Février 2021
BULLETIN DU CCSN, FÉVRIER 2021
Dans le présent numéro

  • Message du président
  • Prix canadiens de la sécurité nautique (CASBA)
  • Adhésion au CCSN – il est temps de renouveler
  • Nouveau! Atelier Zoom sur l’immersion en eaux froides
  • La sécurité nautique qui s’exprime
  • Nouveau ministre des Transports
  • Partenariat en R-S avec des communautés côtières autochtones en C-B et dans les T.N.-O
  • Aperçu : Le partage de bateaux en croissance
  • Rapport annuel sur la R-S en Nouvelle-Zélande
  • Ces bateaux que nous adorons
  • En bref
Message du président
Joe
Au moment où je vous écris, notre pays voisin et nos amis ont tourné une page de l’histoire sur divers fronts. De tels moments historiques résultent tous de nos démocraties et de notre capacité à tracer la voie de notre avenir. Il y a eu de nombreux points saillants au fil de la journée alors que participaient de multiples personnes allant d’un très jeune âge jusqu’à l’âge d’or. La journée a été marquée de considérations juridiques, de traditions et de changement et elle a ultimement mené à la célébration d’une tradition plus que bicentenaire. Au moment où je vous écris, nous sommes aussi à persévérer à travers la pandémie et les confinements que beaucoup trouvent inhabituels et souvent ardus. Ce dont il nous faut prendre conscience, c’est que nous resterons forts en ces temps difficiles et que nous aussi allons tourner notre page de l’histoire, réussir à revenir aux épreuves de 2020-21 et à célébrer à nouveau nos traditions et notre camaraderie. Au fil de la dernière année, le CCSN n’a perdu de vue aucune de ses traditions ni aucun des programmes qu’il offre… Ils peuvent avoir pris une allure différente mais leur message demeure le même : celui du nautisme sécuritaire et responsable.
Alors que nous approchons des derniers stades de l’hiver et, avec un peu de chance, de la sortie des divers confinements dans lesquels beaucoup se trouvent, le CCSN a été très actif. Sans pouvoir se réunir face à face, les membres de votre comité de direction et de votre conseil d’administration, grâce à la technologie, n’ont pas ralenti le rythme. Les réunions se poursuivent, et ce, avec une participation et un enthousiasme admirables. J’irais même jusqu’à dire que nous tenons probablement plus de réunions que par le passé. Bien que le gala des Prix canadiens de la sécurité nautique (aussi connus par leur acronyme anglais « CASBA ») n’ait pas eu lieu cette année, il est toujours prévu l’année prochaine et nous vous encourageons à soumettre des candidatures. À cet effet, je vous invite à lire l’article du présent Bulletin.
D’autre part, nous avons créé un nouveau sous-comité, soit le Sous-comité de production de recettes et de positionnement de marque. Ses membres ont des formations variées et ils se réunissent régulièrement. Tous les programmes de sécurité nautique présentés dans les Bulletins précédents sont en bonne voie et l’équipe de PlaySafe poursuit son excellent travail tout en contribuant considérablement aux ressources du CCSN dans l’ensemble. En résumé, le CCSN, tel que mentionné ci-dessus, reste fort et il demeure engagé en ces temps d’adversité.
Bien que le CCSN ait réussi à fonctionner à coût réduit cette dernière année tout comme il le pourra dans un avenir prochain, il y a des coûts indirects de base qui sont liés à la diffusion continue de notre message de nautisme sécuritaire et responsable, qu’elle se fasse en personne ou virtuellement. Je profite donc de la présente occasion pour remercier Stearns/Coleman pour son soutien continue du Conseil canadien de la sécurité nautique. Nous touchons un grand nombre de particuliers et de groupes par l’entremise de notre travail et, grâce au soutien de Stearns/Coleman, nous sommes en mesure de poursuivre la diffusion de nos cinq messages-clés :

  1. Portez votre gilet de sauvetage
  2. Naviguez sobres
  3. Suivez un cours de navigation
  4. Soyez prêts — Vous et votre embarcation
  5. Prenez garde aux eaux froides

