WIZO Belgique-Luxembourg

8 mars 2024

Chères amies,

Chers amis,


Le 8 mars 2024 marque la Journée Internationale des droits des femmes, une journée dédiée à la lutte pour l'égalité des sexes et à la sensibilisation aux injustices auxquelles les femmes sont confrontées dans le monde entier. 

Cette année, les Nations Unies ont choisi comme thème de la Journée Internationale des droits des femmes : "Égalité pour toutes les femmes : progrès pour toutes". Ce thème met en avant l'importance de garantir que toutes les femmes, quels que soient leur origine, leur statut socio-économique ou leur orientation, aient accès aux mêmes opportunités et bénéficient des mêmes droits. 

Une fois de plus, les Nations Unies ont démontré leur manque d’impartialité quand il s’agit d’Israël, mais comment expliquer le silence de TOUTES les organisations de femmes dans le monde après le massacre du 7 octobre  ?

Comment osent-elles parler de droits équitables comme condition essentielle pour parvenir à un monde plus juste alors qu’elles ne se sont même pas manifestées pour crier leur indignation face aux violences sexuelles et aux tortures infligées aux femmes israéliennes par les terroristes du Hamas ?

Par conséquent, nous avons décidé en cette journée du 8 mars 2024 d’ignorer le thème choisi par les Nations Unies et de dédier cette journée aux femmes victimes du 7 octobre. C'est aussi l'occasion pour nous de mettre en avant les divers projets mis en place par la WIZO en Israël pour aider ces femmes.

Dans l'espoir que tous les otages soient libérés au plus vite et que les soldats rentrent tous à la maison.

Shabbat Shalom,


Varda Cywie,

Présidente Fédération WIZO Belgique -Luxembourg

La WIZO élabore des programmes pour renforcer la résilience des israéliens

Depuis les atrocités du 7 octobre, Israël est confronté à la plus grave vague de traumatismes mentaux depuis sa fondation. Face à cette situation, la WIZO vient de dévoiler 5 nouveaux programmes qui sont intitulés « Shield, Empowerment, Leadership, Selfree et Healing Wind ».

Le but de ces cinq programmes est de créer un processus de renforcement de la résilience face aux traumatismes. Ces nouveaux programmes s'inspirent des programmes de thérapie WIZO déjà existants.


Le programme Shield enseigne aux adolescents des compétences d'autodéfense pour promouvoir la sécurité personnelle. Le programme organise des discussions réflexives et des exercices de sensibilisation dirigés par des instructeurs certifiés et met l'accent sur l'espace personnel et les limites. Il cultive un sentiment de contrôle au milieu de périodes d'incertitude, en particulier en temps de guerre.


Le programme Empowerment est dirigé par des artistes professionnels pour aider les participants à développer l'expression de soi, la créativité et les amitiés grâce à l'engagement artistique. Le programme organise des ateliers de groupe pour explorer des expériences, des pensées et des émotions à travers l’art.


Les médiums artistiques qui seront explorés comprennent l'écriture créative, les arts visuels, le théâtre, la poésie, l'art de rue, la danse, la conception graphique et la photographie. Les compétences théoriques et pratiques seront enseignées dans les ateliers.

Le programme Leadership vise à accroître les compétences des femmes en leadership et en travail d'équipe et à comprendre l'égalité et le féminisme, tout en abordant les questions sociales.


Le programme Selfree a été initialement lancé en octobre 2022. Il cible les adolescents israéliens pour promouvoir une image corporelle positive et la perception de soi. Le programme vise à donner aux jeunes les moyens de susciter un changement positif dans la société et à favoriser un sentiment d'autonomisation, de contrôle et d'influence sur les normes sociétales, en particulier en ces temps tumultueux.


Le programme final, Healing Wind, fournit un soutien émotionnel et des méthodes d'adaptation pour se remettre d'un traumatisme et d'un deuil. Ce programme comprend des ateliers sur le traitement des traumatismes et du deuil, un soutien socio-émotionnel et des programmes éducatifs pour les étudiants et le personnel.


Les ateliers pour les étudiants se concentrent sur l'intervention initiale et les activités de renforcement de la résilience, tandis que la formation du personnel couvre les stratégies d'adaptation et l'intervention de premiers soins. Des plans de traitement individuels sont élaborés, le cas échéant, pour chaque étudiant et membre du personnel.

WIZO et la Creative Community for Peace dédient cette Journée Internationale des droits des femmes aux femmes qui ont été réduites au silence, à celles dont la voix ne peut plus se faire entendre. Aujourd'hui et tout au long du mois, nous donnons la parole à leurs histoires.


#InspireInclusion est le thème choisi par l'ONU. Nous choisissons d'inclure ces femmes oubliées.

#journeedesfemmeschoisissons d'inclure ces femmes oubliées.

#journeedesfemmes

Bring them home NOW

Afin de sensibiliser l’opinion publique, un tunnel comme ceux dans lesquels se trouvent les otages a été aménagé dans un container qui circule à travers l’Europe. Ce container a été installé pour quelques heures Place du Luxembourg en face du Parlement européen ce 7 mars 2024.

Veuillez noter que cette vidéo n'est pas facile à regarder. 

Interview publié le 7 mars dans le journal Le Point


Violences sexuelles du Hamas : « C’est comme s’il y avait de bonnes et de mauvaises victimes »

ENTRETIEN. Deux ex-présidentes du Conseil des femmes francophones de Belgique publient une étude sur les manquements des médias au sujet du traitement des crimes sexuels du Hamas.

Propos recueillis par Valentine Arama

Dans une étude que Le Point publie en exclusivité, Viviane Teitelbaum, députée du Mouvement réformateur en Belgique, et Sylvie Lausberg, historienne et psychanalyste, toutes deux anciennes présidentes du Conseil des femmes francophones de Belgique, analysent le traitement médiatique des violences sexuelles faites aux femmes lors des massacres du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël. Conditionnel, contextualisation, minimisation, voire justification…, le document souligne une certaine réticence à nommer correctement les faits au sein des quatre médias belges francophones que sont RTL, la RTBF, Le Soir et La Libre. Dans un entretien, elles expliquent cette « prudence » bien souvent intentionnelle.

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