Décembre 2022

Les entorses et les foulures sont des blessures courantes qui peuvent toucher n’importe qui, mais le risque est encore plus élevé pour les personnes dont l’emploi nécessite un travail physique. Les travailleurs de la construction, le personnel infirmier et les conducteurs de machinerie lourde figurent parmi les personnes les plus susceptibles de se faire une entorse ou une foulure dans l’exercice de leurs fonctions.

En 2021, les causes les plus fréquentes de foulures et d’entorses dans les milieux de travail des Territoires du Nord-Ouest (TNO) et du Nunavut étaient le surmenage (28 %), les réactions corporelles (14 %) et les chutes de plain-pied ou de même niveau (11 %). Cette année-là, plus de 61 % des incidents liés à un effort excessif (surmenage) ont entraîné une entorse ou une foulure. 

Et n’allons pas croire que les personnes qui travaillent derrière un pupitre sont à l’abri des entorses et des foulures! L’ergonomie d’un poste de travail, si elle est bien conçue, peut prévenir les blessures de ce type. Une mauvaise posture, possible résultat d’une ergonomie mal adaptée au poste de travail, peut entraîner une entorse aux ligaments ou une foulure, soit une élongation des muscles et des tendons. 

À titre d’employeur, prenez des mesures pour atténuer les risques d’entorse et de foulure survenant au travail :

• Veillez à ce que votre personnel ait accès à un équipement de protection individuelle approprié, notamment pour transporter des charges lourdes ou encombrantes;
• Fournissez à chaque membre du personnel un poste de travail optimal sur le plan de l’ergonomie;
• Offrez à votre personnel une formation sur les moyens d’atténuer les risques en milieu de travail – bien sûr, n’oubliez pas de recenser ceux-ci clairement;
• Assurez-vous que les personnes qui travaillent debout pendant de longues périodes disposent d’un tapis antifatigue ou d’un repose-pieds.

Pour en savoir davantage sur la prévention des blessures cet hiver, consultez la page Entorses et foulures de la CSTIT.

Dans le Nord, il est courant de travailler sur des surfaces glacées ou de traverser des étendues d’eau gelées. C’est une pratique tellement ancrée dans les mœurs durant les longs mois d’hiver que l’on finit par oublier les règles de sécurité les plus élémentaires.

Avant de mandater des travailleurs sur un plan d’eau gelé depuis quelques semaines à peine, ne négligez aucune précaution.

• Évaluez le danger – Tous les travailleurs doivent connaître les risques que comportent les plans d’eau gelés et les mesures pour les atténuer, et tous ceux qui sont appelés à travailler sur des surfaces gelées doivent être au fait des procédures de sauvetage et des plans d’urgence. L’information doit être communiquée clairement.
• Estimez l’épaisseur de la glace – Si possible, testez l’épaisseur de la glace pour vérifier si elle peut supporter le poids d’un véhicule ou de la machinerie à utiliser durant le travail. La solidité de la glace est influencée par divers facteurs, comme les fissures, la température de l’air des derniers jours et l’exposition au soleil.
• Observez la couleur de la glace – La couleur de la glace peut être un indicateur de sa solidité. La glace de couleur bleu clair est généralement la plus dense. La glace de couleur blanche renferme de l’air; sa résistance dépendra de sa densité. Si la couleur est grise, tenez-vous-en loin! Une glace grise indique la présence d’eau due au dégel. Une telle glace n’est pas suffisamment épaisse pour supporter une charge.
• Tenez vos distances – Lorsque vous conduisez sur la glace, maintenez une distance de 30 mètres avec le véhicule devant vous. Et laissez de côté la consigne habituelle relative aux ceintures de sécurité : quand on roule sur la glace, on ne boucle pas! Enfin, ralentissez quand l’épaisseur de la couche de la glace semble diminuer, selon la profondeur de l’eau

Cliquez ici pour réviser les règles de sécurité de base si vous devez travailler sur une surface glacée ou à proximité.

La date limite pour le dépôt du rapport annuel sur la masse salariale (RAMS) est le 28 février 2023, mais vous pouvez envoyer le vôtre bien avant, dès le 1er janvier.