MERCI, Stearns/Coleman! Membres du CCSN : n’oubliez pas de profiter des avantages qui vous sont offerts par votre adhésion.
Cette dernière année, le nautisme est devenu la façon que beaucoup de particuliers et de familles ont trouvée pour prendre des vacances sédentaires dans la région de leur domicile et ainsi de faire quelque chose d’acceptable en plein air comme bulle familiale. Les ventes d’embarcations de toutes sortes — à moteur, à voile et à propulsion humaine — ont monté en flèche. Ce n’est pas le cas seulement au Canada alors que les É-U rapportent le même phénomène et que nous avons appris de nos organisations partenaires que c’est également le cas dans beaucoup d’autres pays. Tant en séminaires qu’aux séances du Conseil consultatif maritime canadien, nous entendons l’appel à « Éduquer, éduquer, éduquer ». Le CCSN s’est fait proactif en réponse à cet appel et cherche à joindre divers groupes et organismes pour faire reconnaître par tous le nombre de nouveaux adeptes de nautisme à l’échelle du pays. Notre Symposium annuel d’automne portera justement sur thème de « Bienvenue aux nouveaux adeptes de nautisme : comment pouvons-nous vous être utiles? ». C’est à nous toutes et tous qu’incombe la responsabilité de voir au nautisme sécuritaire et responsable et, quel que soit le rôle ou la position que vous tenez, veuillez svp garder cela à l’esprit comme priorité à l’exemple du CCSN qui en a définitivement fait une priorité.
Ces derniers temps, beaucoup d’entre vous avez reçu votre avis de renouvellement de l’adhésion et j’espère que vous avez ainsi renouvelé votre soutien aux efforts du CCSN : nous avons besoin de votre soutien comme particulier ou organisation/entreprise afin de maintenir non seulement la diffusion des messages du CCSN mais aussi l’influence que nous avons sur la sécurité nautique au Canada. Aussi, de nouveaux membres sont toujours les bienvenus! Voyez ci-dessous pour de plus amples renseignements sur l’adhésion.
En dernier lieu, merci au conseil d’administration du CCSN, à nos partenaires et à nos commanditaires : nous vos sommes grandement reconnaissant de vos efforts, de votre engagement et de votre contribution. Merci pour votre soutien. Quant à ceux et celles qui s’intéressent à soutenir le CCSN ou à s’y impliquer, veuillez svp communiquer avec le président sortant John Gullick à [email protected].
N’oubliez pas : La chose la plus satisfaisante dans la vie est d’avoir pu donner une grande partie de soi-même aux autres.
Respectueusement,


 Joe

Joe Gatfield
Prix canadiens de la sécurité nautique (CASBA) 
Pour la communauté canadienne de nautisme, janvier est synonyme du Salon nautique de Toronto et des Prix canadiens de la sécurité nautique (aussi connus par leur acronyme anglais « CASBA ») qui honorent et célèbrent la contribution de nos lauréates et lauréats envers la sécurité nautique et l’intendance environnementale. Regrettablement, la COVID-19 a signifié que nous ne puissions pas nous réunir en personne cette année et le CCSN a donc reporté la cérémonie des CASBA à 2022. Bien sûr, l’importance de la sécurité nautique demeure, ce qui a été souligné par la croissance fulgurante du nautisme au cours de la dernière année alors que de plus en plus de gens sortent sur l’eau. Un tel état des lieux se réflète dans le thème du Symposium virtuel du CCSN de cette année, lequel se tiendra le 1er octobre : Bienvenue aux nouveaux adeptes de nautisme : comment pouvons-nous vous être utiles?

Lorsque vous serez sur l’eau cette année, gardez l’œil ouvert pour des gens et des organisations qui contribuent sensiblement à la sécurité nautique et à l’intendance environnementale, puis soumettez leur candidature pour l’un des Prix CASBA! Nous acceptons les nominations en tout temps. Les catégories de prix sont les suivantes :

  • Professionnel nautique de l’année
  • Meilleur bénévole se consacrant à la sécurité nautique
  • Sauvegarde de l’environnement
  • Prix de l’industrie maritime
  • Meilleure initiative de sécurité nautique
  • Meilleure contribution des médias à la sécurité nautique
  • Sauvetage de l’année Stearns
Adhésion au CCSN – il est temps de renouveler
Nous avons besoin de votre soutien!

