Bulletin trimestriel de l'ACPF - édition d'automne 

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Sommaire
Découvrez vos chercheurs
Bruce Coulman Ph.D. 
Université de la Saskatchewan
Lauréat du Prix du leadership 2015 de l'ACPF, M. Bruce Coulman est un chef de file du développement des plantes fourragères au Canada. Ce professeur et ancien directeur du Département de phytologie de l'Université de la Saskatchewan s'intéresse principalement à la sélection de graminées fourragères vivaces et de céréales fourragères annuelles et à l'agronomie fourragère.

Ses travaux au collège Macdonald de l'Université McGill, à l'Université de la Saskatchewan et à Agriculture et Agroalimentaire Canada ont contribué à la création et à l'enregistrement d'une vingtaine de cultivars fourragers.

L'ACPF a demandé à M. Coulman ce qu'il pense de la recherche actuelle sur les fourrages, ce qu'il entrevoit pour l'avenir dans ce domaine et ce à quoi il travaille en ce moment.

Vous pouvez lire toutes les questions et réponses ici. 
























Hyperliens

Saskatchewan Forage Council

Conseil québécois des plantes fourragères
Mot du président de l'ACPF
L'automne approche, et notre congrès annuel aura lieu bientôt lui aussi.

Chaque année, nous tenons notre congrès annuel dans une région différente, ce qui nous donne une belle occasion de prendre acte de la diversité de notre pays. Notre tout premier congrès avait eu lieu à Winnipeg. Or, après avoir fait le tour du pays, nous sommes de retour dans cette ville cette année, du 15 au 17 novembre, pour la 7e édition de notre congrès annuel, qui a l'enviable réputation d'être un « incontournable ». Le congrès de cette année a pour thème « Verts et prospères en 2016 ». En vous y inscrivant d'ici le 30 septembre, vous pourrez profiter d'un tarif réduit, mais ne tardez pas, car l'échéance aura tôt fait d'arriver. Pour vous inscrire ou obtenir de plus amples renseignements, consultez le site Web de l'ACPF.
 
Ceux et celles qui ont assisté au tout premier congrès constateront que l'organisation s'est développée. Je dois rendre hommage à notre premier directeur général, Wayne Digby, qui avec notre agente financière actuelle, Chris Yuzdepski, et quelques administrateurs enthousiastes et dévoués de tous les coins du pays ont tant contribué à l'envol de l'ACPF. Je tiens aussi à féliciter notre directeur général actuel, Cedric MacLeod, qui est en poste depuis à peine plus d'un an. Oui, il y a beaucoup à faire, mais nous disposons déjà de solides assises.
 
Étant donné l'importance de notre industrie, les nombreux secteurs que nous servons et l'activité économique que nous générons, nous avons certainement raison de célébrer l'industrie canadienne des fourrages. Notre industrie fait parler d'elle plus qu'avant, et l'opinion publique est de plus en plus sensibilisée à l'importance du rôle joué par les fourrages et les prairies, non seulement pour les exploitations agricoles, mais aussi pour les paysages de nos campagnes et leur contribution à la durabilité future.
 
Je vous encourage donc vivement à vous inscrire au congrès et à venir célébrer avec nous des producteurs « Verts et prospères en 2016 »

 
Ray Robertson, P.Ag.
Président de l'Association canadienne des plantes fourragères
Nouvelles de la Manitoba Forage and Grassland Association
Accélération du projet Aquanty de la MFGA pour le bassin de la rivière Assiniboine
Le Manitoba adopte officiellement un modèle de planification pour les sécheresses et les inondations
Les pièces du casse-tête se placent pour le projet de modélisation Aquanty de la Manitoba Forage and Grassland Association (MFGA) dans le bassin de la rivière Assiniboine.
 
