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Le Chemin Parcouru Jusque-là : Message de Notre Directeur de Projet

Alors que le Trade Hub entre dans le dernier trimestre de sa deuxième année d'activité, le moment est venu de faire le point sur le chemin parcouru sur une période remarquablement courte. Et, mieux encore, pour avoir un aperçu de jusqu'où nous irons. Le rôle fondamental du Trade Hub est de stimuler la croissance économique et le développement social en Afrique de l’Ouest. Pour ce faire, nous co-investissons dans les projets de croissance des entreprises du secteur privé, dans des régions et des chaînes de valeur ciblées, grâce à un modèle de financement qui élimine les risques liés aux nouveaux investissements du secteur privé, crée des emplois et augmente le volume et la valeur des exportations ouest-africaines. Ce processus se fait en trois étapes. Tout d’abord, nous cherchons à investir dans des opportunités de croissance du secteur privé. Ensuite, nous mettons en œuvre les investissements en accordant des subventions. Enfin, nous mesurons la "chaîne de résultats" de nos investissements et l’impact de ces projets de croissance. De cette façon, nous pouvons évaluer le retour sur investissement et l’impact socio-économique qui induisent une amélioration dans la vie de centaines de milliers de personnes dans les secteurs les plus pauvres de la société. Bien que nous ayons réussi à remplir notre mission principale, il faut dire que la portée, la taille et la forme du Trade Hub sont plus grandes que ce qui avait été prévu au départ, au moment de l’élaboration du projet. Pourquoi ? Parce que nous n'avons jamais dit "non" à aucune aspiration et tâche supplémentaire qui nous aiderait à être un catalyseur de la croissance économique dans la région. Nous nous sommes adaptés, avec enthousiasme et efficacité, aux nombreux défis imprévus qui ont affecté notre projet, notamment la pandémie COVID-19. Comme la plupart des entreprises à travers le monde, nos bureaux ont été complètement fermés avec la pandémie. Mais nous n'avons pas réduit ou abandonné notre plan de travail, nos échéanciers ou nos réalisations prévues, et encore moins notre imagination. Au contraire, nous nous sommes concentrés et avons cherché à devenir des pros dans le travail à distance, dans l'utilisation de technologies permettant la communication, et dans la gestion des relations client et la culture des affaires à une distance "sûre". Et nous l'avons fait efficacement. Nous n’avons pas non plus réduit nos ressources. En fait, nous avons recruté de manière agressive. Les rassemblements en grand nombre étant interdits pour des raisons de sécurité, il aurait été facile d’annuler les événements dans notre planning. A la place, nous avons tiré parti de la technologie pour nous connecter davantage avec plus de personnes et une audience variée. Par exemple, notre plan de travail annuel pour la première année comprenait quatre conférences physiques, dans quatre pays différents, pour la formation des entreprises basées en Afrique de l'Ouest sur la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique. Pour chacune de ces sessions, nous nous attendions au maximum à 200 participants. Avec la pandémie, nous sommes rapidement passés aux webinaires et en avons organisé 20 dans 18 pays d'Afrique de l'Ouest, avec une participation importante de partenaires américains et des audiences moyennes de plus de 200 personnes. En fait, notre plus grand taux de participation à ces webinaires comptait plus de 600 personnes. Mais notre attitude positive se reflète encore mieux dans notre capacité à attirer beaucoup plus d'entreprises du secteur privé que nous ne l’avions prévu au départ. À la fin de la deuxième année d’exercice, soit trois trimestres, nous avons identifié 82 projets pour lesquels nous avons investi des subventions d’un montant total de 81 millions de dollars. Nous avons déjà accordé des subventions de 24 millions de dollars à 22 de ces projets, qui sont actuellement tous dans leur phase de mise en œuvre. C'est une partie de l'équation. L'autre aspect montre comment ces 82 projets devraient attirer 717 millions de dollars en nouveaux investissements du secteur privé, créer 120 000 nouveaux emplois (dont 50 % pour les femmes) et augmenter les recettes d'exportation de 450 millions de dollars rien qu’au cours des trois prochaines années. Il est donc prévu que le Trade Hub dépasse de 100 % son objectif de création d'emplois, que son secteur privé génère des investissements à effet de levier à plus de 75%, et surpasse de 50 % son objectif de revenus d'exportation. Le chemin parcouru est donc une chose, et jusqu'où nous irons en est une autre.  Restez connectés !

