« Les femmes sont traumatisées par cette situation. Elles doivent donner naissance dès qu’elles peuvent se déplacer et donc n'ont bien souvent d'autres choix que de faire une césarienne. Le siège, l’impossibilité de recevoir les aides pourtant promises et les médecins débordés, ne permettent pas d’accoucher dans de bonnes conditions et mettent en danger les nouveau-nés. Les attaques doivent cesser »
a déclaré le Dr. Ziad Alissa, président de l’UOSSM France.
Du 18 février au 17 mars 2018, 1 511 civils ont été tués dont 220 enfants et 198 femmes dans la Ghouta orientale. Les derniers rapports indiquent que 6 000 personnes ont été forcées de fuir la Ghouta hier faisant un total de plus de 40 000 personnes déplacées au cours des 7 derniers jours.
Hier, un entrepôt médical, qui a reçu le dernier convoi d'aide médicale, a été frappé par un raid aérien et gravement endommagé.
L’UOSSM demande :
1) La condamnation de l’utilisation d’armes prohibées par le droit international (au phosphore, chlore, bombes barils, etc.).
2) L’arrêt des attaques sur les installations médicales à la Ghouta et à travers toute la Syrie.
3) L’application de la résolution 2401 pour maintenir un cessez-le-feu dans toute la Syrie.
4) Un passage sécurisé assuré pour toutes les personnes qui fuient le siège de la Ghouta.