« Le projet vise à produire de nouveaux outils de gestion du risque pour réduire l'impact des inondations et des sécheresses extrêmes sur les entreprises agricoles du bassin », explique Henry Nelson, vice-président de la MFGA et chef du projet Aquanty.
 
Depuis quelques années, des phénomènes météorologiques violents ont entraîné des pertes de récoltes et de propriétés et causé des dommages considérables aux infrastructures, ce qui s'est traduit par des demandes d'indemnisation sans précédent, débordant le cadre de l'assurance-récolte. En septembre, le ministère de l'Agriculture du Manitoba a annoncé son intention d'affecter 80 000 $ à ce projet de 1,7 million de dollars.
 
Selon M. Nelson, l'identification de mesures de prévention pourrait permettre de lancer des activités de prévention et d'atténuation des risques, toutes dans l'intention de réduire la nécessité de recourir à des programmes gouvernementaux d'aide aux sinistrés pour affronter ces catastrophes.
 
Le projet Aquanty de la MFGA portera sur les sous-bassins des rivières Assiniboine, Qu'Appelle et Souris, et étudiera plus en détail le bassin versant Birdtail situé dans le cours supérieur du sous-bassin de la rivière Assiniboine.

Objectifs
Le projet a deux grands objectifs : élaborer un modèle hydrographique personnalisé, convivial et intégré pour le bassin et produire par modélisation une évaluation détaillée de l'incidence des plantes fourragères vivaces, des prairies et des milieux humides sur les caractéristiques hydrologiques du bassin dans différentes conditions, allant des inondations aux sécheresses. Globalement, la MFGA espère que le projet sera d'une grande utilité pour modérer ou atténuer les risques d'inondation et de sécheresse. 
 
« Le modèle pourrait devenir une plateforme normalisée pour divers acteurs, y compris les différents ordres de gouvernement, les instituts de recherche et les ONG qui veulent réaliser des recherches et des analyses hydrologiques ciblées à de multiples échelles temporelles et spatiales dans le bassin de la rivière Assiniboine, avance M. Nelson. Des particuliers (p. ex. des agriculteurs) ou des entreprises (du secteur pétrolier et gazier, etc.) pourraient utiliser le modèle à une échelle beaucoup plus réduite, soit jusqu'à l'échelle d'un champ ou d'un terrain bien précis. » 
 
Titulaires de licence
À la fin du projet, qui doit durer deux ans, la MFGA et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) détiendront la licence du modèle final. La MFGA élabore actuellement une stratégie devant faire en sorte que tous les acteurs clés sachent qu'ils pourront utiliser le modèle pour prendre des décisions éclairées dans l'avenir.
 
« Le gouvernement du Manitoba est fier d'être associé à ce projet. Ce travail améliorera la compréhension scientifique des incidences des sécheresses et des inondations sur le paysage et des moyens à la disposition des agriculteurs pour prévenir et réduire au minimum ces incidences », a déclaré le ministre de l'Agriculture du Manitoba, Ralph Eichler.
 
Financement
Le projet de
1 732 300 $ est financé principalement par le volet recherche-développement des Initiatives Agri-risques d'AAC (1 145 800 $) et par Manitoba Agriculture (180 000 $). Le reste du financement viendra de partenaires et de partisans du projet sous forme de contributions en nature et en espèces.
Inscrivez-vous au congrès 2016 de l'ACPF

Le 7e congrès annuel de l'ACPF aura lieu à Winnipeg, du 15 au 17 novembre, sous le thème « Verts et prospères en 2016 »
L'Association canadienne pour les plantes fourragères est heureuse de vous convier à son 7e congrès annuel à Winnipeg, du 15 au 17 novembre. Vous pouvez maintenant vous inscrire à cet événement toujours intéressant qui montrera pourquoi le secteur canadien des cultures fourragères et des pâturages est un pilier de la croissance et du développement durables pour l'ensemble de l'industrie agricole.
 
