Mise à jour au sujet de la maladie
Le nombre de cas confirmés de COVID-19 est de plus de 3,7 millions avec 1 242 000 cas guéris et 258 295 décès. Il y a des cas documentés dans plus de 213 pays ou territoires. Le taux de mortalité dans le monde est de 6,93 %. Nous continuons à observer des deuxièmes vagues prolongées dans les pays qui avaient assoupli leurs restrictions, y compris Singapour, et nous suivons ces situations de près car cela aura un impact sur la façon dont d'autres pays, y compris le Canada, gèreront les restrictions et les assouplissements à l'avenir.
Au Canada, nous avons plus de 62 000 cas, 4 000 décès et 27 000 (43 %) guérisons. Sur les 31 000 cas actuellement actifs au Canada, 97 % sont classés comme légers. Plusieurs provinces ont passé plus de 14 jours sans aucun nouveau cas, ce qui a incité les responsables gouvernementaux à commencer à présenter des plans pour assouplir les restrictions. Cet assouplissement progressif des restrictions aura un impact sur l'entraînement et l'accès aux installations, mais le calendrier variera selon les régions et les sports et doit encore être finalisé ou confirmé.
Entraînement
Comme indiqué dans les mises à jour précédentes, nous encourageons fortement les athlètes à profiter de cette période d'isolement pour travailler avec leurs entraîneurs, les DHP, les ÉSI et les médecins en chef afin de corriger les déficiences biomécaniques et physiques connues qui peuvent être facilement réglées par un entraînement à domicile et de NE PAS essayer d'atteindre des performances maximales cette année (la justification a été abordée dans les versions précédentes). En outre, nous recommandons de profiter de cette occasion pour travailler sur la préparation mentale.
Instituts et centres d’entraînement
À ce stade, tous les Canadiens restent sous la direction des services de santé publique nationaux et provinciaux et, à ce titre, tous les instituts et centres d'entraînement publics restent fermés dans un avenir rapproché.
Retour aux entraînements en groupe
Comme plusieurs le savent, plusieurs pays, notamment en Asie et en Europe, ont commencé à autoriser l'entraînement et le retour au sport. Beaucoup de ces pays se trouvent à un autre point de la courbe en ce qui concerne le moment où les cas ont commencé et la propagation du virus dans leur région. Le CCMS rassemble ces protocoles, les examine et les intègre au groupe de travail sur le retour au sport qui a été créé (les réunions ont commencé cette semaine). Toute décision concernant le retour à l'entraînement en groupe sera prise en collaboration avec les autorités de santé provinciales/locales, les organismes gouvernementaux provinciaux/locaux, vos associations sportives ainsi qu'ANP, le CPC et le COC.
On ne peut trop insister sur le fait que les groupes, les équipes ou les sports doivent passer par ce processus d'évaluation des risques pour planifier la sécurité de leurs athlètes, de leurs entraîneurs et de la population en général. Les responsables locaux de la santé devront être d'accord, car les provinces, les régions et les villes sont affectées différemment par la COVID-19 et peuvent donc avoir des politiques distinctes concernant les rassemblements d'individus qui détermineront quand et comment l'entraînement en groupe peut reprendre dans différentes régions.
Protocoles de tests pour la COVID-19
Un sous-groupe du groupe consultatif sur la médecine du sport est en train de créer des protocoles de test et de surveillance pour les sports qui reprennent, qui peuvent inclure des tests effectués par les Instituts canadiens du sport ou les centres de test locaux. De plus amples renseignements seront fournis au fur et à mesure de l'achèvement de ces travaux. Ces informations seront intégrées dans les recommandations du groupe de travail susmentionné.
Mise à jour sur la santé mentale
Phases psychosociales associées à la pandémie de COVID-19
La pandémie de COVID-19, et son impact sur la société dans son ensemble et sur le sport en particulier, ne ressemble en rien à une crise que nous connaissons ; elle est sans précédent. Le modèle des phases psychosociales en cas de désastre (voir figure 1) est utile pour comprendre les phases par lesquelles passent les populations lorsqu'elles sont confrontées à une crise ou à une pandémie mondiale. Le modèle peut nous aider à anticiper les besoins et à fournir un soutien et des ressources appropriés à chaque phase. S'il existe des réponses collectives typiques à une pandémie, il existe également des différences individuelles, ce qui amène les gens à réagir de manière unique aux défis, aux restrictions et aux perturbations. Ces différences doivent être prises en considération dans l'élaboration et la prestation du soutien et des ressources tout au long de la pandémie.