30 millions d'euros, c'est le montant du budget que le gouvernement a fléché pour le soutien à l’agriculture urbaine et aux jardins partagés dans le cadre de son Plan de Relance. L'objectif est d’accompagner des projets locaux à visée environnementale et sociale pour les populations des zones urbaines et périurbaines.

Ces deux aspects sont aujourd'hui identifiés comme les principales vertus de l'agriculture urbaine - qui englobe les productions végétale et animale. Cela n'a pas toujours été le cas, puisque l'agriculture urbaine a parfois été une nécessité, comme au cours de crises et de pénuries alimentaires, à l'image des deux guerres mondiales ou plus récemment de la crise financière de 2008.

Aujourd'hui, l'agriculture urbaine est vécue comme un vecteur de lien social, de lutte contre la création d'îlots de chaleur et d'artificialisation des sols, et plus généralement d'amélioration du cadre de vie urbain.

Son développement se heurte toutefois à plusieurs enjeux :
  • Economique : les installations ont un certains coûts, que la production alimentaire ne compense pas toujours. Comment valoriser ces espaces ? Qui doit supporter les coûts d'investissement et d'entretien ?
  • Sanitaire : sous quelles conditions les productions sont-elles comestibles ?
  • Structurel : les espaces libres ne sont pas infinis, et toutes les surfaces ne peuvent accueillir des projets de végétalisation qui représentent un certain poids.

En réponse à ces défis, des start-up ont développé des offres et expertises ad hoc, de l'aide à la conception de projets, à l'animation d'ateliers d'agriculture urbaine en passant par des installations de végétalisation innovantes. Nous vous proposons de découvrir Merci Raymond, PowerOfMoss et Vertuo.

Pour encourager et accompagner les initiatives en matière d'agriculture urbaine, les acteurs du territoire s'engagent en lançant des appels à projets comme l'ANRU avec Quartiers Fertiles ou la Ville de Paris avec Parisculteurs.