Vous connaissez notre mission — promouvoir le nautisme sécuritaire et responsable partout au Canada. La dernière année a vu une augmentation considérable du nombre d’adeptes de nautisme et particulièrement de nouveaux adeptes de toutes sortes d’embarcation — à moteur, à voile et à propulsion humaine. L’année 2021 se révélera sans doute semblable. Ainsi, « Au soutien de votre sécurité continue sur l’eau » devient plus important que jamais.

À cet effet, les avis de renouvellement de l’adhésion ont récemment été envoyés aux membres actuels du CCSN. Si vous êtes déjà membre, veuillez svp considérer renouveler dès maintenant. Si vous n’êtes pas membre, nous avons besoin de votre soutien afin de pouvoir continuer à diffuser les nombreux programmes très louables du CCSN. Ce n’est qu’avec vous que nous pourrons y arriver!
C’est facile de renouveler son adhésion. Allez à https://csbc.ca/fr/a-propos-du-ccsn/adhesion
Nouveau! Atelier Zoom sur l’immersion en eaux froides!
Il est toujours temps de s’inscrire à la toute première version Zoom du CCSN de notre atelier sur l’immersion en eaux froides, qui aura lieu le mardi 23 mars et le jeudi 25 mars, de 20 h à 22 h 30 HNE. Donné par le docteur en physiologie Gordon Giesbrecht (alias « Professeur Popsicle »), c’est une aubaine à seulement 50 $.
 
Soyez en sécurité à proximité des eaux froides cette année! Inscrivez-vous à l’atelier sur l’immersion en eau froide.
La sécurité nautique qui s’exprime
À l’automne de 2020, le Conseil canadien de la sécurité nautique lançait sa deuxième campagne La sécurité nautique qui s’exprime (SNS). Il s’agit d’un programme national de faire-savoir en matière de sécurité nautique, lequel utilise des expériences de réalité augmentée transmises au moyen d’affiches, de médias sociaux et d’autres organes publicitaires traditionnels. Au moyen d’un appareil portatif — téléphone cellulaire, iPad, etc. — la réalité augmentée donne vie aux messages de sécurité en transmettant des vidéos, des présentations interactives et d’autres expériences virtuelles, ce qui rehausse considérablement le message original.
C’est le thème de la prise de conscience des eaux froides qui a été retenu pour cette deuxième campagne de la SNS puisque les messages de sensibilisation aux eaux froides sont pertinents à l’automne, à l’hiver de la Colombie-Britannique et d’autres régions de nautisme à longueur d’année ainsi qu’au printemps à l’intention des plaisanciers du tout début de saison. La matière de cette campagne inclut la préparation aux effets d’une immersion accidentelle en eaux froides, des conseils sur la façon de réduire l’installation de l’hypothermie ainsi que des stratégies d’autosauvetage. Le programme est partageable et nous vous encourageons à y jeter un coup d’œil et à et le diffuser abondamment à vos propres communautés afin de prendre de l’avance envers la prochaine saison de nautisme.
Cliquez ici pour télécharger et imprimer l’affiche ci-dessus, pour en savoir plus et pour partager l’information avec votre communauté.
Un autre volet de la campagne d’ensemble de la SNS, c’est un nouveau site Web de « référentiel » qui a été créé tant pour le public que pour les parties prenantes de la sécurité nautique afin de pouvoir accéder au matériel, de le visualiser et de le télécharger aux fins de leur propre faire-savoir. Reflet de l’amusement et du plaisir du nautisme, tant qu’il se pratique de manière sécuritaire et responsable, le site a été appelé profitezdunautisme.ca. Visitez-nous pour d’autres conseils de sécurité nautique!
Nouveau ministre des Transports
Le 12 janvier, le premier ministre a annoncé qu’Omar Alghabra a été nommé ministre des Transports. Quant à Marc Garneau, il a été nommé ministre des Affaires étrangères. L’honorable Omar Alghabra | Premier ministre du Canada (pm.gc.ca)

Voyez la lettre de mandat actualisée du ministre ici , laquelle est en supplément à celle de décembre 2019. Ni l’une ni l’autre ne comprend toutefois d’engagements précis envers la sécurité nautique.

Lettre de mandat supplémentaire du ministre des Transports | Premier ministre du Canada (pm.gc.ca)

Partenariat avec des communautés côtières autochtones en C-B et dans les T.N.-O pour améliorer la recherche et le sauvetage
Dans le cadre du Plan de protection des océans, le gouvernement du Canada travaille en partenariat avec les communautés côtières autochtones en vue d’améliorer la sécurité maritime et la navigation responsable pour protéger le milieu marin du Canada.

