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Bulletin trimestriel de l'ACPF
Édition hivernale
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Salutations du président de l'ACPF Ray Robertson
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En novembre 2017, des membres de l'ACPF de tous les coins du pays ont convergé vers Guelph, en Ontario, à l'occasion de notre 8e congrès annuel, pour échanger, acquérir des connaissances et célébrer
les précieux avantages économiques et écologiques
que les fourrages et les pâturages procurent aux Canadiens, d'un océan à l'autre. La culture fourragère est la production qui occupe la plus grande superficie agricole au Canada, et grâce à des partenariats durables et à des événements comme le congrès, l'ACPF continue de donner de la cohésion à notre secteur. Le congrès, tenu en collaboration avec l'Ontario Forage Council, a remporté un vif succès et a suscité beaucoup de commentaires positifs et d'enthousiasme à l'égard de notre industrie et de notre association pour 2018. Merci à tous ceux et celles qui y ont assisté et participé.
Dans les mois à venir, l'ACPF continuera de faire valoir notre industrie auprès des responsables gouvernementaux et du public, de soutenir des initiatives de développement des exportations et d'améliorer la capacité de recherche pour le secteur fourrager. L'accent sera mis notamment sur le Programme de lutte contre les gaz à effet de serre en agriculture, qui nous aidera à quantifier pleinement la valeur des biens et services écologiques fournis par le secteur des pâturages et par chaque propriétaire de terres, et qui vous montrera le potentiel de séquestration de carbone de vos parcours naturels et prairies. Le programme est bon pour notre association et pour chaque producteur. Nous sommes ravis de travailler avec les différentes régions du pays pour en faire une véritable démarche collective.
Par ailleurs, les préparatifs démarrent pour notre 9e congrès annuel, qui aura lieu à Calgary, les 14 et 15 novembre. Nous vous invitons donc à inscrire ces dates dans votre agenda.
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Le 8e congrès annuel de l'ACPF, un succès bœuf
Avec l'aide
de l'
Ontario Forage Council, l
'Association canadienne pour les plantes fourragères (ACPF) a tenu son
8e congrès annuel à Guelph (Ontario),
du 14 au 16 novembre 2017. Le thème du congrès, « Les systèmes de cultures de prochaine génération : les profits au-dessus, la richesse en-dessous », soulignait les avantages économiques et écologiques
importants que les fourrages et les pâturages procurent aux Canadiens, d'un océan à l'autre.
Les délégués ont eu droit à une visite précongrès, à des
visites virtuelles d'exploitations agricoles dirigées par des producteurs innovateurs et à
une expo réunissant
des entreprises et des organisations pertinentes pour notre industrie. D
es conférenciers sont venus traiter de sujets comme le stockage de carbone dans le sol, l'exportation de fourrages l'amélioration de la santé des sols et les systèmes fourragers rentables.
À vos agendas
L'ACPF vous invite à son 9e congrès annuel, les 14 et 15 novembre, à Calgary, pour de nouvelles occasions de parfaire vos connaissances.
Renseignements
Pour de plus amples renseignements, (en anglais seulement) consultez le site Web et la page Facebook de l'ACPF ou suivez l'ACPF sur
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Remise du Prix du leadership
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Un des temps forts du congrès a été le banquet de l'ACPF, au cours duquel le Prix du leadership commandité par New Holland a été remis à Bill Thomas, de Truro, en Nouvelle-Écosse. Infatigable défenseur, éducateur et leader du secteur fourrager de l'Atlantique, M. Thomas offre des services de vulgarisation depuis 30 ans en Nouvelle-Écosse. Travaillant directement auprès de groupes de producteurs spécialisés, de clients agriculteurs et du public, M. Thomas se spécialise dans les cultures fourragères et l'élevage, la recherche sur l'adaptation et le leadership.
Le Prix du leadership de l'ACPF, créé en 2012, souligne et encourage le leadership dans le secteur des cultures fourragères et des pâturages. Il récompense une personne, un groupe ou une organisation qui incarne ou appuie les buts de l'ACPF et dont le leadership a des retombées d'une importance nationale ou internationale.
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Nouvelles du Programme de lutte contre les gaz à effet de serre en agriculture
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Le congrès de 2017 comprenait aussi une journée et demie d'ateliers techniques, à laquelle ont participé d'éminents spécialistes des fourrages et des pâturages du Canada et d'ailleurs en Amérique du Nord. Les délégués ont pu voir des exposés sur les fourrages à haut rendement. Divers intervenants et d'éminents chercheurs des universités et d'Agriculture et Agroalimentaire Canada ont discuté des meilleures pratiques de gestion et présenté un tour d'horizon de la recherche scientifique sur les systèmes de gestion des pâturages et les fourrages à haut rendement au Canada.
