AOÛT 2019
BULLETIN DU CCSN, AOÛT 2019
  • Message du président
  • Bulletin de sécurité de Nouvelle-Zélande pour bateaux à propulsion hydraulique
  • Une décision judiciaire historique sur la navigation avec facultés affaiblies
  • Symposium du CCSN, Port Credit
  • Atelier sur l’immersion en eaux froides, Port Credit
  • Opération Survie
  • Les CPS-ECP lancent Opération Gilet de sauvetage
  • Jeunes ambassadeurs du Nord
  • Stearns et le CCSN appuient le camp de Christie Lake Kids
  • Les Prix CASBA
  • En bref
Message du président
Joe
Permettez-moi d’emblée de vous remercier pour l’honneur de pouvoir servir comme président du Conseil canadien de la sécurité nautique. Je m’intéresse au travail du CCSN depuis beaucoup années et j’ai particulièrement aimé interagir au sein des nombreux programmes éducatifs offerts qui profitent à tellement de gens, et ce, tant ici, dans le Sud-Ouest ontarien, que jusque dans le Grand Nord, dans l’Est et dans l’Ouest. En m’impliquant de plus en plus, je prends conscience de la qualité des hommes et des femmes qui se portent volontaires pour assurer qu’est réalisée la mission du CCSN, lequel est accompagné d’un grand nombre d’organisations, de partenaires et de commanditaires qui nous soutiennent. J’accepte le poste en suivant dans les pas de bon nombre de personnes qui ont donné tellement de leur temps et de leur énergie et qui demeurent actives à ce jour ! Je vous remercie pour votre engagement et pour votre leadership à avoir mené le Conseil là où il se trouve aujourd’hui. Je souhaite particulièrement offrir mes sincères remerciements à mon prédécesseur immédiat, John Gullick, pour son engagement continu envers le CCSN et pour ses bons conseils. John : toute ma reconnaissance !

Comme beaucoup d’entre vous le savez, je m’implique depuis de nombreuses années dans le programme des vérifications de courtoisie des embarcations que mènent les Escadrilles canadiennes de plaisance. J’ai ainsi pu constater de mes propres yeux à quel point le fait d’aller à la rencontre des plaisanciers et de discuter avec eux peut vraiment faire bouger les choses. Au fil des trois derniers mois, j’ai consacré beaucoup de temps à ce programme. Mes amis et collègues me taquinent parfois sur la quantité de temps de mes fins de semaine que j’y mets mais à vrai dire, quand on y pense, je me retrouve néanmoins près de l’eau, sur des bateaux et en compagnie de plaisanciers, et ce, à faire passer des messages auxquels je crois fermement. L’issue d’une vérification d’embarcation est toujours d’une grande importance pour moi ainsi que pour ceux et celles avec qui j’interagis sur les quais.

En quoi consiste cette importance, pourriez-vous demander ? Eh bien : 
  • J’aurai passé en revue l’ensemble de l’équipement de sécurité que prescrit Transports Canada conformément au Guide de sécurité nautique et au Règlement sur les petits bâtiments
  • J’aurai eu une discussion et partagé mon expérience personnelle avec des plaisanciers qui m’auront vraisemblablement dit « Je ne savais pas ça » ou « Je ne me rendais pas compte de ça »
  • J’aurai pu aider à faire en sorte qu’un autre adepte de plaisance puisse prendre le large puis revenir en toute sécurité et avoir ainsi passé une agréable journée sur l’eau
  • J’aurai eu un impact sur le cercle de l’adepte et sur les plaisanciers qui le côtoient alors que l’information circulera probablement au fil de conversations
  • J’aurai pu passer en revue les meilleures pratiques : l’utilisation de l’équipement, l’entretien de l’équipement et sa disponibilité opérationnelle.

Alors vous voyez, ce que je réussis à faire au cours d’une visite de 30 ou parfois jusqu’à 50 minutes, c’est avoir un impact sur le plaisancier dans le contexte de la réalité nautique d’aujourd’hui, avec les dangers mais aussi tous les bons aspects agréables auxquels on peut s’attendre une fois le quai quitté. Je me sers de « équipement de sécurité » comme véhicule pour avoir des conversations avec les gens sur la plaisance, la sécurité nautique et leur sécurité et, ce faisant, cela les amène à se révéler — sur leurs perspectives du nautisme, sur leurs habitudes et sur ce qu’ils ont appris au fil de ces conversations.

