Ces hôpitaux ont été attaqués et mis hors service. Tous les hôpitaux de la région ont fermé leurs portes avant-hier en raison de l'intensité des attaques, mais continuent d’effectuer des opérations en urgence pour les patients les plus critiques.
De plus, une infirmière et un professionnel paramédical des Casques blancs ont également été tués dans la même journée.
Dr. Ziad Alissa, président de l’UOSSM France, a déclaré :
« Il est important de souligner que les personnes tuées dans ces dernières attaques étaient des civils innocents. L’état de dévastation dans lequel se trouve la Ghouta est indescriptible. Pour ne faire qu’aggraver les souffrances, les hôpitaux continuent d'être bombardés et détruits, malgré le nombre de blessés qui ne cesse d’augmenter. La communauté internationale ne peut pas fermer les yeux sur ces atrocités : le ciblage des civils dans l'Est de la Ghouta doit cesser et un couloir humanitaire doit être ouvert pour garantir une livraison de matériel médical, de médicaments et de nourriture. »
Il ajoute que
« Il y a un nombre encore inconnu de victimes toujours coincées sous les décombres des bâtiments démolis. Des milliers de civils, pour la plupart des femmes et des enfants, ont cherché refuge dans des abris souterrains mal équipés, avec peu ou pas d'eau potable ou de réserves alimentaires. »
« Les rues de la Ghouta sont apocalyptiques. Quelle lâcheté d’attaquer les écoles, les hôpitaux et les civils ! De gazer, brûler, bombarder et affamer intentionnellement et systématiquement une population… Tout cela est répugnant et devrait faire réagir les citoyens du monde entier. Les 2 derniers jours ont été atroces, mais cela dure depuis 5 ans. L'ONU manque à son devoir de maintenir la paix et la sécurité mondiale. »