Ces exposés et ateliers ont été les dernières activités en date pour le projet de recherche-développement de l'ACPF sur les systèmes de gestion hautement performants visant à réduire les émissions de GES produites par les cultures de plantes fourragères au Canada, qui est soutenu par le Programme de lutte contre les gaz à effet de serre en agriculture, un programme fédéral de 27 millions de dollars sur cinq ans.
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Merci aux commanditaires du congrès 2017 de l'ACPF
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Les avantage du conditionneur à fléaux
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Le conditionneur à rouleaux n'est guère efficace pour les graminées parce qu'il est pratiquement impossible d'en resserrer les rouleaux suffisamment pour écraser les feuilles et les tiges fines de la plupart de ces types de plantes. Les fléaux assurent un conditionnement plus efficace des graminées difficiles à pincer en débarrassant la cuticule de la plante de sa couche cireuse. C'est aussi une solution moins coûteuse, qui convient à l'ensilage et en cas de forte humidité.
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Faire affaire avec la Chine
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En 2014, la Chine a importé près de 884 000 tonnes métriques de luzerne. En 2016, elle en a importé 1,46 million. Il y a là des débouchés pour les producteurs de fourrages.
Pendant l'exposé qu'il a présenté à l'occasion du 8e congrès annuel de l'ACPF, en novembre, Robert Watson, directeur général d'Alta-Agricorp, une coentreprise de la société Alta Genetics en Chine, a parlé de son expérience d'homme d'affaires en Chine.
Il a donné cinq conseils à ceux et celles qui songent à percer le marché chinois :
1. Culture
Quand vous visiterez la Chine, montrez-vous respectueux. On ne s'attend pas à ce que vous connaissiez toutes les coutumes locales dès votre première visite, mais faites un effort. Les Chinois sont très indulgents, selon M. Watson : « Tant que vous agissez de manière respectueuse et que vous écoutez les gens et posez beaucoup de questions, ils vont vous accueillir à bras ouverts. Ce sont des hôtes extraordinaires. »
Si des délégations chinoises viennent au Canada, sachez les accueillir convenablement. « Ne vous contentez pas de les ramener à l'hôtel une fois la réunion terminée », précise M. Watson. « Discutez avec les délégués, renseignez-vous sur leurs intérêts et organisez à leur intention des activités variées susceptibles de leur plaire. »
2. Choix du partenaire
La représentation locale revêt la plus haute importance quand on commence à chercher un associé. De bonnes relations sont fondamentales alors assurez-vous de la compatibilité de vos objectifs, progressez à un rythme qui vous convient, sans avoir le sentiment de subir de la pression, exercez la diligence nécessaire et regardez toutes les possibilités qui s'offrent à vous.
3. Loyauté de la clientèle
La loyauté de la clientèle peut constituer un gros défi en Chine. Il y a de très grandes exploitations laitières réparties sur une multitude de sites qui s'approvisionnement rarement toutes auprès du même fournisseur. Selon M. Watson, il peut être très difficile d'avoir l'exclusivité avec ces gros clients, peu importe le volume fourni et la qualité du service offert.
4. Négociation
Les négociations seront ardues. « Certains de ces gros clients lancent des appels d'offres chaque année, ce qui se traduit aussi par des baisses de coûts, raconte M. Watson. J'ai aussi vu des cas où il faut soumissionner pour une très grosse quantité alors qu'au bout du compte on se trouve à fournir une très petite quantité au même prix que la grande quantité pour laquelle on avait soumissionné. »
5. Accès aux ressources
Les ambassades peuvent s'avérer très utiles en vous présentant des partenaires possibles et en facilitant les contacts d'affaires en Chine. Sachez profiter de ces ressources, conseille M. Watson.
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Un agriculteur ontarien reçoit le Prix de la conservation des pollinisateurs
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Antony John, de la ferme Soiled Reputation, à Sebringville, près de Stratford, en Ontario, a remporté le Prix 2017 de la conservation des pollinisateurs des agriculteurs et des ranchers canadiens.
Toute sa ferme a été aménagée dans le souci de favoriser la biodiversité. Son pré de 200 acres héberge plus de 200 ruches. Des bandes tampons de 30 pieds dans lesquelles poussent des légumineuses à fleurs entourent un champ de 40 acres, et d'énormes parterres de fleurs et des massifs de fleurs intercalés dans les cultures fournissent des sources de pollen et de nectar. La ferme soutient ainsi des habitats pour les oiseaux, les abeilles, les papillons et d'autres pollinisateurs, lesquels sont tous des piliers de l'agriculture et des écosystèmes locaux.