Dans un tel laps de temps, les cinq messages-clés du CCSN sont ainsi communiqués aux plaisanciers même si ce n’est que dans le cadre de discussions, d’exemples ou d’anecdotes. Ils apprennent alors à connaître les caractéristiques, avantages ou bienfaits des messages :
  • Porter son gilet de sauvetage (et bien le ranger et l’entretenir)
  • Naviguer sobre (incluant toutes drogues et leurs conséquences)
  • Prendre un cours de nautisme ou améliorer ses aptitudes (ou se rendre compte de ne pas être conforme de quelque façon)
  • Être prêt, soi-même et l’embarcation (savoir quoi faire et comment)
  • Avoir conscience que l’eau est froide… pratiquement tout l’été (même en lieux supposément peu profonds).

Mon message aux lecteurs et lectrices du présent article, c’est que vous aussi pouvez avoir un tel impact. À votre façon, vous pouvez être le vérificateur ou la vérificatrice d’embarcation qui veille sur sa famille, ses amis, ses voisins et ses collègues. Ça ne prend pas grand-chose : si vous constatez quelque chose, dites quelque chose !

Le Conseil canadien de la sécurité nautique et beaucoup d’autres organisations veulent que toutes et tous reviennent à bon port et c’est là une responsabilité que chacun partage, qu’on soit adepte de planche à pagaie, de grand voilier ou de puissant bateau à moteur.

Les Exigences minimales en matière d’équipement de sécurité se trouvent à https://www.tc.gc.ca/media/documents/securitemaritime/TP-511f.pdf

Puisqu’il s’agit ici du tout premier message que je vous adresse à titre de président, il serait négligent de ma part de ne pas vous communiquer quelques précisions « du CCSN » :
  • MERCI à ceux et celles qui viennent de se joindre ou qui ont renouvelé leur engagement au conseil d’administration et au comité de direction
  • MERCI à nos membres, partenaires et commanditaires : vous nous aidez à assurer la réalisation de notre mission, ce que nous ne pouvons pas faire sans vous
  • Le CCSN maintient les nombreux programmes que nous sommes fiers d’avoir mis au point et de diffuser à chaque Canadien dans TOUTES les régions de notre pays. Quelques-uns sont soulignés dans le présent Bulletin mais bon nombre d’entre eux sont toujours en cours, dépassant ainsi de loin leur durée originalement prévue. Je vous invite à jeter un coup d’œil à www.csbc.ca pour voir tout ce qu’on fait. Cela inclut, sans s’y limiter, les programmes suivants :
  • Campagne de sécurité nautique (en continu)
  • PlaisancierAverti.ca
  • Priorité sécurité nautique
  • Opération Survie
  • Jeunes ambassadeurs du Nord
  • Accro aux gilets de sauvetage
  • Opération Alcool Zéro
  • Ateliers de prise de conscience des eaux froides
  • Le CCSN est reconnu à l’échelle internationale, ce dont vous verrez encore un exemple dans le présent numéro
  • Nos bénévoles s’attellent à de nombreuses tâches et deux d’entre elles vous sont destinées en particulier, à vous nos membres, nos partenaires et le grand public : le Symposium annuel et les Prix canadiens de la sécurité nautique (dits « CASBA »)
  • Le Symposium est mentionné ci-dessous et je vous encourage à y participer : l’information qu’il communique est inestimable tandis que le réseautage qu’il permet s’avère constamment avantageux et profitable
  • Les Prix CASBA sont aussi soulignés dans le présent numéro : venez nous voir à une nouvelle adresse, soit au National Yacht Club de Toronto, le dimanche 19 janvier 2020. N’oubliez pas de nous faire part de votre/vos mise/s en candidature
  • Si, enfin, vous n’êtes pas déjà membre, veuillez svp envisager vous joindre à nous. Communiquez avec qui que ce soit du conseil d’administration dont la composition est listée sur le site Web du CCSN et nous serons ravi de causer avec vous.

En conclusion, je tiens à vous remercier d’avoir pris le temps de devenir notre partenaire, que vous soyez membre, administrateur/administratrice, commanditaire, partenaire ou simplement un/e ami/e. Nous vous sommes reconnaissant pour votre soutien.

En vous souhaitant de bons vents, des eaux calmes et la possibilité de bien profiter du reste de l’été !

