Selon les estimations de l’ADEME, le secteur du bâtiment représente à lui seul 40% de la consommation énergétique de l’Union Européenne et est responsable de plus de 25% des émissions de gaz à effet de serre en France.

Fort de ce constat, les gouvernements ont mis en place un certain nombre de réglementations, comme les Réglementations Thermique 2012, et Environnementale 2020, ou l’émergence de nouveaux labels tels que le E+C. Ces instruments s’inscrivent dans la lignée de la politique 20/20/20 de l’UE : réduction de 20% des GES, diminution de 20% de la consommation énergétique, augmentation de l’utilisation des énergies renouvelables de 20%.

La construction de bâtiments neufs peu énergivores, mais également la rénovation du patrimoine existant, deviennent donc des enjeux cruciaux.

Pour cela, des solutions se développent. Il est ainsi possible de s’orienter vers une architecture bioclimatique , d’avoir une meilleure gestion et exploitation du bâtiment en lui-même comme de mettre en place des systèmes énergétiques performants (par exemple récupération de chaleur fatale de diverses sources : bâtiments, eaux usées, micro processeurs…).

C'est justement ce dernier point que nous souhaitions mettre en lumière, car il existe de nombreuses alternatives et solutions pour faire face aux enjeux d’économie d’énergie.