Le thème de cette année, « Verts et prospères en 2016 », soulignera le rôle clé que jouent les gestionnaires de cultures fourragères et de pâturages en fournissant d'importants avantages environnementaux et économiques, d'un océan à l'autre.
 
Visite pré-congrès
Le congrès s'ouvre le 15 novembre sur une visite facultative à la ferme SG&R et à la ferme expérimentale de Manitoba Beef and Forage Initiatives. À la ferme SG&R, Ryan Boyd cultive 2 000 acres de grains et gère une exploitation vaches-veaux de 300 têtes en pâturage tournant depuis plus de 10 ans.

Il essaie divers mélanges fourragers annuels depuis 4 ans pour voir lesquels conviennent le mieux à son régime de pâturage. MBFI est un centre d'innovation agricole qui fait de la recherche scientifique en vue de soutenir de précieux écosystèmes, d'améliorer la rentabilité des producteurs et de sensibiliser l'opinion publique aux enjeux des industries bovine et fourragère.

Pendant la visite, des porte-parole de MBFI présenteront les installations et quelques-uns de projets de recherche en cours.


Journée champêtre à la ferme expérimentale de Manitoba Beef & Forage Initiatives. 
Avec l'aimable autorisation de MBFI

Plus
 
Le congrès accueillera des exposants : entreprises et organisations qui offrent des produits ou services aux producteurs de fourrages et aux gestionnaires de pâturages ou porte-parole d'organismes de conservation ou d'aménagement du territoire agricole préoccupés par le recul constant de nos prairies. Une brochette de conférenciers vous entretiendra de sujets variés tels que la protection de l'environnement, la recherche, les systèmes d'agriculture durable et le développement des exportations de fourrages. Il y aura aussi des visites virtuelles d'exploitations agricoles de différentes régions du pays.
 
Un moment fort du congrès est le banquet au cours duquel l'ACPF remet son Prix du leadership commandité par New Holland à une personne, un groupe ou une organisation qui incarne ou appuie les buts de l'ACPF et dont le leadership dans le secteur des cultures fourragères et pâturages a des retombées d'une importance nationale ou internationale. Les candidatures pour le prix du leadership 2016 de l'ACPF doivent être soumises d'ici le 28 octobre 2016. Les formulaires de mise en candidature sont disponibles ici .
 
Le 7e congrès annuel de l'ACPF a lieu au Fairmont de Winnipeg, du 15 au 17 novembre. Le thème de cette année, « Verts et prospères en 2016 », souligne le rôle important que jouent les producteurs de fourrages et gestionnaires de pâturages du Canada en fournissant d'importants avantages environnementaux et économiques aux Canadiens d'un océan à l'autre. Économisez 75 $ en vous inscrivant avant le 30 septembre.
 
Pour en savoir plus, consultez le   site Web du congrès .
Appel à candidatures pour le Prix du leadership de l'ACPF

Nous annonçons avec grand plaisir que la société New Holland est une fois de plus commanditaire du prestigieux Prix du leadership de l'ACPF. Ce prix honore les personnes, groupes ou organisations qui incarnent ou appuient les buts de l'ACPF et dont le leadership dans le secteur des cultures fourragères et pâturages a des retombées d'une importance nationale ou internationale. 

Nous acceptons maintenant les candidatures pour le Prix du leadership de l'ACPF de 2016, et ce, jusqu'au 28 octobre 2016. Cliquez ici pour le formulaire de mise en candidature. 

La personne choisie sera avisée d'ici le 1er novembre 2016 et invitée à présenter une communication pendant le congrès de 2017 de l'ACPF. Elle pourra y parler de ses réalisations passées, de ses travaux actuels et de ses perspectives sur les défis à venir pour le secteur des fourrages et des pâturages. Une autre possibilité : le lauréat ou la lauréate pourra proposer la réalisation d'un projet original qui concerne et soutient le secteur (p. ex. vidéo, activité de vulgarisation scientifique ou autre démarche de communication).