Le président du CCSN,


    Joe
Bulletin de sécurité de Nouvelle-Zélande pour bateaux à propulsion hydraulique ( jetboat )
L’organisme d’État Maritime New Zealand a diffusé un nouveau et important bulletin de sécurité à l’intention des propriétaires et conducteurs de bateaux tant de plaisance et de course que commerciaux qui sont à propulsion hydraulique (jetboat). Le bulletin fait suite à une enquête d’experts de la Nouvelle-Zélande sur un récent accident mortel survenu avec un bateau à grande vitesse à propulsion hydraulique. La cause de l’accident a été identifiée comme étant une défaillance de la gouverne, entraînée par le desserrement du boulon d’une manille après que le fil de sécurité, destiné à bloquer le boulon, ait subit de la fatigue et ait cassé.

Maritime NZ demande donc à tous les propriétaires de bateaux à propulsion hydraulique de s’assurer que leur bateau est sécuritaire. Si le bateau fait usage de manilles et de fil de blocage, il faut vérifier que c’est individuellement que les manilles sont bloquées à l’aide de fil. Vérifiez l’état des manilles. Si elles présentent des entailles ou des dommages d’usinage, envisagez de les remplacer. Maritime NZ recommande que les gens parlent au fournisseur ou au fabricant de leur bateau à propulsion hydraulique s’ils ont un doute. Des bateaux à propulsion hydraulique sont fabriqués par de nombreuses compagnies et l’actuel problème potentiel affecte tous les bateaux à propulsion hydraulique qui utilisent des manilles comme partie intégrante de leur système de gouverne.
Bulletin de sécurité
Clickez sur l’illustration pour voir le bulletin et les illustrations (en anglais)
Mai 2019 — Sécurité des bateaux à propulsion hydraulique (jetboats) dotés d’un système de gouverne faisant usage de manilles et de fil de blocage de sécurité

La présente mise à jour est diffusée pour faire prendre davantage conscience des risques potentiels de l’utilisation de fil de sécurité destiné à bloquer le boulon des manilles de systèmes de gouverne de bateaux à propulsion hydraulique (jetboats).

La présente mise à jour de sécurité est à l’intention :
  • De propriétaires et de conducteurs néo-zélandais de bateaux à propulsion hydraulique (jetboats)
  • De personnes accréditées et d’expert/e/s maritimes
  • D’enquêteurs, de conseillers techniques et d’officiers de la marine de l’organisme d’État Maritime New Zealand.


Les systèmes de gouverne faisant usage de manilles et de fil de blocage de sécurité

La cause d’un récent accident mortel impliquant un bateau à propulsion hydraulique a été identifiée comme étant une défaillance de la gouverne, entraînée par le desserrement du boulon d’une manille après que le fil de sécurité, destiné à bloquer le boulon, ait subit de la fatigue et ait cassé. Le bateau avait servi à de grandes vitesses pour de la course alors qu’un tel type d’usage impose des contraintes considérables à un fil qui relie les manilles tel qu’illustré ci-dessous.

Le système de gouverne de ce bateau à propulsion hydraulique en particulier était configuré de manière à ce que les boulons des deux manilles de la barre du gouvernail soient reliés par le même fil. Cette manière de fixer le fil de blocage de sécurité entre les deux boulons des manilles n’est pas recommandée puisqu’elle expose inutilement le fil à des contraintes.

Dans l’illustration, le fil est noir. [Fig. 1]

Le fil de blocage de sécurité

[Fig. 2] Un fil de blocage de sécurité est utilisé pour empêcher des pièces de fixation de se desserrer ou de tomber sous l’effet de vibrations ou d’autres forces. Il passe habituellement dans un petit trou à même la pièce de fixation, puis il est bien attaché à un objet fixe tel que la tige de la manille.

La pratique de fixer ensemble de multiples pièces au moyen d’un seul fil ne devrait servir que lorsque ces pièces n’ont pas besoin de bouger indépendamment.

Du fil de blocage de sécurité est utilisé dans les industries tant de la marine que de l’aviation. La meilleure pratique d’attache d’un fil de sécurité est fournie dans la circulaire consultative Advisory Circular AC 43.13-1B Acceptable Methods, Technique, and Practices — Aircraft Inspection and Repair, Chapter 7 de la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis.

Comme tous les métaux, un fil de blocage de sécurité est sujet à la corrosion ainsi qu’à la fatigue et peut potentiellement casser. Des vibrations constantes et des contraintes répétées peuvent accroître le risque de défaillance du fil.

