La recherche sur le myélome fait l’objet de discussion à la 64e conférence annuelle de l’American Society of Hematology (ASH)

Myélome Canada, ainsi que des milliers de membres de la communauté mondiale de l’hématologie, ont eu le privilège de participer à la 64e réunion et exposition annuelle de l’ASH qui a eu lieu du 10 au 13 décembre 2022. Les membres présents ont ainsi pu entendre les plus éminents spécialistes du myélome parler des plus récents progrès de la recherche dans le domaine.  

 

Les recherches sur le myélome présentées portaient principalement sur les traitements par anticorps bispécifiques (p. ex., teclistamab, elranatamab, talquetamab abbv-383, REGN5458, RG6234, cevostamab et alnuctamab), ainsi que sur les thérapies par transfert de lymphocytes T porteurs de récepteurs antigéniques chimériques (lymphocytes ou cellules CAR-T)

Ces immunothérapies sont associées à un taux de réponse élevé chez les patients ayant reçu des traitements intensifs, mais les effets secondaires tels que le syndrome de libération de cytokines (SLC) et la faible numération globulaire sont fréquents. Les chercheurs s’intéressent donc aux moyens de prévenir ou de limiter ces effets secondaires. Une étude (résumé 567) a montré qu’un prétraitement à l’aide d’un médicament appelé tocilizumab peut réduire la gravité du SLC chez les patients qui reçoivent du cevostamab. Les résultats suggèrent que le cevostamab peut être administré de façon ambulatoire (patients non hospitalisés) ou dans les hôpitaux communautaires. Les résultats pourraient même s’appliquer à d’autres immunothérapies.

 

Autres thèmes de recherche abordés: 

  • méthodes de dépistage de la maladie résiduelle minime (MRM) pour éliminer ou réduire la nécessité d’une biopsie de la moelle osseuse; 
  • mises à jour pour les patients classés dans la catégorie des personnes fragiles (utilisation parcimonieuse à la dexaméthasone) ou à haut risque; 
  • identification et élimination des disparités raciales dans l’incidence du myélome, la survie au myélome, et l’accès aux traitements et aux essais cliniques; 
  • autres traitements émergents pour les patients atteints d’un myélome récidivant/réfractaire (p. ex., mezigdomide et modakafusp alfa). 
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Présentation de la Dre Julie Côté, intitulée Multiple Myeloma: Real-World Results of Autologous Stem Cell Transplantation in Newly Diagnosed Patients (Myélome multiple : résultats concrets d’une autogreffe de cellules souches chez les patients nouvellement diagnostiqués) 

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La Dre Julie Côté, du CHU de Québec–Université Laval, discute des observations tirées de la base de données du Canadian Myeloma Research Group qui démontrent que l’ajout du bortézomib et du lénalidomide à une autogreffe de cellules souches se traduit par un taux médian global de survie de ≥ 10 ans chez la plupart des patients atteints d’un myélome multiple qui ont récemment reçu leur diagnostic.


Ces observations soulignent l’importance d’un traitement d’entretien à la suite d’une autogreffe de cellules souches, notamment l’administration du lénalidomide jusqu’à la progression de la maladie, chez plusieurs groupes de patients, y compris ceux avec et sans risque élevé, ainsi que ceux nécessitant un second traitement d’induction (Résumé 117). 

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Mission de Myélome Canada : Dans le but d’améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches, l’organisme favorise l’engagement communautaire à travers différentes actions de sensibilisation, d’éducation, et de défense des droits, tout en appuyant le développement de la recherche clinique qui mènera à la guérison.