Dans le cadre de ce plan de 1,5 milliard de dollars, la Garde côtière canadienne a lancé en 2017 le Programme pilote de bénévolat des bateaux communautaires autochtones. Dans le cadre de ce programme, les communautés reçoivent des fonds pour acheter des bateaux et de l'équipement, afin d'améliorer leur capacité de sécurité maritime en tant que membres de la Garde côtière auxiliaire canadienne.

Le 6 novembre, dans le cadre de la troisième année du programme, la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne a annoncé 312 815 $ pour la Nation Nisga’a et 214 156 $ pour la Nation Ahousaht pour que chacune puisse acquérir un bateau de recherche et sauvetage, ainsi que l’équipement connexe pour les communautés en Colombie-Britannique. La ministre a aussi a annoncé un financement de 255 178 $ pour Hay River, en vue d’acheter un bateau de recherche et sauvetage, de même que l'équipement connexe, et 276 632 $ pour Inuvik, pour l'achat d'un bateau de recherche et sauvetage et d'un radeau de sauvetage.

Grâce à ce nouvel équipement et à la formation, les membres auxiliaires sont mieux équipés et préparés pour intervenir en cas d’urgences maritimes sur les eaux qu’ils connaissent bien, ce qui contribue mieux à renforcer la sécurité de leurs communautés, ainsi que des eaux et des côtes environnantes. 

La Garde côtière auxiliaire canadienne est un organisme national à but non lucratif qui compte 4 000 membres bénévoles ayant accès à 1 100 navires, qui renforcent la capacité d'intervention du gouvernement du Canada en matière de recherche et sauvetage maritimes. La Garde côtière canadienne finance la Garde côtière auxiliaire par le biais d'un programme de contribution totalisant 7,7 millions de dollars par an. La Garde côtière auxiliaire répond à environ 25 % des appels à l'aide en mer chaque année, offrant un service qui permet de sauver souvent des vies.

Pour plus de détails, cliquez ici

Aperçu : Le partage de bateaux en croissance
L’article suivant est extrait du Rapport de participation du sondage national sur la sécurité en navigation de plaisance qu’a mené la Garde côtière des É-U (USCG), octobre 2020. La publication du rapport est prévue sur le site Web de la USCG en temps opportun.
La propriété partagée et des options innovatrices de location rendent la propriété et l’utilisation d’un bateau plus abordables et pratiques qu’auparavant. Ainsi, des dispositions de partage de propriété s’avèrent une option de plus en plus populaire tant pour réduire les coûts (p. ex. le prix d’achat, les frais d’entretien) que pour améliorer la commodité de la propriété d’un bateau. Les propriétaires communs ou copropriétaires paient une partie du prix d’achat du bateau, puis ils partagent entre eux les frais de maintenance et d’entreposage. En retour, chaque propriétaire (particulier, famille, entreprise) a droit à une proportion de l’utilisation (souvent quelques semaines au fil de l’année). Un avantage additionnel, c’est que bon nombre des entreprises/syndicats principaux de copropriété permettent aux nouveaux propriétaires communs potentiels de mettre les bateaux à l’essai avant de s’engager à acheter une part. Le partage d’un bateau entre multiples propriétaires réduit les coûts en continuant de permettre aux parties prenantes de nombreuses semaines de nautisme. En sus des compagnies de propriété commune, il y a une croissance considérable de clubs qui offrent à leurs membres l’occasion d’utiliser divers types de bateaux à différents moments de l’année. Les tarifs sont basés sur la durée et sur la période de l’année qu’un type particulier de bateau est utilisé. Tant les fabricants de bateaux que les associations de plaisance appuient et encouragent activement les services de partage de bateaux.
De même, le CCSN a appris, dans le cadre de ses discussions avec le ministère des Transports de la Nouvelle-Galles du Sud au sujet de l’actualisation de son Plan de sécurité maritime, que le partage de bateaux est aussi en croissance dans cette partie de l’Australie.
Rapport annuel sur la R-S en Nouvelle-Zélande
Sauvetage sur la côte Nord dans le golfe de Hauraki, Auckland (réf. photo : Garde côtière de Nouvelle-Zélande)
Bénévoles de la Garde côtière de Papakura, Auckland (réf. photo : Garde côtière de Nouvelle-Zélande)
Réf. photo : Forces de défense de Nouvelle-Zélande
Le rapport annuel du Conseil néo-zélandais de recherche et sauvetage, couvrant de juin 2019 à juin 2020, est maintenant disponible (en anglais) et s’avère intéressant à lire. En voici quelques points saillants :