Les manilles

Une manille, c’est un anneau en U qui se ferme à l’aide d’un boulon qui relie les deux extrémités de l’ouverture. L’anneau et le boulon s’assemblent par filetage. Une manille est souvent utilisée comme maillon principal de raccordement dans toutes sortes de systèmes de gréage dont dans les systèmes de gouverne de bateaux à propulsion hydraulique. Elle permet le mouvement entre les pièces sans que celles-ci se séparent tandis que les pièces qu’elle relie peuvent être désaccouplées au besoin. [Fig. 3]

Les risques quant à la sécurité

Le fil peut casser en raison de surcharge ou de fatigue. Il s’ensuivra que les boulons des manilles seront libres de se desserrer. Il peut alors s’ensuivre à son tour une rupture dans le raccordement de la gouverne et la perte conséquente de la direction.

Ce qu’il vous faudrait faire

Il vous faut procéder à une vérification physique du système de gouverne de votre bateau à propulsion hydraulique. S’il fait usage de manilles et de fil de blocage, vérifiez que c’est individuellement que les manilles sont bloquées à l’aide de fil. Vérifiez l’état des manilles. Si elles présentent des entailles ou des dommages d’usinage, envisagez de les remplacer.

Examinez le fil qui a servi au système de gouverne. Vérifiez qu’il s’agit soit de fil de blocage de qualité aviation, soit de fil de mouchetage. Prenez note que du fil de blocage, c’est un produit à usage unique.

Si vous avez un doute, parlez-en au fournisseur ou au fabricant de votre bateau à propulsion hydraulique.

[Fig. 4] Envisagez de recourir à une mesure de sécurité supplémentaire. L’exemple ci-contre illustre un fil additionnel qui relie le câble de direction à la barre du gouvernail au cas où le tendeur venait à lâcher.

Communiquez avec nous pour obtenir de l’aide additionnelle

Si vous avez des questions au sujet du présent bulletin de sécurité, veuillez svp communiquer (en anglais) avec notre bureau de Wellington (N-Z).

Téléphone (en anglais)
Sans frais de la Nouvelle-Zélande : 0508 225 522

Courriel (en anglais)

Dites-nous en quoi nous pouvons vous être utiles et n’oubliez pas d’inclure vos coordonnées (adresse de courriel et numéros de téléphone).

Souhaitez-vous en savoir davantage sur la sécurité nautique en Nouvelle-Zélande ? Venez au Symposium du CCSN https://csbc.ca/fr/evenements/symposium-annuel/details-du-symposium
à Port Credit, du 18 au 20 septembre et rencontrez-y Baz Kirk, directeur, Engagement et collaboration avec le secteur, Maritime New Zealand. Baz parlera des défis auxquels fait face la Nouvelle-Zélande en matière de nautisme et des diverses façons que les organismes de réglementation et les organisations non gouvernementales collaborent pour éduquer et pour faire appliquer la loi dans le cadre d’événements à risque élevé.
Une décision judiciaire historique sur la navigation avec facultés affaiblies
Avec des extraits de nouvelles du journal National Post
Une récente décision judiciaire en Ontario facilitera la tâche des corps policier à faire appliquer le Code criminel et à obtenir une condamnation à l’égard des personnes qui se servent d’un canot ou d’un kayak alors qu’elles ont les facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue. La décision a été bien accueillie par les défenseurs de la sécurité nautique, dont par le sergent Dave Moffatt de la Police provinciale de l’Ontario : « Dans un canot, dans une embarcation propulsée par la force musculaire, si vous allez sur l’eau alors que vous avez les facultés affaiblies, vous pouvez vous enlever la vie en quelques minutes. » Il croit que cette décision judiciaire signifie que la police aura dorénavant davantage tendance à porter des accusations pour du pagayage avec facultés affaiblies.

Le 27 juin, David Sillars est ainsi devenu le premier Canadien à jamais avoir été condamné pour une accusation de conduite avec facultés affaiblies pour l’acte de pagayer un canot. L’après-midi du 27 avril 2017, après avoir consommé de l’alcool et du cannabis plus tôt dans la journée, il prit la mauvaise décision d’aller faire du canot sur la rivière Muskoka malgré le fort courant. Le fils de 8 ans de sa copine l’accompagnait. Le canot chavira puis, dans le fort courant, le garçon fut emporté dans des chutes hautes de 15 m. M. Sillars a réussi à s’extirper des eaux et à aller à la recherche de secours mais le garçon fut trouvé mort au pied des chutes.

