Depuis le 19 juin, la région de Deraa subit de violents bombardements. Dimanche 14 juin, à 17 heures (heure locale), un centre de santé primaire appartenant à l'UOSSM à Busr Al Harir, a été touché par une frappe aérienne directe, causant de lourds dommages. L'installation a pu être évacuée et on ne déplore aucune victime. Le centre permettait de soigner 5 000 patients par mois. Dans la même zone, un hôpital a été touché et mis hors-service.
Dr. Ziad Alissa, président de l'UOSSM France a déclaré :
"Nous sommes indignés et condamnons le meurtre d'Abdulhadi Al Hariri. Al Hariri était un ambulancier gentil et aimant qui avait fait des sacrifices extraordinaires pour venir en aide à ceux qui étaient en danger. Rien ne peut justifier son assassinat. Nous sommes profondément attristés et nos cœurs et pensées sont avec sa famille. Il nous manquera énormément. Il y a seulement quelques jours, une sage-femme de l'UOSSM et sa fille ont été tuées. Il est incompréhensible qu'après six ans, les soignants continuent d'être tués en toute impunité. La violence doit cesser. Nous ressentons plus que du dégoût face à des actes si lâches. Si la communauté internationale a encore un tant soit peu le sens de la moralité, elle doit poursuivre les auteurs de crimes de guerre."