Nouveaux Partenariats de Co-Investissement

PYXERA Global renforce les systèmes agricoles au Nigeria  Appuyé par une subvention de co-investissement de 500 000 dollars, PYXERA Global lance son programme de résilience agricole en Afrique de l'Ouest pour aider 10 000 agriculteurs cultivant du riz, du maïs et du soja dans les États de Kebbi, Cross River et Benue au Nigéria. En savoir plus

8 Degrees North forme une alliance pour mieux concurrencer l'industrie de l'huile de palme biologique La subvention de co-investissement de 1,1 million de dollars octroyée à 8 Degrees North permettra de soutenir une alliance de nombreux partenaires, dont Pacha Soap, et relever les défis de la modernisation des procédés et la certification biologique dans l’industrie de l’huile de palme en Afrique de l’Ouest. En savoir plus

Adefunke Desh Nigeria fournit des semences de qualité A travers une subvention de co-investissement de 1,7 million de dollars, Adefunke Desh Nigeria étend ses opérations pour augmenter de manière significative les approvisionnements en semences de qualité, augmenter les revenus de ses petits agriculteurs partenaires et aider à nourrir la population croissante du Nigéria. En savoir plus

Thrive Agric booste les revenus des agriculteurs grâce aux services agricoles axés sur la technologie Thrive Agric mettra à profit son savoir-faire technologique et sa subvention de co-investissement de 1,75 million de dollars pour accompagner 50 000 petits cultivateurs de riz, maïs et soja au Nigéria. Les agriculteurs pourront bénéficier des applications mobiles de l'entreprise, des services de conseil en agronomie, du stockage avant et après la récolte et du soutien logistique, ainsi que des réseaux de services d'assurance-crédit et agricole. En savoir plus

Partners for Develoment renforce la résilience des pisciculteurs face aux impacts de la COVID-19 Partenaires pour le développement pourra préserver et renforcer le secteur aquacole du Nigéria grâce à une subvention de co-investissement de 1,1 million de dollars. Dans le cadre de son projet, l'organisation va renforcer les capacités de huit associations de pisciculteurs et 600 pisciculteurs afin de leur permettre d'utiliser des pratiques améliorées d'aquaculture et de gestion d'entreprise. En savoir plus

OCP Africa facilite l'accès des agriculteurs aux engrais au Nigéria La subvention de co-investissement de 1,4 million de dollars permettra à OCP Africa d’installer des équipements modernes de mélange d'engrais dans son usine en construction dans l'État de Kaduna. A travers ce projet, OCP Africa pourra produire rapidement des mélanges d'engrais adaptés aux besoins des cultures de base, et augmenter ainsi les rendements des agriculteurs de 50 à 85 pour cent par hectare en fonction du type de culture. En savoir plus

Red River Foods ouvre la voie à l'Afrique de l'Ouest pour devenir le principal exportateur de noix de cajou L'Afrique de l'Ouest est prête à être le prochain grand exportateur de noix de cajou sur le marché américain grâce à un partenariat de co-investissement entre le Trade Hub et RRF. L'entreprise mettra à disposition une subvention de 3 millions de dollars du Trade Hub en plus de ses propres capitaux ainsi que des ressources considérables pour créer des revenus durables à long terme sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la noix de cajou dans la région. En savoir plus

Le programme CrossBoundary finance des PME à fort potentiel La subvention de 1,5 million de dollars accordée à CrossBoundary, une société de services-conseils en investissement et en développement économique, servira à remobiliser au moins 14 millions de dollars d'investissements privés vers un portefeuille d'entreprises agroalimentaires comprenant des petites entreprises qui ne sont habituellement pas admissibles à un financement direct du Trade Hub. Ce programme spécial a été conçu pour aider les entités qui s'efforcent à soutenir la résilience opérationnelle et la résilience des flux de trésorerie des petites et moyennes entreprises touchées par la pandémie. En savoir plus