Malgré le fait que la conduite avec facultés affaiblies d’un « bâtiment » (le terme passe-partout qu’utilise le texte de loi pour tout type de bateau) soit une infraction de longue date au Code criminel, l’incertitude entourant la définition d’un « bâtiment » semait la confusion dans le public et faisait en sorte que certaines autorités policières étaient peu disposées à porter des accusations. Bien que la décision du 27 juin ne soit applicable qu’en Ontario, elle fait dorénavant figure de précédent pour des cas dans d’autres juridictions.

Les lecteurs et lectrices assidus des Bulletins du CCSN se souviendront qu’en septembre 2017, alors que le gouvernement fédéral proposait des amendements aux dispositions du Code criminel en matière de conduite avec facultés affaiblies de manière à ce qu’elles incluent le cannabis et d’autres drogues parmi les bases de l’affaiblissement de la capacité de conduire d’une personne, il proposait aussi une définition de « bâtiment » qui allait exclure les embarcations à propulsion humaine. Dans son témoignage devant le Comité permanent de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes, le CCSN avait fait remarquer qu’une part considérable des morts annuelles liées à la navigation avec facultés affaiblies implique des embarcations à propulsion humaine et que le fait de les exclure accroîtrait les risques. Par la suite, le Comité a recommandé que cette définition soit retirée et qu’il revienne aux tribunaux de la déterminer. La cause en Ontario forme le premier élément de base important en apportant la précision que la conduite avec facultés affaiblies de tout type de bâtiment représente une infraction.

Pour de plus amples renseignements sur la question de la conduite avec facultés affaiblies, cliquez ici https://csbc.ca/fr/operation-alcool-zero et apprenez-en davantage sur la campagne Opération Alcool Zéro du CCSN et de ses partenaires ainsi que sur la collaboration du CCSN avec la société Muskoka Grown, un producteur ontarien autorisé de cannabis, laquelle collaboration vise à sensibiliser les plaisanciers aux risques de la consommation de cannabis dans le cadre du nautisme.
Symposium du CCSN à Port Credit/Toronto
Réservez sans tarder ! La rétention d’un bloc de chambres réservé pour le CCSN à l’auberge Waterside Inn de Port Credit expire le 15 août. Par après, la réservation de chambres se fera sur la base du premier arrivé, premier servi.

Nous avons toute une brochette de conférenciers tant canadiens qu’internationaux qui ont confirmé leur présence tandis que notre ordre du jour stimulant saura vous interpeller ! Une première au Symposium : une journée entière sera consacrée au sujet brûlant du partage de nos voies navigables de plus en plus fréquentées. Alors réservez sans tarder votre chambre d’hôtel, inscrivez-vous au Symposium et prévoyez ainsi vous joindre à nous pour apprendre plein de choses, réseauter comme jamais et s’amuser ferme ! Psst, à propos : le bruit court qu’il y aura une mission d’enquête sur une bière artisanale !…

Atelier sur l’immersion en eaux froides
Inscrivez-vous dès maintenant au prochain atelier du CCSN sur l’immersion en eaux froides, lequel aura lieu au Port Credit Yacht Club les 16 et 17 septembre !
Aug CWW
ATELIERS SUR L’IMMERSION EN EAUX FROIDES

Le Conseil canadien de la sécurité nautique sera l’hôte d’ateliers de 1 journée (d’intérêt général) et de 2 journées (d’instructeur) sur l’immersion/le sauvetage en eaux froides les 16 et 17 septembre 2019 de 8 h30 à 16 h 30.

Lieu : Port Credit Yacht Club
(115 Lakefront Promenade, Mississauga, ON L5E 3G6)

Cout:
  • 1 journée (d’intérêt général) 185 $ - 16 sept
  • 2 journées (d’instructeur) 400 $ - 16/17 sept

Les avant-midi seront passés en classe tandis que les après-midi seront à quai.

Les personnes participantes sont encouragées à se présenter avec leurs propres embarcations, si elles le désirent, pour rendre les démonstrations d’autant plus efficaces. (Veuillez svp communiquer avec Ian Gilson pour ce faire.)

Pour s’inscrire (en anglais), visitez : www.csbc.ca/en/events/cold-water-workshop

Les personnes inscrites devraient apporter leur propre gilet de sauvetage. Veuillez svp nous aviser s’il nous faut vous en fournir un.

Les sujets de l’atelier sur l’immersion en eaux froides comprennent : Les Mécanismes de la perte de chaleur, Les Réalités de la protection thermique, Les Techniques d’extraction, Le Triage de victimes d’hypothermie, Le Réchauffement, L’Emballage, Le Transport et plus encore.

