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Solution simple ou faux espoir ? La taxe danoise sur les émissions de bétail est un signal de prudence pour le Canada

La taxe carbone sur le bétail au Danemark, qui a fait couler beaucoup d'encre et qui est présentée comme une mesure proactive visant à réduire les émissions de méthane du bétail, n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Sous la surface se cache un réseau de complexités qui devrait faire réfléchir ceux qui envisagent des politiques similaires.


La préparation met en lumière un point critique souvent négligé dans l'enthousiasme initial : des processus minutieux, parfois longs, sont essentiels pour garantir que de telles politiques sont à la fois réalisables et équitables.


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Nouveau ! Atteindre zéro: Les complexités de l'atteinte de la carboneutralité dans l'agriculture canadienne

À mesure que les changements climatiques s’accélèrent, il devient de plus en plus important de bien comprendre les complexités uniques de l’agriculture canadienne. Le présent rapport s’appuie sur deux études récentes, une publiée par l’ICPA et l’autre par le Centre d’analyse comparative en agroalimentaire, et il approfondit ces complexités dans le contexte de l’atteinte de la carboneutralité. On y attire l’attention sur la nécessité d’une compréhension plus vaste de la carboneutralité, en allant au-delà de l’accent étroit mis sur les émissions de carbone pour tenir compte de l’ensemble des complexités de l’agriculture. 

Il s’agit notamment des défis économiques, biologiques et logistiques propres au secteur qui, souvent, ne font pas l’objet de suffisamment de discussions dans l’ensemble des stratégies en matière de carboneutralité.


Ce rapport Perspective, préparé pour l'ICPA par associée de recherche Elisabeta Lika, directeur général Tyler McCann, et chercheuse principale Margaret Zafiriou, souligne la portée de l’évolution du dialogue actuel vers une approche plus exhaustive qui reconnaît les diverses réalités de l’agriculture.

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POINTS SAILLANTS

  • Les discussions et les stratégies actuelles visant à atteindre la carboneutralité en agriculture sont axées sur les émissions de carbone et négligent souvent d’autres aspects cruciaux. Dans l’adoption d’une approche exhaustive, il est important d’élargir les discussions sur la carboneutralité pour englober le plein éventail des complexités agricoles, notamment les défis économiques, biologiques et propres à l’emplacement.


  • Les outils actuels de mesure des gaz à effet de serre (GES) provenant des exploitations agricoles reposent fréquemment sur des modèles généralisés qui manquent d’exactitude et de spécificité régionale. Il est donc recommandé d’élaborer et de mettre en œuvre des outils de mesure des GES qui sont adaptés à l’usage prévu et qui reflètent avec exactitude les conditions et les besoins particuliers des agriculteurs canadiens.


  • Par ailleurs, il existe des lacunes dans les données détaillées et regroupées sur l’intensité des GES pour le secteur en aval de l’exploitation agricole. Il est donc essentiel d’améliorer la collecte et l’analyse des données sur l’intensité des GES pour le secteur en aval de l’exploitation agricole, et d’élaborer des normes de mesure uniformes pour appuyer une surveillance efficace et la mise en place de stratégies visant à réduire les émissions tout au long de la chaîne de valeur alimentaire. 
  • De nombreuses stratégies en matière de carboneutralité ne cadrent pas bien avec les pressions économiques et les réalités concrètes auxquelles font face les agriculteurs quotidiennement. Ainsi, il est fondamental d’harmoniser les stratégies de carboneutralité avec les réalités opérationnelles et économiques réelles des agriculteurs, afin d’aider à promouvoir des pratiques durables, des résultats de durabilité à long terme et la viabilité économique.


  • Les politiques agricoles peinent souvent à s’adapter aux conditions variables et dynamiques qui caractérisent le secteur agricole. Il faudrait mettre en œuvre, dans les cadres stratégiques, des stratégies de gestion adaptative pour mieux tenir compte de l’évolution des conditions agricoles, et intégrer de nouvelles données et renseignements sur les résultats, améliorant ainsi la pertinence à long terme et les incidences des stratégies en matière de carboneutralité.
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Ce rapport a été financé en partie par le Fonds Net-Zero Research Fund de la Banque Scotia et par Agriculture et Agroalimentaire Canada dans le cadre du programme Agri-assurance du Partenariat canadien pour une agriculture durable.