NAFASO relance la production de riz au Burkina Faso Etant donné que la disponibilité permanente du riz blanc est liée à la sécurité alimentaire du Burkina Faso, la subvention de 1million de dollars, octroyée à Neema Agricole du Faso (NAFASO) servira à augmenter considérablement la production locale de riz dans le pays. L’entreprise va ajouter 3 600 riziculteurs et 60 producteurs de semences à son réseau de petits producteurs ciblés pour développer la production de riz au Burkina Faso et construire une usine de transformation et d’emballage du riz. En savoir plus

Actualités

L'Ambassadrice des États-Unis au Nigeria Donne le Coup d'Envoi du Partenariat Trade Hub- WACOT Rice

L’Ambassadrice des États-Unis au Nigeria, Mary Beth Leonard, accompagnée du Gouverneur de l'État de Kebbi, le Sénateur Abubakar Atiku Bagudu, s’est jointe aux acteurs du secteur public-privé engagés à assurer la sécurité alimentaire dans le pays pour lancer le partenariat de co-investissement du Trade Hub avec WACOT Rice lors d’une cérémonie le 19 mai à Argungu, au Nigéria. Le partenariat entend améliorer les moyens de subsistance des petits riziculteurs du pays, dont le succès est crucial pour nourrir une population en plein essor. Le riz est un aliment de base important au Nigeria, mais la production et l'offre ont subi une baisse en raison de la pandémie de la COVID-19. En réponse à la crise, le Trade Hub a accordé une subvention de co-investissement de 1,48 million de dollars à WACOT Rice, qui exploite une usine ultramoderne de transformation de riz à Argungu et s'approvisionne en riz non transformé à travers le pays. La subvention permettra à l'entreprise de rajouter 5 000 petits cultivateurs de riz à son projet d'expansion de la riziculture à Argungu et augmenter la production locale. Le co-investissement permettra de créer des milliers de nouveaux emplois, d’augmenter les rendements de plus de 50 pour cent et d’aider les agriculteurs à gagner plus. Dans son allocution, l'Ambassadrice Leonard a souligné l'importance de s'associer au secteur privé pour développer des solutions durables afin d’améliorer la sécurité alimentaire, réduire la pauvreté et créer des emplois, en particulier pour les femmes. « Nous connaissons les défis auxquels sont confrontées les agricultrices en matière de propriété foncière et d'accès aux finances et aux intrants, bien que les femmes soient essentielles pour avoir un impact significatif sur les générations futures », a déclaré l'Ambassadrice. « Nous espérons que cette activité permettra d’améliorer les moyens de subsistance des agricultrices et de leurs familles dans l'État de Kebbi. » L'événement a été bien retransmis par les médias, y compris les chaînes de télévision : https://www.youtube.com/watch?v=VMOhpHjc6mI

Webinaire sur l'Exportation en Franchise de Droits de Douane vers les États-Unis pour les Femmes Entrepreneures

