Plus de 250 000 réfugiés dans ces régions ont été touchés par la catastrophe. Les inondations ont détruit de nombreux abris mais aussi les réserves de nourriture et d’eau.
A cela s’ajoute des températures pouvant descendre en dessous de zéro la nuit et qui ont déjà entraîné la mort d'une petite fille, Myriam Al Hussain, le 17 décembre. Elle vivait dans le camp d'Al-Naser, près de la ville de Qah, au nord d'Idleb. Depuis septembre, la région connaissait déjà des difficultés à accueillir les millions de personnes déplacées et sans ressources suffisantes.
L'UOSSM exhorte la communauté internationale à dégager un financement d'urgence pour fournir un abri, un chauffage, des vêtements, de l'eau et de la nourriture aux déplacés internes. L'UOSSM appelle les associations d'aide spécialisées dans les domaines de l'eau et de l'assainissement à renforcer immédiatement les camps contre les inondations et les fortes pluies.
« La vie a déjà été très difficile pour les personnes déplacées vivant à Idleb. Les inondations combinées aux hivers glaciaux tueront probablement de nombreux enfants et des personnes âgées. Il est important de reconnaître les énormes souffrances que ces personnes ont à subir pendant la période des fêtes. Le changement climatique et le réchauffement de la planète touchent maintenant un pays déjà dévasté. »
, a déclaré le Dr Ziad Alissa, Président de l’UOSSM France.
Camps concernés :
- Camp de Sarha à Tal Al Karama
- Camp de Deera à Tal Al Karama
- Camps de Al-Huda au sud de Atama
- Camp des frères Souda
- Camp Al-Omar à Atama près d’un fleuve
- Camp d'Almouda, situé derrière le marché de Hal à Sarmada.
- Camp Al-Wadhi.
- Camp Al-Sabreen, à l'ouest de la route pour Sarmada
- Camp d'Al-Jaweed, sur la route pour sortir d'Atama
