Hiver 2023
Nouvelles de l’initiative Staying Connected

Lancement du site Web de SCI!
Je suis très heureux d’annoncer que nous avons enfin lancé notre magnifique nouveau Website, disponible en anglais et en français!
Le nouveau site Web fournira des informations à jour sur notre partenariat et abritera notre bibliothèque de ressources techniques, avec des fonctions de recherche avancées pour filtrer les documents en fonction des intérêts spécifiques de chacun. Le nouveau site Web donne également accès à un affichage interactif et dynamique de nos liens prioritaires, qui comprend des détails sur les activités et les projets de liaison des partenaires.

Notre nouveau site Web est le résultat d’un énorme effort collectif, et nous souhaitons remercier tout particulièrement Josh Noseworthy, Dan Coker et Kateri Monticone pour leur formidable travail. Profitez ces nouvelles ressources fantastiques, que je vous encourage à partager largement parmi vos réseaux!
N’oubliez pas de contribuer et devenez un partenaire durable de SCI cette année!
Bonne nouvelle ! SCI a reçu 15 000 $ du U.S. Fish and Wildlife Service (USFWS) dans le cadre de son programme de partenariat durable. Le financement du programme d’applications scientifiques de l’USFWS renforcera la capacité de SCI à coordonner et à soutenir le travail de connectivité de nos partenaires dans la région.

Il s’agit de la deuxième année de notre nouveau Programme de partenariat durable. Pour rappel, il s’agit du modèle de collecte de fonds basé sur les contributions des partenaires qu’ont choisi nos partenaires et les membres de nos comités pour assurer l’efficacité, la force d‘impact et la croissance soutenues du partenariat SCI. Les revenus supplémentaires éventuels issus de l'augmentation des contributions des partenaires seront utilisés pour soutenir les projets des partenaires durables de SCI. Nous tirerons parti des possibilités de partenariat et de financement supplémentaires rendues possibles grâce au programme pour amplifier considérablement l’ampleur et l’impact de nos efforts collectifs dans la région septentrionale des Appalaches et jusqu’en Acadie.

Un grand bravo et merci à nos partenaires durablesui ont contribué en 2022. Nous avons hâte d’ajouter le nom de votre organisme à la liste en 2023!
Un nouveau projet s’attaquera aux obstacles au déplacement de la faune dans les régions centrales et septentrionales des Appalaches


La loi intitulée Infrastructure Investment & Jobs Act (IIJA) des États-Unis offre une formidable occasion de faire progresser les travaux d’atténuation des obstacles pour les espèces terrestres et aquatiques, car le remplacement des ponceaux et les passages fauniques peuvent être intégrés aux améliorations des infrastructures routières. 
 
The Nature Conservancy a obtenu 250 000 dollars de fonds privés pour lancer un programme d’une durée de 18 mois visant à relier le financement de l’IIJA aux projets prioritaires d’atténuation des obstacles sur le terrain. Ce projet s’appuiera sur les efforts de longue date des partenaires de SCI dans la région en faisant progresser le travail de connectivité et des transports avec les agences partenaires dans les États collaborant avec SCI (New York, Vermont, Massachusetts, New Hampshire et Maine), ainsi que le New Jersey, le Connecticut, et potentiellement la Pennsylvanie. L’intention derrière la portée élargie de ce projet est de relier les régions centrales et septentrionales des Appalaches pour former un corridor continu pour la faune, ce qui est particulièrement essentiel pour les espèces qui doivent se déplacer vers le nord pour s’adapter aux changements climatiques. 
 
Le nouveau projet s’attaquant aux obstacles aux déplacements des espèces comprendra de la cartographie de la connectivité, la priorisation des traverses de segments routiers et de cours d’eau, de la formation et des conseils sur les meilleures pratiques, du développement de projets sur les sites prioritaires et un soutien personnalisé aux agences pour accéder aux fonds disponibles dans le cadre de l’IIJA. Ce travail portera principalement sur les possibilités de connectivité terrestre tout en mettant en évidence les intersections avec la connectivité et la résilience en milieux aquatiques.
Une approche de « cartographie stratégique » pour la conservation de la connectivité
Crédit graphique: Extrait de « A framework to select strategies for conserving and restore connectivity in complex landscapes », par D. Richard Cameron, Carrie A. SChloss, David M. Theobald, et Scott A. Morrison, 2022, Conservation Science and Practice, 4(6), The Society for Conservation Biology (wiley.com).
La conservation de la connectivité est complexe et nécessite une approche nuancée qui intègre plusieurs stratégies. Les analyses et les modèles de connectivité sont utiles pour identifier les corridors potentiels, mais comme les ONG et les organismes de conservation sont rarement en mesure d’acheter et de gérer toutes les parcelles identifiées comme importantes, ils doivent donc se tourner vers une série de mesures et de partenaires de rechange.
 