 Découvrez d'autres rapports : Outils pour aider à atteindre l'objectif de la carboneutralité et comment mesurer nos progrès

De l'éducation à l'action : Un examen des outils d’estimation des émissions de gaz à effet de serre dans la poursuite d'une agriculture carboneutre 

rapport Recherche

L’agriculture est à la fois une source d’émissions de GES et de solutions, et elle détient le potentiel de diminuer la quantité de ses propres émissions et de séquestrer le carbone provenant d’autres secteurs économiques. Dans le cadre de l’objectif du gouvernement fédéral de devenir carboneutre d’ici 2050, l’industrie agricole canadienne souhaite avoir une meilleure idée des émissions de GES à la ferme et pendant la transformation et le transport des produits agricoles. Des outils d’estimation des émissions de GES sont disponibles pour certaines pratiques et certains produits de base, mais leur adoption à la ferme demeure limitée, et on observe un manque d’uniformité pour les quelques produits de base dont les émissions sont mesurées par ces outils pendant le processus de transformation.


Ce rapport Recherche souligne le grand rôle que ces outils pourraient jouer dans la collecte de données exactes sur les émissions à la ferme, un rôle qui constitue un important facteur d’influence des politiques et des pratiques en matière de réduction des émissions de carbone.

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Rapport Évaluation de l'intensité des gaz à effet de serre dans le transport et la transformation alimentaire




Le projet pilote de l’Indice national a déterminé que le calcul de l'intensité des émissions du transport agroalimentaire et de la transformation des aliments (une mesure par unité) était la lacune à combler la plus prioritaire en matière d’émissions de GES. Cette mesure est également nécessaire pour établir ou atteindre efficacement les cibles du marché (par les entreprises et les pouvoirs publics) et atteindre la carboneutralité. Le présent document examine la possibilité d’utiliser a) les évaluations du cycle de vie (ECV) et b) les données agrégées sur les émissions et la production pour calculer une émission de GES par unité pour le transport et la transformation agroalimentaires au Canada.


Les résultats de la recherche ont confirmé l’importance du calcul de l’intensité pour mesurer le rendement en matière d’émissions de GES des sous-secteurs de l’industrie et des entreprises individuelles.


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Les deux rapports ont été financé en partie par le Fonds Net-Zero Research Fund de la Banque Scotia et par Agriculture et Agroalimentaire Canada dans le cadre du programme Agri-assurance du Partenariat canadien pour une agriculture durable.  

Au cas où vous l’auriez manqué : Enregistrements des webinaires

Échange sur les politiques agricoles : L'agriculture canadienne doit-elle donner la priorité à la réduction des émissions pour atteindre l’objectif de carboneutralité d'ici 2050?

Vers l’agriculture carboneutre: Discuter des outils GES




L'agriculture et l'alimentation canadiennes sont confrontées à des défis de taille, qui peuvent donner lieu à des solutions très différentes, conduisant à des résultats très différents pour le secteur. Le secteur doit accepter, et non craindre, le dialogue et le débat qui sont essentiels pour trouver les meilleurs résultats stratégiques.


L'ICPA a organisé un webinaire qui a rassemblé un panel de leaders d'opinion du secteur pour offrir leurs points de vue sur un défi critique et engager un dialogue plus approfondi sur la question.

Quelle est l'efficacité des outils actuels de gestion des GES dans l'agriculture canadienne ? Que pouvons-nous apprendre d'autres pays ayant mis en place des initiatives similaires, comme l'Australie ?


L'ICPA a organisé un webinaire qui a exploré l'application pratique des outils de gestion des GES au sein de l'agriculture canadienne. Les panélistes ont discuté de l'intégration de ces outils dans les systèmes de gestion agricole, ont mis en évidence des stratégies réussies et ont identifié des domaines potentiels d'amélioration.


Veuillez noter que cet enregistrement n'existe qu'en anglais.

Regardez maintenant !
Regardez maintenant !

Les deux webinaires ont été financés en partie par le Fonds Net-Zero Research Fund de la Banque Scotia et par Agriculture et Agroalimentaire Canada dans le cadre du programme Agri-assurance du Partenariat canadien pour une agriculture durable.  