N’oubliez pas que le dépôt du RAMS est obligatoire, même si vous avez zéro masse salariale à déclarer. N’oubliez pas non plus que si vous envoyez votre RAMS après le 28 février, vous vous verrez infliger une pénalité équivalant à 15 % de votre cotisation pour l’année précédente.

Dernier rappel : passez en revue vos réponses du questionnaire sur la santé et la sécurité au travail (SST), à remplir dans votre RAMS.

Vos réponses sont importantes, car elles détermineront si votre milieu de travail obtiendra ou non la désignation Safe Workplace. Il incombe à la personne responsable de la SST dans votre entreprise ou votre organisme de répondre à ce questionnaire. La série de questions sur la SST figure dans la section 4 du Guide pour remplir le rapport annuel sur la masse salariale.

Si vous avez besoin d’aide pour répondre aux questions sur la SST, écrivez-nous par courriel sans tarder. Si vous avez besoin d’un soutien technique pour utiliser le portail WSCC Connect, consultez la page Aidez-moi ou composez le numéro sans frais du service de dépannage au 1-844-238-5008.

Le taux de cotisation provisoire moyen sera maintenu à 2,40 $ par tranche de 100 $ de masse salariale cotisable en 2023.

Bien que le taux moyen de base reste inchangé, la plupart des employeurs verront les leurs augmenter ou diminuer en fonction de l’expérience de leur groupe ou sous-catégorie d’industrie en matière de réclamations (les coûts d’indemnisation).

Au moment de fixer les taux de cotisation, la CSTIT prend en considération ce qui est viable en ce qui a trait aux coûts d’indemnisation, représentatif de l’expérience de l’industrie, adapté aux tendances relatives à l’indemnisation et équitable pour les employeurs.

La prévention des blessures et l’amélioration des résultats au chapitre du retour au travail pour réduire les coûts d’indemnisation sont les facteurs les plus déterminants dans les taux payés par les employeurs. La CSTIT s’efforce d’aider les employeurs à créer et à maintenir de solides programmes de sécurité, et à obtenir de meilleurs résultats en matière de retour au travail.

Les employeurs peuvent accéder aux taux de leur sous-catégorie ou groupe, pour toutes les industries pour l’année à venir, sur le portail WSCC Connect. Les taux de cotisation actuels et antérieurs peuvent être consultés par catégorie et sous-catégorie ainsi que par industrie.

Date limite pour demander une couverture personnelle : le 31 décembre 2022

Si vous êtes le propriétaire d’une entreprise, un partenaire, un administrateur inscrit ou encore un travailleur à votre compte, vous ne recevez pas automatiquement la couverture de la CSTIT du fait de votre emploi. Si vous êtes dans cette situation et souhaitez bénéficier des mêmes avantages que les autres travailleurs en cas de maladie ou blessure professionnelle, vous devez opter pour la couverture personnelle (facultative) de la CSTIT.

La date limite pour demander votre couverture personnelle facultative pour 2023 est le 31 décembre. Cette couverture doit être renouvelée chaque année. La période couverte peut aller d’un seul mois à une année entière.

Cliquez ici pour voir et remplir le formulaire de demande de couverture personnelle facultative. Une fois rempli, celui-ci peut être envoyé à notre bureau du Nunavut ou des TNO, par courriel ou par télécopieur : 

• TNO – 1-800-661-0792 ou employer@wscc.nt.ca
• Nunavut – 1-877-404-4407 ou employernu@wscc.nu.ca

Fermeture des bureaux

Les bureaux de la CSTIT seront fermés le jeudi 22 décembre et rouvriront le mardi 4 janvier 2023.

Pour signaler une blessure ou un incident grave au travail, appelez au 1-800-661-0792.

Pour signaler des conditions de travail dangereuses, utilisez le service en ligne Signaler un travail dangereux sur le portail WSCC Connect.

Commission de la sécurité au travail et de l’indemnisation des travailleurs des Territoires du Nord-Ouest et du

Nunavut, 5022, 49^e Rue, 5^e étage, Tour Centre Square, C.P. 8888, Yellowknife (T.N.-O.) X1A 2R3