BULLETIN DU CCSN, DÉCEMBRE 2021
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Dans le présent numéro
- Message du président
- Prix CASBA
- Plus de plaisanciers, plus de besoins
- Normes de gilets de sauvetage en Australie
- En bref
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Le CCSN s’est avéré très occupé cet automne, dès ma dernière communication du mois d’août. Bien que toutes nos activités principales demeurent virtuelles, les affaires du CCSN se poursuivent. Ainsi, notre deuxième Symposium virtuel, couronné de succès, s’est tenu le 1er octobre et l’Express!Eau d’octobre en a fait un compte-rendu complet. Encore une fois, merci à l’administrateur Lawrence Jacobs et à son équipe pour la présentation réussie de Bienvenue aux nouveaux adeptes de nautisme : comment pouvons-nous vous être utiles? La semaine d’après, nous tenions virtuellement une réunion de notre conseil d’administration, et ce, avec une excellente participation et beaucoup d’enthousiasme. Il semble que nous pouvons toujours bien mener nos affaires ainsi, même si le fait de voir des visages en personne fait toujours tellement de bien. En même temps que la réunion d’octobre du conseil d’administration, il y a eu celle du comité des Prix de reconnaissance des bénévoles, lequel est dirigé par l’administrateur Peter Heard que je remercie. L’ensemble des très méritants récipiendaires était listé dans l’Express!Eau d’octobre et j’ajoute mes félicitations et remerciements personnels à chacune et chacun d’entre vous — la force vitale qui permet au CCSN d’être aussi dynamique. Aussi, le comité de direction s’est réuni trois fois cet automne et continue de passer en revue l’ensemble de nos programmes ainsi que de nos plans stratégique et d’affaires, le tout en tenant les finances à l’œil et en restant au courant des événements nationaux et internationaux qui affectent le nautisme sécuritaire et responsable. D’autres activités sont en cours, que j’aborde séparément ci-dessous.
La première de ces activités est celle des ateliers sur l’immersion en eaux froides (AIEF) qui ont été tenus virtuellement. Je viens d’assister à l’AIEF de novembre et quelles prise de conscience et expérience louable cela s’est avéré! Bien que non, je suis ni premier répondant, ni membre d’un service policier, ni en position perçue d’avoir besoin d’un AIEF, voici où quiconque se trouvant dans ma position antérieure fait erreur : les AIEF s’appliquent à toutes et tous — à moi comme particulier, aux personnes qui travaillent sur l’eau et à vous. Ce pourrait très bien être l’atelier qui vous sauve la vie ou celle d’une personne proche. Je souhaite remercier l’administrateur Ian Gilson qui est le gestionnaire des AIEF du CCSN, John McMullen qui est l’agent de soutien à la haute direction du CCSN et qui travaille avec Ian ainsi que, bien sûr, le docteur en physiologie Gordon Giesbrecht qui présente les ateliers. J’ai obtenu mon certificat de participation… et vous pouvez obtenir le vôtre. Pour plus de renseignements, visitez www.csbc.ca.
La deuxième activité dont je souhaite faire un compte-rendu est celle de l’événement des Prix canadiens de la sécurité nautique (dits CASBA). Nous n’avons pas pu tenir l’événement l’an dernier mais nous sommes de retour en janvier, ce dont vous trouverez l’information plus bas dans le présent Bulletin. Entre-temps, je souhaite remercier l’administratrice Brenda Reeve et son jury pour leur sélection des récipiendaires ainsi que son comité pour tout le travail accompli à préparer l’événement en présentiel qui se tiendra le 23 janvier au National Yacht Club de Toronto.
D’autre part, notre administratrice responsable de l’éducation, Barbara Byers, supervise la mise au point et la mise en œuvre de nos programmes qui sont commandités par Sécurité publique/Transports Canada, lesquels comptent actuellement les suivants :
- La Météo pour Naviguer (dont vous pouvez télécharger l’appli GRATUITEMENT)
- Débrouillardise de R-S
- La sécurité nautique qui s’exprime (SNS)/La recherche qui flotte
- SupeR-S avec les jeunes du Nord
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Fin plaisancier.