Le cours d’instructeur fournira les outils qu’il vous faut pour enseigner avec succès aux premiers répondants les techniques adéquates de sauvetage et de réchauffement qui sont nécessaires pour aider à sauver des vies.

Pour plus d’info, communiquez (en anglais) avec :
Ian Gilson - 905-719-5152 | igilson@rogers.com

Instructeur : Dr Gordon Giesbrecht (« Professeur Popsicle »)

« AU-DELA DU CAMP D’ENTRAINEMENT EN EAUX FROIDES »

CCSN Commanditaire principal - STEARNS
Opération Survie
Par le directeur du projet, Ted Rankine, Playsafe Productions
Opération Survie en est à sa troisième et dernière année. Grâce à du financement sous forme de contribution de la part de Sécurité publique Canada par l’entremise de son Fonds des nouvelles initiatives de recherche et de sauvetage, Opération Survie a pu venir en aide à de lointaines communautés du Nord partout au Canada.

Tout récemment, en partenariat avec la GRC, un certain nombre de communautés du nord du Manitoba ont profité du programme éducatif et de gilets de sauvetage. Ces communautés comprenaient celles de la rivière Poplar, de la région de Island Lake (quatre communautés) et du lac Gods. Dans le cadre du programme, Stephanie Rankine, qui représentait le CCSN, a aussi formé de futurs formateurs, soit des membres de la GRC postés à des détachements locaux, afin qu’ils assurent la continuation du programme dans les années à venir.

Dans les Territoires du Nord-Ouest, ce sont trois communautés, Tuktoyaktuk, Ulukhaktok et Hay River, qui ont aussi pu profiter du programme éducatif et de gilets de sauvetage. Comme dans le nord du Manitoba, un programme de formation des formateurs a été présenté, cette fois-ci à des membres de la Garde côtière auxiliaire canadienne (GCAC). Ainsi, de la formation et plus de 200 gilets de sauvetage ont été donnés au fil des séances et encore 200 autres gilets de sauvetage ont été mis à disposition pour accompagner la formation continue que donnera la GCAC dans les communautés des T.N.-O. Il est intéressant de noter qu’il n’y avait pratiquement aucun gilet de sauvetage à vendre dans ces communautés et que c’est grâce aux efforts du CCSN et de ses partenariats locaux que beaucoup de jeunes profitent dorénavant des avantages sauvant des vies que sont des connaissances et des gilets de sauvetage.

Une autre audience cible parmi ces communautés continue d’être les hommes adultes. Par l’entremise de discussions continuelles avec des aînés et d’autres membres influents des communautés, il y a eu des réunions et des échanges d’idées sur ce qui pourrait fonctionner pour aider à éduquer les hommes d’âge moyen dont les statistiques démontrent qu’ils sont les plus nombreux à se noyer.

Lawrence Jacobs, un administrateur du CCSN, a aussi fait équipe avec la GRC, soit sur la côte Ouest, et a ainsi rendu visite à 8 communautés comprenant Bella Bella, Bella Coola et Kitkatla. Lawrence a donné des formations dans les communautés ainsi que des séances de « formation des formateurs » à des membres de la GRC qui servent dans les communautés, et ce, afin d’assurer la capacité continue d’éducation future. Plus de 700 gilets de sauvetage ont ainsi été livrés aux jeunes de ces communautés dans le cadre du programme élargi d’acquisition de gilets de sauvetage. 

Il importe de noter que ce programme pancanadien est rendu possible par l’implication de nombreux partenaires qui comprennent les Rangers canadiens, la GRC, la Garde côtière canadienne, la Garde côtière auxiliaire canadienne, des clubs locaux de plein air et pratiquement tous les transporteurs aériens régionaux du Nord, lesquels livrent les gilets de sauvetage dans les communautés à peu ou pas de frais.

Opération Survie a été reçue positivement dans les communautés et, grâce à l’implication de partenaires et de formateurs basés localement, elle devrait pouvoir se poursuivre loin dans le futur.
Les CPS-ECP lancent Opération Gilet de sauvetage
Par Joe Gatfield, président du CCSN
En octobre 2016, lorsque le CCSN avait fait une demande de financement auprès du Fonds des nouvelles initiatives de recherche et de sauvetage pour soutenir Opération Survie, les Escadrilles canadiennes de plaisance (CPS-ECP) avaient fait parvenir une lettre d’appui. Les CPS-ECP font maintenant passer leur appui écrit à un niveau supérieur. Ainsi, à la suite d’une présentation par un des Rangers canadiens à l’assemblée annuelle des CPS-ECP en octobre 2018, les Escadrilles ont décidé de s’embarquer et d’offrir un différent type d’appui : fournir des gilets de sauvetage par l’entremise d’un programme qu’elles ont appelé « Opération Gilet de sauvetage ».