Par Chaz Kyser Les femmes en Afrique de l'Ouest qui cherchent à faire des affaires au-delà de leurs frontières ont pu avoir une meilleure idée des opérations à l’export, lors d'un récent webinaire organisé par le Trade Hub et portant sur « Les Exportations en Franchise de Droits vers les États-Unis et Partenariat avec le Trade Hub : Clés du Succès pour les Entreprises Dirigées par des Femmes. » Plus de 200 femmes ont participé à la session de 2 heures, y compris des membres du Borderless Trade Network (BTN) ; African Women’s Entrepreneurship Program, West Africa Chapter; et le Nigerian Export Promotion Council, qui a contribué à la promotion de l'événement. L’idée de ce webinaire est venue du président du BTN, Olori Boye-Ajayi, qui a pris connaissance de la mission du Trade Hub et a souhaité accompagner les propriétaires d’entreprises en Afrique de l’Ouest pour tirer parti de la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA). L’AGOA permet l’exportation en franchise de droits de douane vers les États-Unis pour de nombreux biens et produits fabriqués en Afrique subsaharienne. L’équipe de l’AGOA du Trade Hub fournit une assistance technique pour aider les entreprises à se familiariser avec les procédures et les règlements de l’AGOA. Sachant que BTN a été fondé en partie pour aider les femmes en Afrique à réaliser et saisir des opportunités d'exportation vers les États-Unis et d'autres marchés internationaux, Boye-Ajayi a tenu à ce que le Trade Hub organise ce webinaire. « Un propriétaire de petite entreprise est plus susceptible de déclarer 6 à 7 fois plus de pertes qu'une moyenne ou grande entreprise, car la plupart de leurs ventes proviennent du marché intérieur », a déclaré Boye-Ajayi. « C'est pourquoi il était impératif d’introduire l’AGOA comme une roue de secours aux femmes entrepreneures. » En plus d’apprendre des faits clés sur les exigences de l’AGOA et la FDA des États-Unis en matière des produits alimentaires, lors des présentations de Kara Diallo, Spécialiste AGOA du Trade Hub ; les femmes ont également pris connaissance des possibilités de co-investissement avec l’intervention de Frantz Tavares, Consultant Partenariats Public-Privé. Bon nombre des participants n'étaient pas au courant des opportunités de partenariats de co-investissement avec le Trade Hub ou de financement de projets via le DealRoom Virtuel récemment mis en place. Le webinaire a également porté sur une présentation spécialement préparée par Chioma Adiele-Okpara, Responsable Genre et Inclusion Sociale du Trade Hub. Elle a expliqué pourquoi le Trade Hub favorisait l'égalité d'accès aux opportunités et a décrit les stratégies du Trade Hub pour faire en sorte que les projets soutenus incluent et autonomisent les femmes. « Les femmes en Afrique de l’Ouest ont un esprit féroce et robuste, ce qui les fait exceller dans leurs entreprises et leurs lieux de travail malgré les défis liés au genre auxquels elles sont confrontées », a-t-elle précisé.  Ce webinaire marquait la 20eme session d’une série de formations organisées par l'équipe AGOA du Trade Hub, mais c’en était une première focalisée sur les entreprises dirigées par des femmes. D'autres webinaires récents coordonnés par l'équipe de l'AGOA au cours de ce trimestre ont inclus une session sur les principes juridiques essentiels des entreprises et de la marque aux États-Unis pour les entreprises alimentaires. Ces sessions ont été organisées en collaboration avec les experts en propriété intellectuelle du groupe de l'industrie de l'alimentation, des boissons et de l'hôtellerie du cabinet d'avocats Norris McLaughlin.