Le Prix de la conservation des pollinisateurs des agriculteurs et des ranchers canadiens
récompense des individus ou des familles qui, dans le secteur de l'agriculture ou des grands élevages, ont contribué notablement à la protection et à la conservation des espèces pollinisatrices sur des terres exploitées ou sauvages. Il est décerné chaque année par l'ACPF, de concert avec la Fédération canadienne de l'agriculture (FCA)
et l'organisme international Pollinator Partnership (P2).
À l'aide de ce programme, la FCA, P2 et l'ACPF encouragent la gérance de l'environnement et l'échange de connaissances, dans l'espoir d'inciter davantage de producteurs à entreprendre des démarches du même ordre.
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Nouvelles du Saskatchewan Forage Council pour l'hiver 2017-2018
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Terry Kowalchuk,
M. Sc., agronome, spécialiste provincial des cultures fourragères
Malgré des conditions exceptionnellement sèches dans le sud de la Saskatchewan, les grandes réserves d'humidité accumulées au printemps 2017 ont contribué à une production de foin d'excellente qualité et à des rendements dans les moyennes. Malheureusement, comme les conditions sèches ont persisté, des précipitations sont indispensables pour reconstituer les réserves d'eau et restaurer les pâturages et les prairies de fauche dans la majeure partie de la province. Des pénuries de fourrage localisées ont été signalées, mais dans la plupart des cas, on a réussi à nourrir les troupeaux en combinant les excédents de qualité inférieure de 2016 à des fourrages de qualité supérieure de 2017.
Malgré le risque de sécheresse, les producteurs de fourrages et les éleveurs de la Saskatchewan demeurent optimistes. L'ouverture cet été d'un centre d'excellence sur les fourrages et le bétail à l'Université de la Saskatchewan enthousiasme les acteurs du secteur. Le centre regroupera des chercheurs de trois départements sous une même structure.
La recherche sur les fourrages continue de connaître un regain tant à l'échelon provincial que fédéral grâce à l'ouverture de nouveaux postes à l'Université de la Saskatchewan et au centre de recherche d'Agriculture et Agroalimentaire Canada à Swift Current. Elle porte en grande partie sur l'amélioration des variétés de légumineuses et de graminées. L'utilisation des fourrages, l'agronomie des fourrages, la production de semences fourragères et l'agronomie des graines fourragères sont d'autres sujets de recherche.
Dans l'intervalle, le Saskatchewan Forage Council continue de collaborer avec divers partenaires en vue de promouvoir le secteur des fourrages à l'échelle de la province en organisant des journées de terrain, de visites, des ateliers et d'autres activités de vulgarisation. Les projets de démonstration sur le terrain sont un élément clé de ces efforts, et le Conseil poursuivra ses démonstrations sur le rendement de variétés fourragères, l'agronomie des fourrages et la lutte contre les espèces envahissantes cet été.
Comme il y a beaucoup de mouvement et de nombreux groupes à l'œuvre dans le secteur des fourrages, les communications constituent toujours un défi. Cet automne, des chercheurs, des spécialistes des plantes fourragères et des agrologues rassemblés à la réunion consultative annuelle sur les cultures fourragères en Saskatchewan ont tâché de répondre aux questions de base sur les cultures fourragères en Saskatchewan, c'est-à-dire qui, quoi, où, quand, pourquoi et comment. La réunion est l'occasion de faire le point sur l'avancement de la recherche et de préparer le terrain au lancement de nouvelles activités de recherche et de vulgarisation sur les fourrages.
Si Dame Nature nous donne un petit coup de pouce en nous envoyant trois ou quatre jours de pluie abondante en temps utile (est-ce trop demander?), nous pourrons envisager l'année avec optimisme!
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7-8 fév :
Atelier sur la restauration/remise en état des prairies naturelles Saskatoon (Saskatchewan)
Plus d'info (en anglais seulement)
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9 fév :
Assemblée générale annuelle de la MFGA.
Hôtel Victoria Inn, Brandon (Manitoba) (en anglais seulement).
9-11 fév :
Forum de la Saskatchewan sur la gestion de ranch. Moose Jaw (Saskatchewan). Plus d'info : Agriculture Knowledge Centre, 1-866-457-2377 (en anglais seulement).
6 mars : Assemblée générale annuelle de l'Alberta Forage Industry Network.Leduc (Alberta).
Plus d'info (en anglais seulement).
13 mars : Conférence de l'Ontario Forage Council sur les pâturages rentables. Mount Forest (Ontario). Possibilité de participation à distance. Plus d'info (en anglais seulement).
4 et 5 avril : Échantillons gagnants du concours Milk Maker Forage (en anglais seulement). Dans le cadre d'XPO laitiere canadienne. Il est trop tard pour s'inscrire, mais l'Ontario Forage Council vous encourage à venir voir les échantillons gagnants de son concours de plantes fourragères pour la production laitière.
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