Le 8 septembre, l'hôpital Al Latamneh, situé dans le nord de Hama, a été attaqué ; des dommages sont à déplorer, mais l’attaque n’a pas fait de victimes. Le même jour, l’hôpital Has dans le sud d’Idleb a été attaqué et mis hors service. Un anesthésiste et deux visiteurs ont été blessés. Puis, deux centres des Casques blancs ont été visés et mis hors service. Deux membres du personnel ont été blessés.
Le 7 septembre, le centre ambulancier d’Idleb a été attaqué et mis hors service. Aucune victime n'est à signaler.
Le 6 septembre, l'hôpital Dr. Hassan Al Araj, dans le nord de Hama, a été attaqué et mis hors service, ainsi qu’un centre des Casques Blancs dans le sud d’Idleb. Aucune victime n'a été signalée.
La recrudescence de la violence dans la région entraîne le déplacement de milliers de personnes.
Le Dr. Ziad Alissa, président de l’UOSSM France, a déclaré :
« Quelle honte de voir qu’une nouvelle fois, les installations médicales sont les cibles des attaques. Des milliers de personnes vont en être affectées… En tant qu'organisation humanitaire, nous exhortons la communauté internationale à protéger les civils, les travailleurs médicaux et les installations médicales. Il y a plus de trois millions de civils dans cette région surpeuplée de Syrie… Certains ont déjà dû se déplacer jusqu’à quatre fois et pourtant, de nouveau, leur vie est menacée. Les conséquences pourraient être désastreuses. STOP aux attaques et aux déplacements. AIDONS les millions de déplacés internes qui n'ont nulle part où aller. »