Le lauréat ou la lauréate recevra un mémento et une citation soulignant ses réalisations, de même qu'une somme d'argent pouvant atteindre 6 000 $ pour le ou la défrayer des dépenses admissibles, par exemple les frais de déplacement associés à la présentation d'exposés au congrès de 2017 de l'ACPF et à d'autres rencontres pertinentes pour le secteur des fourrages et des pâturages.  
 
  Cliquez ici pour plus de précisions au sujet du prix du leadership de l'ACPF.
Nouvelles du marché
Une coopérative veut tirer parti des débouchés extérieurs pour le foin et les fourrages

L'Ontario Hay and Forage Co-operative a été constituée récemment pour établir et exploiter un double compacteur à foin. Elle compte faire le compactage, la mise en balles et l'exportation de foin de grande qualité à des marchés étrangers en croissance, et offrir des prix plus élevés aux producteurs de foin.
 
La coopérative veut proposer un produit haut de gamme aux acheteurs des secteurs du bétail et des équidés, tout en travaillant avec les producteurs ici au pays pour établir des séchoirs à foin dans les fermes. Elle se propose aussi de construire des installations pour compacter le foin en balles rectangulaires qui seront exportées dans des conteneurs de 25 tonnes.
 
En raison du climat souvent humide de l'Ontario, les agriculteurs sont généralement incapables de maximiser la production de foin de première qualité. Dans cette optique, il s'effectue de la recherche sur le séchage artificiel. Une entreprise locale a beaucoup travaillé à l'élaboration d'un système qui réduira notablement le temps de séchage et éliminera du coup une bonne partie des risques associés aux aléas de la météo. Le séchage artificiel jusqu'à l'obtention d'un niveau d'humidité idéal et l'entreposage à l'abri à l'intérieur amélioreront la qualité du foin et le rendront beaucoup plus attrayant pour les acheteurs étrangers.
 
Le compacteur envisagé pourrait traiter 100 000 tonnes de foin par an. Sa capacité réelle sera déterminée une fois que les débouchés extérieurs et le coût des équipements auront été calculés. D'après les estimations initiales de l'industrie, un compacteur double à la fine pointe de la technologie coûterait de 10 à 15 millions de dollars, en supposant que le séchage et l'entreposage se font à la ferme.
 
La coopérative prévoit de cibler des marchés extérieurs en croissance en Asie, au Moyen-Orient et dans l'Union européenne. Cette initiative est le fruit du travail réalisé dans le cadre du Forum de marketing de l'Ontario Forage Council (OFC) en vue de percer de nouveaux marchés pour le foin ontarien.
 
Structure de la coopérative
L'Ontario Hay and Forage Co-operative est une « coopérative de nouvelle génération », ce qui signifie que les producteurs auront à la fois le droit et le devoir de lui livrer du foin. Ses membres achètent pour 1 000 $ de parts et obtiennent en retour le droit de voter aux réunions.
 
Convention d'approvisionnement
Une convention d'approvisionnement à long terme pour la livraison d'un volume donné de foin d'une qualité spécifiée sera exigée. De plus, les producteurs membres devront consentir un investissement ponctuel dans des actions privilégiées de la coopérative selon le tonnage de foin qu'ils s'engagent à livrer. Les membres ne seront pas tenus de signer de convention d'approvisionnement ni d'acheter d'actions privilégiées tant que le prospectus de la coopérative n'aura pas été approuvé par la Commission des services financiers de l'Ontario.
 
Étude de faisabilité et plan d'affaires
La coopérative réalise une étude de faisabilité exhaustive pour déterminer la viabilité du projet, y compris la faisabilité financière du séchage du foin à la ferme et le rapport efficacité-coût des technologies de séchage. Elle collabore d'ailleurs avec des fabricants d'équipements des environs pour trouver les technologies de séchage offrant le meilleur rapport efficacité-coût.
 
