Dimanche à 10h25 (heure locale), le centre de santé primaire Al-Zaafaraneh de l’UOSSM a été visé par un raid aérien endommageant légèrement le bâtiment, obligeant à sa fermeture. Le centre fournissait des services à environ 6000 personnes par mois.
Dans le même temps, l'hôpital chirurgical de Zaafaraneh a lui aussi été attaqué et mis hors service. Un agent de sécurité a été tué et un employé de l'hôpital a été blessé.
Enfin, hier matin, à 11 heures (heure locale), l'hôpital Rastan a été attaqué et mis hors service.
La situation dans la banlieue de Homs se détériore rapidement. Les 150 000 habitants de cette zone ont été les cibles de violents bombardements au cours des trois derniers jours, dont certains à la bombe-baril.
Le Dr. Ziad Alissa, président de l’UOSSM France a déclaré :
« Ce que nous voyons à Homs n'est pas différent de ce que nous avons vu à la Ghouta, à Alep et dans beaucoup d'autres régions de Syrie. Les médecins et le personnel médical sont terrifiés. Il faut que cessent les bombardements sur les zones civiles, les hôpitaux, les écoles et les infrastructures publiques, ce sont des crimes de guerre et la communauté internationale doit réagir avant que comme à la Ghouta, il ne soit trop tard... »