Les victimes présentent des symptômes correspondant à l'inhalation de chlore, notamment : respiration sifflante accompagnée de toux, dyspnée et érythème conjonctival. Les vêtements des victimes ont une forte odeur de chlore. Des témoins confirment également la présence d’une forte odeur de chlore aux alentours de Kafr Batna.
Sur la seule journée d’hier, les attaques ont fait au moins 91 morts et des centaines de blessés. Les médecins de la région signalent que les bombardements sont toujours aussi violents, provoquant chaos et panique chez les civils, qui tentent désespérément de se cacher dans des abris souterrains. Les Casques blancs peuvent difficilement se déplacer sur les lieux d’attaques pour porter secours aux blessés en raison des bombardements incessants. Au total, 964 civils ont été tués et des milliers d’autres blessés entre le 18 février et le 7 mars dans l'est de la Ghouta.
Le Dr. Ziad Alissa, président de l’UOSSM France, a déclaré :
« C'est profondément troublant et bouleversant d'entendre parler d’attaques chimiques contre des civils innocents. Déjà affaiblis, étouffés dans les abris souterrains, ils doivent maintenant faire face à des attaques au chlore ! Où va le monde ? Que fait la communauté internationale ? C’est absolument scandaleux que des attaques de ce genre puissent avoir lieu sans que le reste du monde ne daigne ouvrir les yeux. Cela doit cesser immédiatement. Nous exhortons le Conseil de sécurité à appliquer la résolution 2401, à assurer la protection des citoyens de la Ghouta, à leur donner un refuge et à envoyer des observateurs de l'ONU pour faire respecter le cessez-le-feu. »