sommet de sa valeur nutritionnelle, les feuilles encore charnues, en utilisant un inoculant appelé The Juice.
 
« Le foin est donc traité, mais c'est une pratique courante », ajoute-t-il. Aujourd'hui, les botteleuses, ou ramasseuses-presses, ont des capteurs d'humidité et des ordinateurs qui appliquent l'inoculant en fonction de l'humidité relative du foin, à mesure que celui-ci passe dans la machine. « Cela permet de faire le ramassage-pressage un peu plus tôt et donc de préserver davantage de feuilles. »
 
Don Rowntree a commencé à s'intéresser de plus près à la qualité globale du foin vers la fin des années 1970, quand il s'occupait de l'exportation d'embryons congelés de holsteins.
 
« Nous étions maîtres-éleveurs de holsteins et nous nous rendions compte de l'importance de donner du foin de qualité à nos vaches pour le transfert d'embryons. »
 
M. Rowntree a approfondi ses connaissances en la matière, raffiné ses méthodes et mis à profit les innovations scientifiques et technologiques... mais il demeure encore et toujours à la merci de Dame Nature.
 
« Il y a eu l'an dernier une sécheresse qui a réduit les rendements, raconte-t-il. La deuxième récolte a été inexistante pour bon nombre d'agriculteurs. La troisième a été meilleure. »
 
Il exporte une grande partie de sa production fourragère; une bonne gestion s'impose pour produire un foin de qualité.
 
« J'ai des mélanges de foin d'herbe 50/50, de la phléole des prés et du dactyle aggloméré avec 50 % de luzerne », précise M. Rowntree, qui vend à des éleveurs de chevaux et à des fermiers Amish qui ont une préférence pour ce mélange. Il donne un coup de pouce à la production en appliquant de l'azote au printemps pour favoriser la pousse de l'herbe. Nous n'avons pas à nous soucier de refaire le labourage et de semer tous les trois ou quatre ans, parce que nous voulons ces herbes. »
 
Don Rowntree est membre de l'Association canadienne pour les plantes fourragères et de l'Ontario Hay and Forage Co-operative. Le Milk Maker Forage Competition, concours de plantes fourragères pour la production laitière de l'Ontario Forage Council, est ouvert à tous les producteurs laitiers du Canada. Vous trouverez tous les renseignements sur ce concours dans le site Web de l' Ontario Forage Council .
Portrait d'un exportateur
Ontario Hay and Forage Co-operative
Une délégation de l'Ontario Hay and Forage Co-operative s'est rendue à Dubaï, du 7 au 17 avril, pour voir les débouchés offerts à la Coopérative par le marché du foin de la région et pour se faire des contacts dans l'industrie. En partageant un autobus avec des délégués du ministère de l'Agriculture de l'Alberta et avec beaucoup d'aide du consulat canadien à Dubaï, le groupe a visité des exploitations agricoles, des entrepôts de foin et des centres de distribution dans différentes régions des Émirats arabes unis. Les délégués ont aussi assisté au salon agricole AGRA-ME et parlé affaires avec des acheteurs et des vendeurs de tous les coins du monde.
 
Débouchés
Les Émirats et l'Arabie saoudite représentent un vaste marché pour le foin canadien. À eux seuls, les Émirats utilisent approximativement deux millions de tonnes de foin par an. Comme le gouvernement a imposé une interdiction d'irrigation qui réserve l'eau à des cultures à valeur plus élevée, ces pays ne consacreront plus de précieuses ressources en eau à la production fourragère. Ils achèteront plutôt du foin sur le marché libre, et les agriculteurs recevront des subventions de l'État pour s'approvisionner en foin.
 
La sécurité alimentaire est un enjeu stratégique important pour ces pays, où un grand nombre d'animaux se nourrissent de foin, dont les bovins, les moutons, les chèvres, les chevaux et les chameaux. Il y a des débouchés notamment chez les producteurs laitiers, qui ont besoin de luzerne pure pour les rations totales mélangées (valeur alimentaire relative de 180), et chez les éleveurs de chameaux, qui utilisent une luzerne plus grossière que les animaux préfèrent, ainsi que la phléole des prés pure. Cette dernière est aussi donnée aux chameaux de course et aux chevaux.
 
Le marché est prêt à essayer les mélanges de foin, mais il faudra que la Coopérative introduise le produit et fournissent des échantillons et des analyses pour les essais. La Coopérative prévoit d'expédier des cargaisons expérimentales d'ici la fin de la saison, quand de nouvelles récoltes et du foin séché seront disponibles.
 
Pour un complément d'information
Les membres qui produiront cette année des récoltes de luzerne et de phléole des prés de qualité sont priés de communiquer avec l' Ontario Hay and Forage Co-operative .

Activités à venir
12-26 juillet : Journées de gestion de la recherche agricole appliquée de 2017, lieux divers (Sask.)
 
24 juillet : Série de conférences sur les prairies naturelles, en webinaire
 
27 juillet : Visite de parcelles d'essais de semences fourragères et BBQ, Melfort (Sask.)
 
3 août : Visite de pâturages, région de Foam Lake (Sask.)
 
16 août : AGA du Saskatchewan Forage Council et visite de diverses cultures-abris, Mervin (Sask.)
 
15-17 août : Congrès de l'industrie bovine canadienne, Calgary (Alb.)
 
22 août : Série de conférences sur les prairies naturelles, en webinaire
 
14-16 nov. : 8e congrès annuel de l'ACPF, Guelph (Ont.)
 
5-7 déc. : Congrès de l'Ouest canadien sur la santé des sols et le pâturage, Edmonton (Alb.)
 
Pour en savoir plus sur ces activités dessus , consultez ici  en anglais seulement)
 

3-7 oct. : World Dairy Expo, Madison (Wisconsin) (en anglais seulement)
 
5-7 déc. : Congrs de l'Ouest canadien sur la sante des sols et le paturage, Edmonton (Alb.) (en anglais seulement)
 
Si vous souhaitez faire ajouter un événement au calendrier, veuillez envoyer un courriel à [email protected].

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