Les CPS-ECP se trouvent d’emblée sur les quais et interagissent ainsi déjà avec les adeptes de nautisme par l’entremise de leur programme de Vérification de courtoisie d’embarcation de plaisance. La composante qu’elles ont ajoutée, c’est simplement de poser une question : Le plaisancier aurait-il des gilets de sauvetage dont il n’a plus besoin et qu’il pourrait vouloir offrir en don afin d’améliorer la sécurité nautique dans nos communautés du Nord canadien ? C’est ce qui se passe dans l’ensemble des 16 Districts des CPS-ECP à l’échelle du Canada, avec des points de collecte dans chaque région d’où les gilets de sauvetage sont éventuellement filtrés par des bénévoles des Ranger canadiens pour livraison au moyen d’Opération Survie. Les gilets de sauvetage sont inspectés quant à leur bon état de fonctionnement avant d’être acheminés aux communautés du Nord. De plus, les Escadrilles de diverses communautés sont en mesure de faire don, au CCSN, de financement spécialement destiné à Opération Gilet de sauvetage, ce qui permet un pouvoir accru d’achat en bloc.

Il s’agit là véritablement d’un effort gagnant-gagnant : tant le bénévole sur les quais que le plaisancier en retirent un agréable sentiment, le CCSN profite de ressources élargies, puis la démonstration est faite qu’une organisation partenaire peut contribuer d’une manière unique. Les plus grands gagnants, ce sont les communautés du Nord, où prendre le large fait partie du quotidien et où les résidents peuvent dorénavant jouir d’une sécurité accrue sur l’eau.

Tous nos remerciements aux CPS-ECP et à leurs bénévoles, aux Rangers canadiens ainsi qu’aux bénévoles et partenaires dévoués qui appuient le programme Opération Survie du CCSN.
Jeunes ambassadeurs du Nord
Par l’administrateur du projet Ted Rankine, Playsafe Productions
Le projet des Jeunes ambassadeurs du Nord (JAN) en est à sa seconde et dernière année. Comme Opération Survie, JAN obtient du financement sous forme de contribution de la part de Sécurité publique Canada par l’entremise de son Fonds des nouvelles initiatives de recherche et de sauvetage. L’objectif de ce projet à deux volets, c’est de rehausser les degrés de sensibilisation à la R-S et la pérennité de la pratique du port d’un gilet de sauvetage auprès des Premières Nations des communautés du Nord. Une composante du projet de JAN, c’est de sensibiliser les Rangers juniors canadiens (RJC) à la R-S et de les équiper de gilets de sauvetage, et ce, à leurs camps annuels de Sessions d’instruction supplémentaire (SIS) de base et de niveau avancé. Les RJC qui participent aux camps se font aussi remettre un gilet de sauvetage additionnel à remettre à leur tour à un membre de leur famille. Ils sont ainsi habilités à agir comme chefs de file et formateurs auprès de leurs familles et communautés au sujet de gilets de sauvetage et de sensibilisation à la R-S. 

Cet été, Stephanie Rankine et Dawn Callan, qui représentaient le CCSN, ont ainsi rendu visite au camp Loon (huard), soit le camp de SIS des RJC du 3e Groupe de patrouilles des Rangers canadiens, afin d’y former le personnel des RJC dans le cadre du programme éducatif de sensibilisation à la R-S. Une fois sa formation ainsi obtenue, le personnel des RJC passe le reste des deux semaines du camp à en faire la présentation à ses groupes de SIS de base. À l’achèvement, chacun des RJC s’est fait équiper d’un gilet de sauvetage avec lequel il pouvait rentrer chez lui. Cette année au camp Loon, il y avait plus de 300 participants au SIS de base. Parmi d’autres camps participants de SIS des Rangers, il y avait des Groupes de patrouilles de la Colombie-Britannique et du nord des Prairies ainsi que de Terre-Neuve-et-Labrador.
Stearns et le CCSN appuient le camp de Christie Lake Kids
Par Jay Morrison, adminstrateur du CCSN
Le 1er juin, le CCSN se trouvait sur place à l’activité de financement qu’est la course de canots de Christie Lake Kids tenue à Mooney’s Bay, à Ottawa, et ce, pour faire don de 25 gilets de sauvetage au camp de Christie Lake Kids (CLK) au nom de Stearns Canada. Plus des trois quarts des presque 1000 enfants qui participent chaque année aux programmes de CLK sont issus de familles à faible revenu. Bon nombre d’entre eux, d’une part, ont d’autres sérieux défis à relever et, d’autre part, n’auraient autrement probablement jamais eu l’occasion de développer des aptitudes physiques et sociales, de pagayer en canot et de se rapprocher de la nature. Un simple coup d’œil au site Web (anglais) de CLK, à www.christielakekids.com, et à son plus récent rapport annuel suffit à démontrer clairement pourquoi Stearns et le CCSN sont fiers de se joindre à l’incroyable appui de la communauté pour ces enfants.