 Une nouvelle étude vise à relever le défi du passage de la cartographie et de la modélisation de la connectivité à la mise en œuvre de projets concrets sur le terrain. Les auteurs présentent une approche de « cartographie stratégique » qui tient compte à la fois de l’importance relative de la connectivité d’un site donné et de sa propriété foncière. À l’aide d’une version fenêtre mobile du populaire programme de modélisation Circuitscape, les auteurs ont cherché non seulement à identifier les emplacements de connectivité prioritaires, mais également les stratégies les plus susceptibles d’être efficaces dans ces endroits compte tenu des contraintes sociales et environnementales liées aux déplacements de la faune.
 
Suivez le lien vers l’article original sur le site conservationcorridor.org pour en savoir plus.
The Nature Conservancy et Trust for Public Land s’associent pour améliorer la connectivité, la séquestration du carbone et l’accès extérieur dans l’ouest du Maine

En haut: Randonnée sur le mont Abraham. © Mark Berry/The Nature Conservancy
En bas: Carte de la zone du projet. © Dan Coker/The Nature Conservancy
The Nature Conservancy (TNC) et Trust for Public Land (TPL) se sont associés pour protéger de façon permanente deux grandes parcelles, ajoutant ce faisant 13 500 acres supplémentaires de terres accessibles au public à un réseau de territoires connectés et protégés totalisant près de 100 000 acres dans la région des High Peaks de l’ouest du Maine.

The Nature Conservancy a identifié la région des High Peaks — et les territoires de Quill Hill à Perham Stream qui s’y trouvent — comme prioritaires dans la perspective d’accroître le stockage du carbone et la capacité des espèces à s’adapter aux changements climatiques. Les territoires de Quill Hill et Perham Stream sont deux des derniers grands territoires non protégés situés dans un lieu recherché, et ils sont particulièrement vulnérables au développement et à la perte permanente d’accès public. Les High Peaks sont l’une des destinations de loisirs de plein air les plus populaires du Maine – on y trouve 10 des 14 plus hauts sommets du Maine, des centaines de kilomètres de sentiers, deux des plus grands domaines skiables du Maine et le magnifique Sentier des Appalaches. Pourtant, malgré sa popularité, seulement 15 % de la région des High Peaks est protégée, et seule une partie de ces terres protégées offre un accès garanti au public. En plus du manque de terres protégées accessibles au public, cette région connaît un boom sans précédent de l’immobilier et du développement, ce qui rend les mesures de conservation opportunes particulièrement importantes.

Les territoires de Quill Hill à Perham Stream se trouvent dans le vaste réseau de liaison de SCI reliant l’ouest du Maine au nord du New Hampshire, le sud du Québec et la région du Northeast Kingdom au Vermont. En protégeant ces territoires, TNC et TPL élargissent un noyau clé de terres conservées le long du corridor du sentier des Appalaches – la voie la plus importante pour la connectivité écologique dans l’est des États-Unis. La conservation de Quill Hill et Perham Stream procurera un habitat essentiel à de nombreuses espèces confrontées au réchauffement climatique, contribuera à la conservation du carbone dans les arbres et le sol, là où il doit être, et offrira un accès au grand air au plus grand nombre.
Faits saillants de la conférence Northeast Transportation and Wildlife
L’édition 2022 de la conférence Northeast Transportation and Wildlife (NETWC) à Atlantic City, au New Jersey, a été l’occasion pour SCI de réunir des partenaires de longue date, d’en mobiliser de nouveaux et d’en apprendre davantage sur les possibilités émergentes et les meilleures pratiques pour réduire les collisions entre faune et véhicules et améliorer les passages fauniques.
 
Les principales présentations à la conférence comprenaient:

Et bien sûr, notre propre panel SCI intitulé « The Staying Connected Initiative: leveraging lessons learned, communities of practice, and public-private partnerships to advance regional connectivity ». Nos panélistes regroupaient des agences partenaires de SCI, nouvelles et de longue date, qui ont chacune présenté leurs réussites, défis et leçons dans la mise en œuvre du travail en connectivité dans leur État respectif. Toutes les séances de la conférence ont été enregistrées et sont accessibles via le calendrier NETWC 2022 disponible dans les archives de la conférence.
 
En plus de notre panel à NETWC, SCI a également coproduit avec Wildlands Network le document Beyond Roads: Funding Opportunities to Improve Large Landscape Connectivity - une liste non exhaustive des possibilités de financement récurrentes et non liées aux transports aux États-Unis qui a été incluse dans le programme NETWC.
 
SCI maintiendra l’élan qui se dégage de NETWC en convoquant le personnel d’agences de transport et d’autres partenaires d’ici la Conférence internationale sur l’écologie et les transports (ICOET) qui se tiendra du 4 au 8 juin 2023 à Burlington, au Vermont. À vos agendas!
Des partenaires de SCI en tête de projets de collaboration pour la surveillance de la faune et du climat dans les Adirondacks et ailleurs
Orignal capturé par une caméra de piste dans les Adirondacks du centre. Photo de Stephen Langdon, gracieuseté du réseau AIM.
Des partenaires de SCI sont à l’avant-garde de deux projets de surveillance de caméras-pièges à grande échelle dans la région.