La coopérative, en partenariat avec l'OFC, a reçu du financement de contrepartie du Programme CanAdapt et de Cultivons l'avenir 2 (Ontario) aux fins de la réalisation de l'étude et de l'élaboration d'un plan d'affaires.

La coopérative prend son envol et invite les producteurs à devenir membres. Pour en savoir plus, adressez-vous à Fritz Trautmansdorff (fritz@dunleafarms.com).


De concert avec l'Ontario Forage Council, la coopérative a commandité à St. Jacobs le 12 août une « journée des foins » qui a attiré environ 125 personnes.
Avec l'aimable autorisation de l'Ontario Hay and Forage Co-operative 

Avec l'aimable autorisation de New Holland

Message de New Holland
Les trois grands avantages du filet
Voici trois raisons solides d'utiliser du filet plutôt que du plastique ou du fil de sisal pour la mise en balle :

1. C'est plus rapide, ce qui améliore la productivité.

2. Comme l'emballage au filet est plus rapide que l'enrubannage et le ficelage, il y a moins de foin qui tombe de la botteleuse et donc moins de pertes.

3. Les balles enveloppées de filet qui sont entreposées à l'extérieur sur une surface bien drainée sèchent davantage et se dégradent moins que celles qui sont ficelées.
Portrait d'un producteur
Les van Oord soignent leur gestion des fourrages

Joas van Oord                                                           Avec l'aimable autorisation de Cultivating Communications

La quantité n'est pas nécessairement ce qui compte le plus à la ferme de Joas et Lisa van Oord, surtout lorsqu'il est question de l'alimentation des vaches.
 
Les van Oord exploitent une ferme d'environ 195 acres à Springfield, au Nouveau-Brunswick, à une quarantaine de kilomètres au nord de la capitale provinciale, Fredericton. Pour un quota de 75 kilogrammes, ils comptent un total de 95 vaches dont environ 55 en lactation. Le couple a acheté l'exploitation des parents de Joas, Maarten et Caroline, après avoir décroché des diplômes en agriculture et être revenu travailler à la ferme pendant quelques années.
 
Joas van Oord se rappelle qu'au moment où Lisa et lui ont repris la ferme familiale, en 2004, l'une de leur première préoccupation a été la gestion des fourrages. D'un régime à deux coupes, ils sont passés à des coupes aux 35 jours.
 
« Nous avions toujours visé la quantité et ensuite nous vendions notre excédent : 200 à 300 belles balles rondes, raconte Joas. Mais si on fait le calcul, ce n'est pas vraiment rentable. En fait, on payait pour produire toutes ces balles de foin. Alors on s'est dit : Oublions la quantité et concentrons-nous sur la qualité. Nous avons cessé d'attendre que le foin atteigne deux ou trois pieds de hauteur pour le couper. Nous y allons par périodes de 35 jours. Nous coupons le plus rapidement possible et nous tâchons de bien entreposer. Avec un bon entreposage, nous obtenons un produit idéal. »
 
Pour maintenir la qualité, il ne faut pas ensiler l'herbe s'il a plu; et si l'herbe est montée, on en fait du foin. Dès que les 35 jours sont écoulés, Joas et son père, qui continue de travailler à la ferme, coupent le plus vite possible. Le résultat est concluant dans l'étable : la production laitière s'est accrue.
 
Joas admet que la coupe aux 35 jours a demandé une certaine période d'adaptation. Avant ce changement, il épandait du fumier au printemps et à l'automne, mais aujourd'hui, il le fait après chaque coupe pour préserver les niveaux d'éléments nutritifs dans le sol. Par ailleurs, l'ensemencement en sol gelé fait maintenant partie de la routine. Joas affirme en outre que la rotation de 35 jours règle en bonne partie les problèmes de mauvaises herbes.
 
