Selon l'étude, les investisseurs autonomes sont différents des investisseurs recevant des conseils en ce qui concerne les raisons qui les incitent à investir. Alors que la plupart des investisseurs - qu'ils reçoivent des conseils ou non - investissent pour la retraite ou l'épargne à long terme, ceux qui placent leur argent de manière autonome sont plus susceptibles d'investir pour le plaisir, pour obtenir un revenu supplémentaire ou pour bénéficier d'un rendement élevé.
Le rapport a également mis en évidence des résultats intéressants concernant l'utilisation des médias sociaux par les investisseurs autonomes. Ils sont plus susceptibles que les investisseurs recevant des conseils de s'appuyer sur les médias sociaux pour s'informer et de faire confiance au contenu offert. Parmi les plateformes de médias sociaux, YouTube est la source d'informations financières la plus populaire.
Une nouvelle recherche passionnante menée par FAIR Canada se profile à l'horizon
Le rapport de la CVMBC nous aide à mieux comprendre la tendance croissante à l'égard de l'investissement autonome. Il n'est pas surprenant que les organismes de réglementation soient désireux de mieux comprendre ce domaine afin d'élaborer leurs futures politiques. FAIR Canada est également très intéressé à en apprendre plus sur ce sujet et à partager des informations clés sur les investisseurs dans le cadre de ses activités de défense des intérêts des consommateurs canadiens de produits et de services financiers.
Nous avons mené nos propres recherches sur l'investissement autonome, en nous concentrant plus particulièrement sur les différences entre les investisseurs qui investissent seulement par eux-mêmes et ceux qui ont des comptes de placement autonome collaborant également avec des conseillers.
Nous faisons également des recherches sur des sujets tels que la négociation de produits dérivés et l'utilisation de l'effet de levier et de la marge. En outre, nous avons élaboré quatre profils différents d'investisseurs autonomes qui permettent de comprendre leurs attitudes et leurs comportements.
Non seulement, ces travaux permettent de mieux comprendre l'investissement autonome, mais ils remettent également en question les cadres réglementaires existants, qui ont été conçus pour les investisseurs recevant des conseils. La recherche soulève d'importantes questions politiques, telles que la manière dont nous pouvons aider les investisseurs autonomes à prendre de meilleures décisions sans aide professionnelle.
Ne manquez pas le rapport du sondage de FAIR Canada sur les investisseurs autonomes, qui sera publié en octobre!
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