Ce qui est sûr, c’est que ce sont tous les médecins qui vont payer...
L’État, généreux, fait des cadeaux en les faisant financer non par les contribuables, mais par tous les médecins actifs.
En effet, la loi oblige l’État à compenser les cotisations pour le régime de base - et il le fait. Mais il n'y a aucune obligation pour le régime complémentaire ni pour l’ASV.
D’après les calculs, le « cadeau » coûtera 3 à 4% de cotisations en moins compensées à seulement 20%.
Et comme le régime CARMF est équilibré, avec des réserves adaptées (contrairement à de nombreux autres régimes de retraites), la conséquence logique est une baisse de revenus de tous les retraités, ou une augmentation des cotisations pour les cotisants, ou encore un mélange des deux.
Mais une négociation conventionnelle se profile et sera l'occasion d'en rediscuter (ASV).
En tout cas, les retraités actifs concernés ont intérêt à modérer leur activité s’ils sont proches des 80.000 €, car cette formule simpliste du tout ou rien ne les encourage pas à l’activité, même si cela peut en motiver d’autres, qui n’auront plus de CARMF à payer en compensation.
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