Nouveau Partenaire au Sénégal : Visite Technique du Trade Hub et l'USAID

Par Salimata Dia Centre économique majeur en Afrique Occidentale francophone, le Sénégal est un pays cible du Trade Hub, où nous travaillons en partenariat avec le secteur privé en co-investissant pour stimuler la croissance économique. Trois accords de co-investissement ont été lancés à ce jour dans le pays, dont le partenariat avec Biosene. Cette organisation dirigée par des femmes est spécialisée dans la production et la transformation de produits agroalimentaires et cosmétiques à base de matières premières locales. Grâce à son partenariat de co-investissement avec le Trade Hub, Biosene pourra renforcer la résilience de l'entreprise et de ses fournisseurs en Afrique de l’Ouest, qui ont été négativement impactés par la pandémie de COVID-19. En début juin, une équipe de l'USAID et du Trade Hub a effectué une visite technique dans les installations de Biosene à Dakar et à Kédougou pour documenter les premiers résultats du projet et trouver des solutions à tous les défis. L'activité était dirigée par David Yanggen, Directeur du Bureau de la Croissance Économique, USAID Sénégal ; William Bradley, Responsable des Entreprises Privées à l'USAID Sénégal ; et Bamba Fall, Conseiller Commercial, Partenariat Public-Privé du Trade Hub. Au cours de la visite sur site, l’équipe a rencontré le personnel et les partenaires de Biosene, qui ont souligné la capacité technique du Trade Hub à les accompagner pour développer l’agriculture et augmenter les exportations, améliorer l’autonomisation des femmes et créer des emplois pour les jeunes. L'équipe a pu constater ces résultats sur le site de production à Kédougou, où les femmes qui traitent la poudre baobab et de fonio ont réaffirmé comment l’appui du Trade Hub leur permet de renforcer les chaînes d'approvisionnement et les aide à saisir les opportunités offertes par les chaînes de valeur traditionnelles des produits agricoles. « Nous avons vu l'impact durable des partenariats entre le secteur privé, les communautés locales et l'USAID grâce à l'effet de levier créé par le co-investissement », a déclaré Yanggen. « Par exemple, le village de Bandafassi à Kédougou collabore avec des entreprises agro-industrielles et aide les femmes et les communautés locales à vendre leurs produits agricoles et générer des revenus pour des milliers de ménages. » La délégation a également effectué une visite auprès des bénéficiaires potentiels à Kaolack et à Tambacounda pour mieux évaluer les opportunités dans des secteurs stratégiques tels que l'hygiène, l'eau et l'assainissement. Avec au moins sept co-investissements dans le pipeline au Sénégal, cette visite était la première d'une longue série à venir pour les équipes de l'USAID et du Trade Hub qui œuvrent pour stimuler le commerce et l'investissement dans le pays.