Après avoir dit quelques mots sur la sécurité nautique, notre représentant du CCSN a remis aux enfants (et au maire d’Ottawa parmi les personnalités de marque) des sifflets de sécurité de la part de Pagaie Canada, la consigne étant qu’ils ne devaient pas servir à embêter leurs parents — à moins que les parents n’aient pas revêtu leurs gilets de sauvetage !
Les Prix canadiens de la sécurité nautique (dits « CASBA »)
C’est maintenant le temps tout indiqué de l’année pour réfléchir à la reconnaissance des efforts de ceux et celles qui en font tellement pour rendre nos activités nautiques favorites à la fois plus sécuritaires et écologiquement durables... et c’est par l’entremise des Prix canadiens de la sécurité nautique (aussi connus par leur acronyme anglais « CASBA ») que vous pouvez justement y parvenir !

En moins de 15 minutes, vous pouvez proposer la candidature d’une personne, d’une organisation ou d’un groupe spécial dont les efforts dans le domaine de la sécurité nautique ou de l’intendance environnementale méritent une reconnaissance nationale. Il peut s’agir de bénévoles ou de professionnels dont les efforts ont grandement contribué à la sécurité des gens sur l’eau. Ou encore, il peut s’agir d’une personne qui, en apprenant que quelqu’un se trouve en difficulté sur l’eau, a rassemblé son courage pour organiser un sauvetage. Voilà le genre de personnes que nous voulons vous voir proposer pour l’obtention d’un Prix canadien de la sécurité nautique « CASBA » ! Vous pouvez même vous proposer vous-même ou votre groupe ou organisation.

Les Prix CASBA sont comme les « Prix du public » de la sécurité nautique. Il s’agit d’une cérémonie annuelle de remises de prix avec un souper, laquelle a lieu chaque mois de janvier pour reconnaître les efforts du grand public, des bénévoles, des professionnels, des services et des organisations qui se sont distingués dans les domaines de la sécurité nautique et de l’intendance environnementale.

Ce qui rend les Prix CASBA si particuliers, c’est que les candidatures proviennent de gens comme VOUS ! Où que vous habitiez entre Victoria et St. John’s, ouvrez grand les yeux et les oreilles pour repérer des candidatures ! Sans vos mises en candidature, les grandes réalisations des gens qui contribuent tellement à notre sécurité et à notre plaisir nautiques pourraient ne pas être reconnues. Voici donc le moment venu pour agir ! Aidez le Conseil canadien de la sécurité nautique à remercier des Canadiennes et Canadiens méritants pour leurs efforts remarquables et à leur faire savoir que leur travail est grandement apprécié. Les nominations se terminent le 10 octobre 2019. https://csbc.ca/fr/evenements/prix-pcsn/formulaire-de-candidature

Nous célébrerons notre 22e gala le 19 janvier 2020 dans un nouveau lieu excitant — au National Yacht Club, situé au 1 Stadium Road, Toronto (Ontario) M5V 3H4. Prévoyez vous joindre à nous ! Pour de plus amples renseignements, cliquez ici https://csbc.ca/fr/evenements/prix-pcsn/les-prix-casba
En bref
Le Règlement de 2019 sur la sécurité de la navigation a été publié dans la Partie I de la Gazette du Canada (http://www.gazette.gc.ca/rp-pr/p1/2019/2019-06-15/html/reg8-fra.html). La période de commentaires de 90 jours débute le 15 juin.

Le prochain Sommet international de la sécurité nautique et aquatique se tiendra à l’hôtel Renaissance Phoenix Glendale (Arizona) du 5 au 8 avril 2020. Pour plus d’information (en anglais), cliquez ici. http://www.ibwss.org/.