Je remercie Barbara, la société Playsafe Productions et le reste de son équipe pour ces programmes et pour les nombreux autres qu’ils ont mis en œuvre au fil des dernières années. Si vous souhaitez en savoir davantage sur ces programmes, écrivez-moi à chair@csbc.ca.
Depuis la mi-septembre, j’ai assisté à six différentes réunions/conférences, toutes liées à la sécurité nautique, quoique chacune à sa façon. Le CCSN reste ainsi impliqué et au courant quant à ce qui se passe tant au Canada qu’aux États-Unis. Tous les événements ont été virtuels. Ainsi, depuis le 26 septembre, j’ai pu interagir avec les organisations suivantes en réunion de conseil d’administration, en assemblée annuelle, en séminaire ou en symposium : le National Safe Boating Council (conseil national de la sécurité nautique des É-U), le Conseil canadien de la sécurité nautique, les Escadrilles canadiennes de plaisance, le Conseil consultatif maritime canadien (CCMC — Transports Canada), le Comité permanent sur la navigation de plaisance (TC) et le Conseil consultatif national sur la navigation de plaisance (CCNNP — Transports Canada).
Tout cela représentait beaucoup de matière à glaner mais on ne m’accorde pas tant d’espace que ça pour tout résumer. Voici donc quelques points saillants, présentés sans ordre particulier.
- Statistiques — Peu importe de quelle réunion il s’agit, la cruelle réalité, c’est que les statistiques d’accidents et de mortalité persistent et signent en continuant d’augmenter avec la croissance continue du nombre de nouveaux adeptes.
- Selon les statistiques de 2020 de la Garde côtière américaine sur le nautisme, la consommation d’alcool s’avère le premier facteur contributif aux morts.
- Le tout premier point mène évidemment à des discussions sur le port du gilet de sauvetage, son harmonisation, qui doit le porter, l’entretien des gilets gonflables, le port obligatoire et toute une panoplie de divers problèmes concernant les gilets de sauvetage.
- L’environnement continue de faire figure importante dans bon nombre de discussions dont l’effet sur nos voies navigables et sur tout ce qui se trouve sur elles et en elles, en particulier la vie marine.
- L’une des pages tirées du livre de l’environnement est celle du problème des épaves et des navires abandonnés… un problème mondial. Plus que jamais, les autorités des niveaux national et provincial y voient. Des mesures proactives sont en voie de former la clé dans certains cas.
- On ne peut trop insister sur l’éducation. C’est un élément de discussion et d’action pratiquement partout où je vais. Il ne s’agit pas seulement de l’éducation des usagers des voies navigables mais aussi de l’éducation des instructeurs afin de s’assurer que le bon message est véhiculé.
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L’utilisation de dispositifs de signaux de détresse visuels électroniques, en remplacement des signaux de détresse pyrotechniques, fait désormais partie de la politique s’appliquant à bord d’embarcations de plaisance. Un dispositif de signal de détresse visuel électronique (DSDVe) peut ainsi servir à la place de toutes fusées à parachute, fusées à étoiles multiples, fusées à main ou lampes de poche étanches approuvées si :
- un signal fumigène se trouve à bord pour les alertes de jour et si
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un organisme d’homologation de produit a déterminé que le DSDVe soit répond aux exigences de la norme 13200.0 de la Radio Technical Commission for Maritime Services (RTCM) des États-Unis, soit a été approuvé par la Garde côtière américaine.
- Les sports de pagaie, ou embarcations à propulsion humaine, continuent d’être un point de discussion en référence à beaucoup des points précédents… les statistiques, l’éducation, les voies navigables partagées, etc. Le plus récent problème concerne maintenant les embarcations de type planche de surf à hélice.
- Le problème de l’immersion en eaux froides s’applique sur la plupart des voies navigables du Canada et des É-U. Les interventions possibles font constamment l’objet de discussions et, bien sûr, la promotion des ateliers du CCSN sur l’immersion en eaux froides s’avère toujours pertinente.