  • 12 831 personnes s’impliquent dans le secteur de R-S de la N-Z (maritime 8 038, terrestre 3 897, aérien 312 et soutien coordonné 384)
  • L’aire de R-S de la N-Z est l’une des plus vastes du monde avec une superficie de plus de 30 millions de kilomètres carrés. Les autorités de R-S de la N-Z viennent aussi en aide aux pays voisins des îles du Pacifique, ce qui fait augmenter l’aire à 70 millions de kilomètres carrés
  • Entre juin 2019 et juin 2020, les autorités de R-S de la N-Z sont intervenues dans 2 246 incidents dans l’aire de R-S de la N-Z et dans 40 autres dans les aires voisines
  • En réponse à l’appel du gouvernement de la Nouvelle-Zélande à « s’unir contre la COVID-19 », l’organisme de R-S de la N-Z (NZSAR) a participé à une campagne conjointe de communication pendant la période de niveau d’alerte élevé pour diffuser des messages clairs au public : respectez les règles et évitez toutes activités pouvant involontairement vous faire avoir besoin de services d’urgence
  • En juillet 2020, le ministre des Transports a annoncé un investissement de 58 millions $ NZ en R-S et en services de sécurité aquatique pour les quatre prochaines années. Un vaste éventail de projets et d’initiatives est ainsi prévu dont les éléments communs comptent le soutien et la formation des bénévoles, la santé et sécurité, le bien-être, la collaboration interorganisations, les améliorations technologiques, les communications et l’innovation, la formation en R-S et la préparation opérationnelle de la R-S.
Ces bateaux que nous adorons
Voici une série en continu, conçue pendant les sombres premières journées des restrictions entourant la COVID-19, dans laquelle des administrateurs et administratrices du CCSN ainsi que des chargés et chargées de projet partagent ce qu’ils et elles adorent à propos de bateaux et de nautisme. Nous formons ensemble une communauté, engagée à rester solidairement en sécurité sur l’eau.
Ian Gilson, administrateur du CCSN
Pour moi, le bateau idéal devait pouvoir satisfaire 3 critères principaux : en premier lieu, me permettre de répondre à l’appel persistant de l’eau. En deuxième lieu, il devait pouvoir facilement contenir ma famille de 5 et, en dernier lieu mais d’égale importance, satisfaire mon envie de voir du pays. Cela m’a mené, en 1996, à faire l’achat d’un Sea Ray 1991 de 21 pieds à proue ouverte et d’une remorque tandem.

Ma famille et moi adorons pouvoir charger le bateau et la voiture de matériel de pêche, de jouets aquatiques et de provisions diverses afin de simplement partir pour la journée, pour la fin de semaine ou même plus longuement. Le fait de pouvoir remorquer un bateau vous permet d’aller à la découverte de merveilleux panoramas sur de nombreuses voies navigables du Canada, que ce soit pour y croiser, pêcher, faire du ski ou de la planche nautiques ou simplement pour mettre une ligne à l’eau dans la solitude d’un mouillage désert. Aussi, une part énorme de notre plaisir d’ensemble, c’est de se faire de nouvelles amitiés avec des gens qui partagent votre passion autour d’un feu de camp, d’une marina ou simplement en attrapant une bouchée dans le petit restaurant d’un village pittoresque.

Je vous mets donc au défi de faire un pacte avec votre famille à l’effet que, une fois que la COVID-19 se trouvera enfin derrière nous, vous sortirez vos cartes marines et partirez en quête de nouveaux souvenirs.
Michelle McShane, administratrice du CCSN
Il y a dans ma cour une remorque chargée de canots et couverte de neige. Nous sommes en janvier et ces jours-ci, nous patinons sur le lac se trouvant de l’autre côté du chemin — le petit lac sur lequel nous allons souvent donner quelques coups de pagaie trois saisons par année. Ces canots n’appartiennent pas à ma famille, ils font partie de la flotte de notre commission scolaire qui comprend un vaste programme d’enseignement de plein air pour lequel mon mari travaille. Au fil d’une année typique, ces canots parcourent des milliers de kilomètres en un été, remplis d’élèves âgés de 12 à 18 ans rendus à divers stades de leurs propres parcours de pagaie. Ces canots se trouvent actuellement dans ma cour car, malheureusement, ils n’ont pas vu beaucoup d’eau cette année alors qu’ils ont besoin d’un peu d’amour. Ainsi, bien que mon mari n’ait pas passé les 10 derniers mois à faire sortir les élèves en plein air, il passe du temps à faire des réparations mineures à ces canots.