Selon lui, comme pour toute décision de gestion d'exploitation agricole, il est essentiel de compiler des données. Il faut tenir des registres de la production, analyser les données et cerner les aspects à améliorer, puisque, souligne-t-il, les agriculteurs ne peuvent pas gérer ce qu'ils ne mesurent pas.
Le point sur la recherche
De nombreux projets de recherche en cours grâce à des partenariats à MBFI
Manitoba Beef and Forage Initiatives (MBFI) est un excellent exemple de partenariat.
 
Fruit d'une collaboration entre le ministère de l'Agriculture du Manitoba, les Manitoba Beef Producers (MBP), Canards illimités Canada et la Manitoba Forage and Grassland Association (MFGA), MBFI est un centre d'innovation agricole qui fait de la recherche scientifique en vue de soutenir de précieux écosystèmes, d'améliorer la rentabilité des producteurs et de sensibiliser l'opinion publique aux enjeux des industries bovine et fourragère.
 
MBFI dirige ses nombreux projets de recherche à trois endroits : la ferme expérimentale Brookdale, le pâturage de la route 1 (First Street Pasture) et la ferme expérimentale Johnson.
 
Ferme expérimentale Brookdale 
La ferme expérimentale Brookdale occupe un terrain de 640 acres au nord de Brandon, qui a été fourni au MBFI par Canards illimités Canada à titre de contribution au projet. Environ 240 acres sont des milieux humides, et les quelque 400 autres acres sont pâturés, utilisés pour la production de foin ou cultivés. On y fait de la recherche sur les impacts du pâturage, les essais de variétés et les plantes fourragères vivaces, les stratégies de pâturage prolongé, l'évaluation de la santé des milieux humides, la polyculture, la santé des sols et les brise-vent.
 
Pâturage de la route 1
Le pâturage de la route 1 s'étend sur 426 acres à l'est de Brandon et au sud de la route 1. Il accueillait auparavant les animaux surnuméraires d'Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). On n'y a posé aucune clôture transversale ni dirigé de pâturage planifié au cours des années précédentes. Ici, l'accent est mis sur l'accroissement de la production sur pâturage marginal à l'aide de meilleures méthodes de gestion du pâturage, sur le recours à la lutte biologique et au pâturage pour la gestion de l'euphorbe ésule et sur la préservation des espèces indigènes.
 
Ferme expérimentale Johnson
La ferme expérimentale Johnson se trouve elle aussi à l'est de Brandon et au sud de la route 1. Il s'agit de l'ancien site de la ferme de recherche sur les bovins de boucherie d'AAC, qui a été divisé en enclos permettant de reproduire les recherches. Les projets réalisés ici portent sur la vaccination sans aiguille et la nutrition des veaux de naissage, sur l'évaluation des fourrages et sur le piégeage des rongeurs dans les champs.
 
MBFI établit les priorités de la recherche en consultant les associations de l'industrie, les chercheurs et les producteurs. Les priorités sont aussi adaptées selon les besoins et les enjeux émergents.
 
Pour de plus amples renseignements sur MBFI, allez au www.mbfi.ca. Vous pouvez aussi visiter les installations de MBFI dans le cadre de la tournée organisée au début du congrès 2016 de l'ACPF à Winnipeg, le mardi 15 novembre 2016.
Activités à venir
Du 15 au 17 novembre 2016

La planification est bien amorcée pour le congrès de cette année, dont le thème général, « Verts et prospères en 2016 », souligne le rôle clé que jouent les gestionnaires de cultures fourragères et de pâturages en fournissant d'importants avantages environnementaux et économiques, d'un océan à l'autre.
Le congrès annuel « Livestock Care Conference » aura lieu à Leduc, en Alberta, les 21 et 22 mars 2017. Pour de plus amples renseignements sur les conférenciers, hôtels, etc., veuillez consulter le site Web de l'Alberta Farm Animal Care, où vous pourrez également vous inscrire!

Au plaisir de vous y rencontrer!