Paul Jensen, biologiste du Department of Environmental Conservation de l’État de New York et partenaire de SCI, a lancé le Adirondack Inventory and Monitoring Camera Trap Network (AIM) en 2020 dans le but de recueillir et partager des données sur les populations fauniques, de surveiller les espèces particulièrement sensibles aux changements climatiques et de donner aux étudiants de la région des occasions d’éducation et de formation pratiques.

Le réseau de 50 partenaires de l’AIM surveille actuellement plus de 200 caméras de surveillance déployées dans le parc Adirondack de 6 millions d’acres, et particulièrement dans les High Peaks et les régions de l’arrière-pays. L’AIM est étroitement lié au réseau Northeast Wildlife Monitoring Network (NEWMN), un projet de surveillance d’envergure qui regroupe plus de 100 partenaires assurant le suivi d’environ 500 caméras de surveillance dans le Vermont, le New Hampshire, le Massachusetts et le Maine.

L’AIM et le NEWMN utilisent tous deux un mode d’installation de caméras de surveillance sophistiqué développé par Alexej Siren, chercheur postdoctoral à l’Université du Vermont. En enfonçant un piquet de 5 pieds dans le sol à une profondeur standard et à portée de vue de la caméra de surveillance, les chercheurs peuvent recueillir des données sur l’épaisseur de neige ainsi que des observations sur la faune.

Les données sur l’épaisseur de neige intéressent les chercheurs en dehors des réseaux recourant aux caméras-pièges, notamment les hydrologues et les climatologues de la National Oceanic and Atmospheric Association qui les utilisent pour valider et affiner leurs modèles prédictifs. D’autres chercheurs et informaticiens de l’université du Vermont explorent l’utilisation de l’intelligence artificielle pour identifier les espèces sauvages captées par caméra, et travaillent avec le U.S. Geological Survey à la constitution d’une base de données regroupant la grande quantité de photos recueillies grâce aux projets de l’AIM et du NEWMN.

Suivez le lien vers l’article original dans Adirondack Explorer pour en savoir plus!
Un nouvel outil cartographie l’habitat des oiseaux pour appuyer les efforts de conservation régionaux

En haut: Grive des bois par. © John Petruzzi/Macaulay Library
En bas: Abondance de grive des bois dans son habitat forestier où les couleurs froides indiquent une abondance plus faible et les couleurs chaudes une abondance plus élevée. © Initiative de conservation de l’habitat des oiseaux du Nord-Est
Le projet de conservation de l’habitat des oiseaux du Nord-Est a récemment créé un nouvel outil pour aider les praticiens et organismes de conservation du Nord-Est dans leurs efforts. Présentant les données du Cornell Lab of Ornithology eBird Status & Trends (S & T) pour 43 espèces d’oiseaux prioritaires dans cinq types d’habitats différents, ce nouvel outil de cartographie de la conservation appuiera des activités telles que la planification de la gestion de l’habitat et l’élaboration de l’intendance, les stratégies de priorisation et d’acquisition des terres, ainsi que la mobilisation des propriétaires fonciers et des collectivités.

Le projet de conservation de l’habitat des oiseaux du Nord-Est est un effort de collaboration entre le réseau Regional Conservation Partnership (RCP) (qui comprend SCI), les groupes Audubon, Highstead et le Cornell Lab of Ornithology. Les experts en SIG de Harvard Forest et Highstead ainsi que des scientifiques du Cornell Lab ont créé des versions simplifiées des données modélisées par eBird et les ont rendues disponibles gratuitement.

Les oiseaux sont rarement au centre des efforts de conservation de la connectivité, qui ont généralement tendance à s’intéresser davantage aux grands mammifères, aux poissons et aux amphibiens. Toutefois, la connectivité des territoires et des habitats est aussi essentielle pour les oiseaux que pour toutes les espèces, et plus encore dans certains cas en raison des longues distances que de nombreuses espèces d’oiseaux parcourent durant leur migration et du besoin qu’ils ont de trouver des aires de repos en cours de route. De plus, les oiseaux sont en difficulté et l’on constate des déclins abrupts chez de nombreuses espèces.

Il est encourageant de constater que de nombreux propriétaires fonciers et membres du public s’intéressent à la protection des oiseaux et, parce qu’ils sont souvent plus visibles et familiers que d’autres types d’animaux sauvages, les oiseaux sont de bons « ambassadeurs » ou « espèces parapluies » pour les efforts de conservation qui visent plusieurs types d’espèces sauvages. Donc, même si les oiseaux ne sont pas votre sujet premier d’intérêt, ce nouvel outil pourrait néanmoins vous être utile… ne manquez pas de l’ajouter à votre boîte à outils!
Vous avez une histoire pour le prochain bulletin SCI?
Événements ou mises à jour que nos partenaires devraient connaître? 
L’initiative Rester connecté rassemble un ensemble unique de partenaires gouvernementaux, non gouvernementaux et universitaires pour conserver, restaurer et maintenir les liens paysagers dans la région des Appalaches du Nord et de la forêt acadienne. Nous envisageons un paysage écologiquement interconnecté et résilient dans la région des Appalaches du Nord et de la forêt acadienne de l’est des États-Unis et du Canada qui soutient des terres, des eaux, une faune et des communautés humaines dynamiques en bonne santé.