La première phase du rapport inaugural de l’ICPA sur les risques agroalimentaires identifie les politiques, les conditions météorologiques extrêmes et le commerce comme les trois principaux risques pour le secteur agroalimentaire 

La première phase du rapport inaugural de l’ICPA sur les risques agroalimentaires a compris un sondage auprès de près de 550 répondants de partout au Canada, dont des agriculteurs, des transformateurs d’aliments, des employés du gouvernement, des chercheurs, des représentants de l’industrie et des groupes de conservation. Le rapport constitue la première phase du projet ICPA sur le rapport des risques agroalimentaires, soutenu par le Global Institute for Food Security, qui vise à identifier les principaux

risques stratégiques aux quels le secteur agroalimentaire est confronté et à faciliter le dialogue stratégique sur les opportunités et l’orientation future du secteur


Les résultats de l’enquête ont identifié l’environnement politique et réglementaire, les conditions météorologiques extrêmes, et les obstacles au commerciales et le protectionnisme comme les trois principaux risques qui menacent l’avenir du secteur agroalimentaire canadien. Le rapport indique une faible confiance dans la capacité du gouvernement et du secteur privé à résoudre ces problèmes. Cependant, 62 % des répondants ont indiqué qu’ils étaient optimistes quant à l’avenir du secteur agroalimentaire au Canada. 


Les intervenants sont non seulement optimistes, mais ils croient que le secteur agroalimentaire canadien offre de nombreuses possibilités de croissance. Les répondants ont indiqué que le Canada est bien placé pour tirer parti des possibilités de croissance économique sur le marché mondial. 

 

La première phase du rapport sur les risques agroalimentaires de l'ICPA jettera les bases des travaux futurs que l’ICPA entreprendra pour examiner de plus près les risques identifiés et pour utiliser ces informations pour élaborer des recommandations politiques visant à trouver des solutions à ces défis complexes. Restez à l’affût pour la deuxième phase du rapport sur les risques agroalimentaires. 

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Ce projet a été financé en partie par Agriculture et Agroalimentaire Canada dans le cadre du programme Agri-compétitivité du Partenariat canadien pour une agriculture durable et par le financement du Global Institute for Food Security. 


Si vous souhaitez devenir partenaire de l'ICPA, veuillez contacter Bree Jones.

Nouveau ! Informations sur l'inscription pour l’Agroalimentaire canadien dans un monde durable !

La signification de la durabilité et son application à l'agriculture et à l'alimentation canadiennes font l'objet d'un débat important. Alors que beaucoup voient de nombreuses opportunités pour le secteur, d'autres y voient des menaces importantes. L'ICPA réunira des leaders d'opinion dans le cadre d'un dialogue et d'un débat afin de déterminer si le Canada devrait revoir son approche pour améliorer les résultats économiques et environnementaux et comment il pourrait le faire.


Avec la tension croissante autour de la « durabilité » et les préoccupations concernant l'efficacité et l'impact de l'approche actuelle du Canada en matière de politique agro-environnementale, il est nécessaire d'examiner à quoi pourrait ressembler une approche politique réorganisée.


Avec l'évolution des marchés, des consommateurs et du climat, le risque de conséquences involontaires est élevé.


La conférence se penchera sur la question de savoir si la politique agricole et environnementale du Canada produit des résultats sociaux, environnementaux ou économiques significatifs et améliorés, et si une approche différente est nécessaire. Les principales sessions porteront sur les perspectives mondiales, les leçons tirées d'autres secteurs, le chemin cahoteux vers la carboneutralité, l'évolution de la dynamique politique et son impact sur le paysage politique, ainsi que les prochaines étapes.


Informations sur l'inscription : 


Inscription anticipée pour le 2 octobre : 295 $* (s'inscrire avant le 18 septembre)

Inscription générale pour le 2 octobre : 340 $

Inscription anticipée pour le 3 octobre : 180 $* - Symposium ESG

Inscription anticipée pour le 2 et 3 octobre : 445 $*


*Plus les taxes et les frais


Les partenaires de l'ICPA peuvent bénéficier d'un tarif spécial. Veuillez contacter Bree Jones à l'adresse jonesb@capi-icpa.ca pour plus de détails. 

S'inscrire

Devenir partenaire !