Vers la Réussite

Le Trade Hub aide les Transformateurs de Noix de Cajou en Côte d'Ivoire à Conclure des Contrats Lucratifs avec le Grossiste Américain Par Chaz Kyser La demande mondiale de noix de cajou et de produits à base de noix de cajou est en hausse, y compris aux États-Unis où au moins 90 000 tonnes métriques de cette noix nutritive sont importées chaque année. Les transformateurs de noix de cajou basés en Afrique de l'Ouest ont depuis longtemps reconnu le potentiel d'exportation de ce produit vers les États-Unis, mais ont dû faire face à des obstacles dans le développement de relations avec des acheteurs potentiels, les laissant largement en dehors de ce marché lucratif en plein essor. Pour relever ce défi, le Trade Hub a commencé à créer des liens commerciaux entre les sociétés de noix de cajou aux États-Unis et les principales sociétés de transformation de noix de cajou en Afrique de l'Ouest. Les efforts ont été menés par l’équipe de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) du Trade Hub, dont l’objectif est d’assister les entreprises en Afrique de l’Ouest à tirer profit de cette importante loi du gouvernement américain qui permet l’exportation de plus de 6 500 produits en franchise de droits de douane vers les États-Unis. Deux sociétés ivoiriennes, la Société Ivoirienne de Traitement de l’Anacarde (SITA SA) et Foods’ Co., connaissent déjà le succès a travers la signature de leur premier contrat avec BlueStar Direct LLC, un grossiste de fruits secs basé à Warren, dans le New Jersey. Ironiquement, même si la conclusion des accords avec un grand détaillant américain n'était pas sans difficultés, le processus a commencé par une simple initiative et un simple appel téléphonique. Esther Psarakis, Experte Principale en Relations avec les Marchés Internationaux du Trade Hub aux États-Unis, a pris connaissance de BlueStar Direct en début novembre 2020. Après avoir mené des recherches sur l'entreprise, y compris sur les sources de produits qu'elle fournit actuellement, elle a sauté sur l'occasion pour connecter la société aux transformateurs de noix de cajou en Côte d'Ivoire, un pays cible du Trade Hub et dont l'équipe AGOA avait déterminé le fort potentiel pour accroître ses exportations de noix de cajou vers les Etats-Unis.  Psarakis a pu entrer en contact avec le Directeur Général de BlueStar Direct, Swaroop Khandagale, qui a très vite montré son enthousiasme en se renseignant à la fois sur le Trade Hub et sur sa capacité à mettre en contact l’entreprise aux exportateurs de noix de cajou en Afrique de l’Ouest. Cette volonté a rapidement été suivie d'actions, lorsque Khandagale a accepté de visiter des entreprises en Côte d'Ivoire à travers des réunions coordonnées par le Trade Hub. « Beaucoup d'entreprises américaines hésitent à faire des affaires importantes avec des entreprises basées en Afrique de l'Ouest simplement parce que ce n'est pas une région qu'elles connaissent mais aussi en raison d'hypothèses - souvent fausses - sur leur capacité à exporter des produits de qualité », a déclaré Psarakis. « Heureusement, BlueStar Direct était ouvert et enthousiaste à l'idée d'apprendre qu'il existe un vaste potentiel pour importer des noix de cajou d'Afrique de l'Ouest, ainsi que d'autres produits alimentaires que l'entreprise fournit comme les fruits secs. » Lors de sa visite en avril 2021, Khandagale a visité trois fournisseurs de noix de cajou, dont SITA SA, qui l'a le plus impressionné. Il a ensuite approfondi les discussions avec la direction de Foods' Co. Les points de discussion avec SITA SA et Foods' Co ont porté sur les capacités actuelles et continues des entreprises à répondre aux exigences de certification, aux normes de qualité et aux délais de livraison des produits. A ce stade, l'équipe AGOA a joué un rôle clé en veillant à ce que SITA SA et Foods' Co soient en mesure de répondre à toutes les attentes définies, afin de nouer des relations commerciales durables avec BlueStar Direct. « Le Trade Hub nous a aidés à régler des questions clés en matière de normes et de certification, ainsi qu’à enregistrer notre entreprise auprès de la Food and Drug Administration des États-Unis, ce qui est essentiel pour faire des affaires avec les entreprises américaines », a déclaré Tahirou Sanago, fondateur et PDG de Foods' Co. « Grâce à cette assistance technique, nous avons été préparés à saisir des opportunités commerciales avec BlueStar Direct et d'autres grandes entreprises américaines. » Après la visite de Khandagale, les discussions en cours avec le Trade Hub et la réception d’échantillons de produits, BlueStar Direct s’est engagé à acheter les expéditions initiales des deux sociétés. En mai, SITA SA a expédié son premier conteneur à BlueStar Direct, d’une valeur d’un peu plus de 58 000 dollars et pesant 13,6 tonnes. Le premier conteneur de Food Co, d’une valeur légèrement inférieure à 70 000 dollars et pesant 16,44 tonnes métriques, quittera le port d’Abidjan pour les États-Unis d’ici fin juin.  Khandagale s'attend à ce que ces premières expéditions marquent le début d'un partenariat solide avec SITA SA et Foods' Co. Il se réjouit également de travailler avec le Trade Hub pour découvrir d'autres entreprises en Afrique de l'Ouest.  « BlueStar Direct est fière de fournir aux clients les meilleurs fruits secs du monde et nous sommes heureux d’ajouter la Côte d’Ivoire à notre liste croissante de pays d’origine, à la suite de la présentation de SITA SA et de Foods’ Co par le Trade Hub », a déclaré Khandagale.

Spotlight sur nos Partenaires: Agbanga Karite Alaffia SARL

A travers le commerce équitable du beurre de karité et d'autres ingrédients indigènes d'Afrique de l'Ouest utilisés pour fabriquer ses produits pour le visage, les cheveux et le corps, Alaffia poursuit sa mission pour réduire la pauvreté et faire progresser les femmes dans la région. ​ Dans cette séance Questions-Réponses, le fondateur d'Alaffia, Olowo-n'djo Tchala, explique comment son organisation a aidé les femmes en Afrique de l'Ouest à surmonter les défis du commerce de ressources naturelles précieuses, tout en créant une entreprise prospère.