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L’actualisation de frais d’utilisation se poursuit dans le cadre des systèmes de délivrance des permis d’embarcation de plaisance (PEP) et des Cartes de conducteur d’embarcation de plaisance (CCEP).
- L’émission de bruit des embarcations, en particulier sur de petits lacs, continue d’être matière à discussion.
- L’importance des médias sociaux a été soulignée partout comme étant une manière efficace de diffuser le message dans le monde changeant d’aujourd’hui.
Comme vous pouvez le constater, beaucoup de tout cela comprend des éléments des cinq messages clés du CCSN en matière de sécurité nautique :
- Portez votre gilet de sauvetage
- Naviguez sobres
- Suivez un cours de navigation
- Soyez prêts — Vous et votre embarcation
- Prenez garde aux eaux froides
Avant de terminer, je tiens à vous remercier pour votre soutien continu du Conseil canadien de la sécurité nautique : tant l’adhésion de groupes que de particuliers a augmenté cette année. Aussi, un gros merci à notre commanditaire principal Stearns. De même, merci à vous toutes et tous qui assurent la promotion et la préconisation du message du nautisme sécuritaire et responsable. Ce n’est pas uniquement au CCSN que revient la nécessité de réfléchir à la sécurité nautique et de la promouvoir : c’est à tout le monde, tant au Canada qu’à l’international.
Aussi, je sais que la rédactrice en chef de notre Bulletin voudrait possiblement supprimer mon présent énoncé mais je souhaite néanmoins remercier l’administratrice Jean Murray pour ses efforts exceptionnels à produire les Bulletins et les Express!Eau du CCSN, tous professionnellement présentés. Merci, Jean.
En vous souhaitant toutes et tous une Joyeuse et sécuritaire saison des fêtes.
Joe
Joe Gatfield
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Prix canadiens de la sécurité nautique (dits CASBA)
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Le comité des Prix CASBA s’est réuni et a sélectionné les récipiendaires de cette année. Vous nous avez manqué l’an dernier et nous souhaitons vous accueillir à nouveau, soit à notre événement en présentiel, lequel célébrera ainsi deux années d’excellence. Joignez-vous à nous le dimanche 23 janvier 2022 au National Yacht Club de Toronto pour entendre parler des héros et héroïnes qui méritent une reconnaissance spéciale dans les domaines de la sécurité nautique et de l’intendance environnementale. Vous trouverez plus d’information, y compris sur l’inscription, sur notre site Web www.csbc.ca sous Événements.
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Plus de plaisanciers, plus de besoins
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Êtes-vous à la recherche d’une cause louable à soutenir en 2022? Si vous n’êtes pas déjà membre du Conseil canadien de la sécurité nautique, pourquoi ne pas envisager le devenir? L’adhésion est offerte tant aux particuliers qu’aux organisations. Le nombre de nouveaux adeptes de plaisance s’est considérablement accru, en grande partie en raison de la COVID-19. Par conséquent, il y a plus de besoins que jamais pour les programmes tenus en haute estime qu’offre le CCSN en matière de sécurité nautique. Toutefois, nous ne pouvons y arriver qu’avec votre soutien. Pour jeter un coup d’œil à l’adhésion au CCSN et à ses avantages, y compris une réduction de 40% sur l’ensemble des gilets de sauvetage Stearns et des produits Coleman, allez à https://csbc.ca/fr/a-propos-du-ccsn/adhesion
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Normes de gilets de sauvetage en Australie
Par l’envoyé spécial du CCSN, Peter Hopkins, de l’organisme d’État Marine and Safety Tasmania
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L’été approche à toute vitesse ici et, alors que je m’assoie pour écrire le présent article, un système dépressionnaire fait son chemin par le détroit de Bass et apporte de la pluie abondante sur la côte est de la Tasmanie.
Ce mois-ci, trois années sont passées depuis ma dernière visite au Symposium du Conseil canadien de la sécurité nautique qui avait lieu à Victoria (C-B). Quelle ville sensationnelle et quel merveilleux groupe de gens ma femme Lisa et moi avons rencontré lors de notre séjour! Vous vous souvenez peut-être que ma présentation était axée sur les accidents mortels en Tasmanie ainsi que sur nos préoccupations à propos des gilets de sauvetage gonflables et de certains aspects des normes australiennes que l’organisme d’État Marine and Safety Tasmania envisageait de faire changer.