Faisons progresser les solutions politiques ensemble. Grâce à des recherches révolutionnaires, à la collaboration dans le secteur agroalimentaire et à la mobilisation des connaissances, le nouveau programme de partenariat de l’ICPA embrasse le rôle de l’ICPA en tant que rassembleur et lieu de rencontre convenable pour l’agroalimentaire. 

Devenir partenaire

Un grand graphique

Par Elisabeta Lika, associée de recherche ICPA

Les émissions agricoles au Canada sont confrontées à des défis complexes sur la voie vers la carboneutralité. Alors que les émissions globales ont augmenté depuis 1990, les dernières années montrent des signes de stabilisation. Le profil des émissions du secteur évolue : les émissions liées à la production de récoltes représentent désormais une part plus importante, tandis que les émissions liées à l'élevage diminuent.

 

La variabilité naturelle influe considérablement sur les tendances annuelles. Par exemple, la sécheresse de 2021 a réduit le stockage du carbone dans les sols, tandis que les conditions météorologiques plus favorables de 2022 ont permis une certaine récupération. Le graphique ci-dessous illustre l'évolution des émissions agricoles nettes au fil du temps. Il souligne à quel point des facteurs externes tels que les conditions météorologiques et les conditions du marché peuvent provoquer des fluctuations importantes, ce qui rend plus difficile une réduction régulière des émissions.

 

Les décideurs politiques doivent comprendre les réalités des émissions agricoles lorsqu'ils élaborent des stratégies de carboneutralité. Les approches efficaces doivent tenir compte de la variabilité naturelle et régionale et être suffisamment souples pour s'adapter à l'imprévisibilité inhérente à l'agriculture. Pour aller de l'avant, il faut des politiques qui concilient les réductions d'émissions avec les besoins économiques et de sécurité alimentaire des agriculteurs et des Canadiens (ou de la population mondiale). 

 

Figure : Tendance à long terme des émissions agricoles nettes dans l'agriculture

Ce que nous lisons

Par Margaret Zafiriou, chercheuse principale ICPA  

Harmonisation des outils de comptabilisation du carbone pour l’agriculture : Département de l'environnement, de l'alimentation et des affaires rurales (2023).

Dans leur quête de carboneutralité en agriculture, de plus en plus de pays développent des outils pour aider les agriculteurs à mesurer et à atténuer leurs émissions de gaz à effet de serre. Des rapports récents du Canada, notamment de l’ICPA, de CANZA et du Centre d’analyse comparative en agroalimentaire, et de l’Australie ont documenté les outils, les défis et les complexités associés à cette démarche. Le Royaume-Uni ne fait pas exception.


Ce que nous lisons ce mois-ci rend compte d’une étude récente menée au Royaume-Uni intitulée « Harmonisation des outils de comptabilisation du carbone pour l’agriculture ». Les auteurs soutiennent que pour soutenir l’évaluation du carbone à la ferme dans le cadre du processus de décarbonisation de l’agriculture et de la voie vers la carboneutralité, il est important de comprendre les outils utilisés, leurs différences, les causes de leur divergence et l’impact que ces différences puissent avoir sur les utilisateurs. Tel qu’indiqué ailleurs, la prolifération des outils a ajouté aux défis de cette quête. Par conséquent, après avoir évalué et comparé trois grands calculateurs à la ferme et leurs objectifs, méthodologies et résultats, le rapport recommande comment harmoniser les approches pour faciliter la tâche des agriculteurs et créer une meilleure comparabilité des résultats tout en permettant l’innovation.

Lire ici

ENQUÊTE ICPA

La politique agricole doit-elle se concentrer sur :
L'atténuation de l'impact de l'agriculture sur les GES.
L'adaptation à un climat changeant.
L'augmentation de la productivité pour répondre aux problèmes économiques et environnementaux.
Rien de tout cela - le secteur a des défis plus urgents à relever.

Résultats de la dernière Enquête ICPA : Avons-nous un niveau suffisant de débat sur l’agriculture et l’alimentation au Canada?


Oui: 55.6% Non: 44.4%

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L'ICPA dans les nouvelles


«  McCann ajoute que si les gens pensent généralement que le Canada est en avance sur de nombreux autres pays sur les questions sociales et environnementales, seulement 30 % d'entre eux pensent que nous sommes en avance sur le plan économique. »


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