Q: Pourquoi est-ce si important pour Alaffia de gérer une entreprise qui autonomise les femmes ? R: Les femmes des communautés rurales de l'Afrique subsaharienne ont le moins accès à l'économie régionale et mondiale. Et pourtant, ces femmes possèdent les connaissances et les compétences culturelles et indigènes dont la communauté mondiale a besoin. L'accès de ces femmes à l'économie mondiale améliore non seulement les moyens de subsistance individuels, mais il renforce aussi le tissu social des communautés en termes d'économie et de santé.   Q: En tant qu’employeur privé important au Togo, le modèle de commerce équitable d’Alaffia garantit que les membres de la coopérative reçoivent des prestations de santé, des congés payés et un salaire de subsistance quatre fois supérieur au revenu moyen au Togo. Comment ces avantages ont-ils affecté les femmes dans vos équipes et Alaffia en tant qu'entreprise ?  R: Les avantages sociaux d’Alaffia permettent aux membres de nos coopératives de jouir d’une bonne santé et d’une stabilité économique. Par exemple, beaucoup de nos membres envoient non seulement des enfants à l'école, mais aussi à l'université à un taux beaucoup plus élevé que les autres familles de la communauté. En retour, les avantages créent la loyauté au sein de l'organisation et se traduisent par la production élevée du produit de la plus haute qualité. Actuellement, trois générations travaillent dans les centres Alaffia.   Q: Comment responsabilisez-vous les femmes qui travaillent chez Alaffia et quels conseils donneriez-vous à une entreprise potentielle qui cherche à employer une majorité de femmes au Togo ou en Afrique de l'Ouest en général ? R: L'autonomisation commence d'abord par l'utilisation des connaissances naturelles dont disposent les femmes, sans les obliger à se conformer à un paradigme d'éducation occidentale. Elles peuvent gagner un revenu stable, dynamique et équitable grâce à leurs compétences et connaissances traditionnelles, ce qui à son tour ajoute de la valeur au produit final. Les femmes membres des coopératives sont habilitées lorsqu'elles constatent que leurs compétences sont valorisées - et même appréciées - sur le marché mondial et que leur travail finance des programmes communautaires dans leurs propres localités. L’engagement à employer une majorité de femmes doit faire partie des lignes directrices et des principes de l’organisation ; ça ne peut pas être juste un souhait. En outre, il est nécessaire que l'inclusion, non seulement le genre, mais aussi la diversité ethnique, soit également inscrite dans les lignes directrices.   Q: Comme beaucoup d'entreprises, Alaffia a été négativement impactée par la pandémie. En plus de décrocher des partenariats ou d’obtenir du financement, par exemple via le Trade Hub, quelle est la stratégie clé que vous avez utilisée pour assurer la durabilité d’Alaffia ? R: Nous avons utilisé plusieurs stratégies, mais les plus importantes ont été de continuer à maintenir des procédures et des processus pour assurer la sécurité des membres de l'équipe, tant aux États-Unis qu'en Afrique de l'Ouest. Nous avons également continué à diversifier nos emplacements et nos centres à valeur ajoutée, de sorte que si un emplacement est fermé, nous en avons d'autres qui peuvent continuer à travailler. Enfin, nous sommes restés en phase avec l'évolution des demandes du marché causée par la pandémie. Par exemple, nous sommes passés du beurre de karité aux savons au beurre de karité, alors que le monde se concentrait plus sur l'hygiène personnelle et la propreté.

Autres Actualités

Si une image vaut mille mots, alors la valeur d'une vidéo animée pourrait être inestimable, en particulier dans le secteur du développement international. Dans ce contexte, le Trade Hub a publié une courte vidéo pour informer les entreprises ouest-africaines sur la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA). La nouvelle vidéo du Trade Hub explique comment l'AGOA fonctionne en termes simples et de superbes images. Regardez ici  https://vimeo.com/528180747/d39a610028 Dans une interview exclusive avec Arbiterz. Emmanuel Azaino, Directeur de la Recherche et du Développement au Trade Hub, a partagé son point de vue sur les initiatives du Trade Hub pour stimuler l'investissement, l'emploi et la sécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest grâce à des partenariats avec des organisations des secteurs public et privé. Lire la suite Le partenariat de Thrive Agric avec le Trade Hub et son utilisation de la technologie pour aider les agriculteurs attirent beaucoup l'attention des médias, notamment à travers une interview exclusive avec Ayo Arikawe, Co-Fondateur de Thrive Agric, sur RegtTech Africa. Lire la suite.

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