À mon retour du Canada, nos préoccupations ont été ajoutées à l’ordre du jour de la réunion de novembre du groupe d’éducation en sécurité nautique Australian New Zealand Safe Boating Education Group (dit ANZSBEG). Ce groupe représente l’ensemble des États et Territoires d’Australie, les sociétés de sauvetage Surf Life Saving Australia et Royal Life Saving et il comprend des membres de la Nouvelle-Zélande dont Baz Kirk que vous connaissez bien au CCSN.
Nous avons discuté de préoccupations concernant certains aspects des normes en vigueur, puis on m’a demandé de préparer une proposition des changements recommandés à l’intention de l’organisme de normalisation Standards Australia. La proposition a finalement été soumise pour examen à l’organisme au milieu de 2019, puis le comité s’est réuni à nouveau pour se pencher sur les changements.
À la suite de nombreuses réunions virtuelles depuis 2019, les changements ont été soumis à la consultation publique en août de 2020. Le comité s’est réuni cette semaine pour considérer les commentaires du public. Bien que des changements mineurs aient été apportés, l’esprit de l’ensemble des recommandations de la proposition a été accepté.
L’un des problèmes, c’était le peu d’uniformité qu’il y avait parmi les différentes marques quant aux marquages et à l’entretien. Aux yeux des consommateurs, c’était peu clair. Certaines marques ne précisaient même pas si le gilet de sauvetage fonctionnait manuellement ou automatiquement – ce qui n’était clairement pas acceptable. La proposition a recommandé que certains marquages soient rendus uniformes au point même de fabrication, et ce, pour toutes les marques. Il s’agit des marquages suivants (ici traduits) :
- « Pour une performance optimale, ajuster fermement et utiliser la sangle d’entrejambe »
- « Tirer pour gonfler »
- « Avant l’utilisation, ne revêtir qu’après vérification »
Ces marquages seraient imprimés sur l’extérieur du gilet de sauvetage, à l’avant, et ce, de toutes les marques. Les intervalles d’entretien par des fournisseurs agréés variaient aussi considérablement parmi les fabricants. La recommandation était de vérifier soi-même annuellement, puis de faire vérifier par un fournisseur agréé du service aux trois ans. À nouveau, c’est l’uniformité qui importait pour le consommateur.
Nous savons tous que les sangles d’entrejambe améliorent considérablement la performance d’un gilet de sauvetage. Grâce aux changements proposés, il sera dorénavant obligatoire que les gilets de sauvetage de catégorie 150 et plus soient dotés de sangles d’entrejambe dès la fabrication, comme les gilets de sauvetage pour enfants. Un autre changement important, c’est que les gilets de sauvetage de catégorie 150 et plus devront subir les épreuves dans l’eau avec des sujets portant des vêtements et non pas avec des nageurs portant un maillot de bain. Un autre problème majeur était celui des bouteilles de CO qui se détachent. Le changement aux normes comprend désormais une section précisant que le cylindre de gaz doit être conçu de manière à ne pouvoir se détacher qu’au moyen d’un minimum de deux gestes manuels consécutifs.
Ces changements donneront définitivement des résultats dans les années à venir en matière de sécurité des utilisateurs de gilets de sauvetage répondant aux normes australiennes.
Je regrette de ne pas avoir pu assister à votre récente conférence virtuelle. J’aime à croire qu’elle a connu un énorme succès. J’offre mes meilleurs vœux à l’ensemble des membres du CCSN. Votre grand pays nous manque, à ma femme et moi. Avec l’approche de l’été ici, j’ai hâte de pêcher la langouste et de naviguer sur la côte est de la Tasmanie!
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Célébrez le 25e anniversaire du Sommet international de la sécurité nautique et aquatique qui se tiendra du 13 au 16 mars 2022 à l’hôtel Hyatt Regency Dulles situé juste à l’extérieur de Washington D.C. Inscrivez-vous (en anglais) à https://www.ibwss.org/register/
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