Le canot. Voilà le bateau que j’adore. Pas un canot en particulier (bien que j’aie énormément apprécie le canot léger de Kevlar que j’ai eu le plaisir de pagayer et transporter l’été dernier lors d’une excursion de 8 jours dans le parc provincial de Killarney en Ontario). J’ai été initiée au canot à l’âge de 12 ans, par un garçon (en fait, par un homme à vrai dire… le copain de ma mère à l’époque) et j’étais accro à jamais. J’ai eu la chance, tant à l’école élémentaire que secondaire, d’avoir des profs qui ont vu une étincelle et qui m’ont trouvé des programmes à suivre.

Après quelques étés à faire des voyages de canot avec ma famille, j’ai pris quelques cours à une station de plein air (où j’ai appris que nous faisions tout mal!). Je me suis éventuellement trouvé un emploi comme guide de voyage de canot à un camp d’été, ce qui m’a fait découvrir le plaisir d’enseigner et d’initier les autres à mon amour du canot et des excursions de camping dans l’arrière-pays. J’ai passé plusieurs étés à guider des voyages de canot, puis je me suis éventuellement mariée, j’ai acheté une maison et eu des enfants. Le canot m’a mené à cette vie que je n’avais jamais imaginée alors qu’enfant, je grandissais à Toronto. Le canot m’a permis d’explorer de nombreux lacs et rivières, de voir des ciels plein d’étoiles, d’entendre la complainte du huard et de trouver une force (tant mentale que physique) que je n’avais jamais pensé pouvoir posséder. Mes fils sont à grandir dans des canots et j’ai aimé les voir ainsi grandir et explorer. Ils ont tous deux une confiance en soi que je n’avais pas à leur âge.

Lorsque je suis à pagayer dans mon canot, je laisse derrière moi les parties stressantes de la vie branchée. Tout ce qui importe alors, c’est chaque coup de pagaie. En glissant aisément sur l’eau, je peux remarquer toutes les petites choses qui m’entourent : le parfum de l’air, la manière que l’eau s’égoutte de la pale de ma pagaie, la chaleur du soleil, les sons de la simple vie. J’encourage donc toute personne à s’installer confortablement dans un canot, à prendre une pagaie en mains, puis à en tirer la pale dans l’eau — et voyez où cela vous mènera!
En bref
Le Règlement modifiant le Règlement sur les Restrictions visant l’utilisation des bâtiments (2018) a été publié le 9 décembre 2020 de la Partie II de la Gazette du Canada. La Gazette du Canada, Partie 2, volume 154, numéro 25 : Règlement modifiant le Règlement sur les restrictions visant l’utilisation des bâtiments

Dans le cadre de son projet Horizon, la Garde côtière de la Nouvelle-Zélande fusionne ses quatre entités régionales avec le noyau national. Cela permettra à l’organisation de tirer meilleur profit de ses dollars de bienfaisance, d’accroître son efficacité et son efficience, de s’occuper de la formation de plus en plus complexe ainsi que d’attirer et retenir les bénévoles, et ce, dans le contexte d’une baisse de près de 20 % du nombre de bénévoles au cours des six dernières années.

Le Sommet international de la sécurité nautique et aquatique de 2021 se tiendra virtuellement du 17 au 19 mai avec des séances quotidiennes de 13 h à 16 h HAE. Le CCSN travaille actuellement avec le National Safe Boating Council (NSBC, conseil national de la sécurité nautique des É-U), avec l’organisme d’État Maritime New Zealand et avec d’autres organisations de sécurité nautique afin de planifier une séance de Forum mondial à se tenir pendant le Sommet. L’inscription est gratuite. Plus d’information (en anglais) à Home - International Boating & Water Safety Summit (ibwss.org)