Partant du constat qu’en France on estime à 25 % la part des décès en lien plus ou moins direct avec des dysfonctionnements environnementaux et que plus d’un tiers des pathologies chroniques y sont directement liées, l’URPS ML Grand Est a souhaité travailler sur le thème de la santé environnementale au sein d’une commission dédiée.

Installée lors de l’Assemblée générale de septembre 2021, la commission compte 10 membres médecins élus de l’URPS. Leurs objectifs, qu’ils entendent mener tout au long de la mandature, sont les suivants :

Au-delà des soins en eux-mêmes, les membres de la commission souhaitent inciter les médecins à intégrer la santé environnementale dans le cœur de leur pratique, qui sera alors davantage tournée vers la prévention. En effet les études de ces dernières années prouvent que la qualité de l'environnement joue un rôle essentiel dans la santé humaine (pollutions diverses, réchauffement climatique, perturbateurs endocriniens, ...) tout comme l'homme joue un rôle primordial dans la qualité de son environnement.

L'objectif principal de la commission est de sensibiliser les médecins à ces problématiques, en leur apportant les informations nécessaires. Les membres souhaitent également promouvoir la formation médicale continue et inciter les organismes de formation à développer ces thématiques au sein de leurs catalogues de formation.

Au-delà de ce premier objectif, il s'agit de permettre aux confrères de se montrer exemplaires dans leur pratique professionnelle mais aussi de se montrer pédagogues envers les patients - et donc la population générale - pour promouvoir les bonnes pratiques environnementales au quotidien auprès de la population générale.

Que ce soit en termes de gestion des déchets, d'optimisation de la consommation d'énergie ou encore de prescription médicamenteuse, de nombreux axes peuvent être promus afin de réduire l'impact environnemental et s'oriente vers un cabinet vert. L'objectif de la commission Santé Environnementale est d'identifier ces actions pour informer et accompagner les médecins dans leur mise en œuvre.

Le médecin peut s'appuyer sur sa pratique et devenir au cas par cas vecteur de bonnes pratiques environnementales vers la population générale afin de faire évoluer les mentalités, tout en luttant contre certaines maladies chroniques induites (obésité, diabète, cancers…)