Le rapport de l'ICPA sur les risques agroalimentaires a identifié les principaux risques auxquels le secteur est confronté : l'environnement politique et réglementaire, les conditions météorologiques extrêmes, les barrières commerciales et le protectionnisme.
Malgré un manque de confiance dans la capacité du gouvernement et du secteur privé à faire face à ces risques, 62 % des intervenants ont indiqué qu'ils étaient optimistes quant à l'avenir de l'agroalimentaire canadien. Pour en savoir plus, voir Isabelle Aicklen, coordinatrice de la communication.
| |
L'ICPA et le GIFS ont constaté l'absence d'une approche significative de la gestion des risques, y compris l'identification et l'atténuation des risques, ce qui empêche le secteur agroalimentaire d'atteindre son plein potentiel.
D'où la question suivante : que peuvent faire les gouvernements et le secteur pour combler cette lacune ?
| |
Le rapport sur les risques agroalimentaires souligne la nécessité croissante de penser différemment la politique agricole et met en évidence le coût d'opportunité du statu quo.
Tyler McCann, directeur général de l'ICPA, se penche sur le cadre politique actuel et sur la manière dont le secteur doit passer de l'optimisme au réalisme.
| |
Ces Pop-ups politique ont été financé en partie par Agriculture et Agroalimentaire Canada dans le cadre du programme Agri-compétitivité du Partenariat canadien pour une agriculture durable et a été soutenu par le Global Institute for Food Security. | |
Cinq priorités pour le gouvernement et le secteur privé | |
La première phase du rapport inaugural de l’ICPA sur les risques agroalimentaires a compris un sondage auprès de près de 550 répondants de partout au Canada, dont des agriculteurs, des transformateurs d’aliments, des employés du gouvernement, des chercheurs, des représentants de l’industrie et des groupes de conservation. Le rapport indique que la confiance dans le gouvernement et le secteur privé pour résoudre les risques qui menacent l'avenir du secteur agroalimentaire canadien est faible. Mais s'ils devaient choisir, sur quoi les parties prenantes pensent-elles que le gouvernement et le secteur privé devraient se concentrer en priorité ?
La politique commerciale et la défense des intérêts ont été classées parmi les principales priorités du gouvernement - ce qui n'est pas surprenant, puisque l'enquête a révélé que deux des plus grands risques pour l'industrie sont le protectionnisme et les barrières commerciales. L'adaptation au changement climatique, la recherche et le développement, ainsi que les impôts ont tous été cités avec la même importance. Pour le secteur privé, la recherche et le développement constituent la première priorité, la croissance de la productivité, le développement des entreprises, la compétitivité et le développement des compétences venant compléter la liste.
Ce rapport a jeté les bases des futurs travaux que l'ICPA entreprendra pour explorer plus avant les risques identifiés et élaborer des recommandations politiques. Restez à l'écoute pour la phase 2 du rapport sur les risques agroalimentaires !
Veuillez noter que ce rapport n’est disponible qu’en anglais.
Ce projet a été financé en partie par Agriculture et Agroalimentaire Canada dans le cadre du programme Agri-compétitivité du Partenariat canadien pour une agriculture durable et a été soutenu par le Global Institute for Food Security.
| |
Devenir partenaire !
Faisons progresser les solutions politiques ensemble. Grâce à des recherches révolutionnaires, à la collaboration dans le secteur agroalimentaire et à la mobilisation des connaissances, le nouveau programme de partenariat de l’ICPA embrasse le rôle de l’ICPA en tant que rassembleur et lieu de rencontre convenable pour l’agroalimentaire.
| |
Les rapports de l'ICPA sont conçus pour favoriser des solutions politiques avant-gardistes qui garantissent le succès à long terme du secteur agricole et agroalimentaire canadien. L'année dernière, nous nous sommes concentrés sur l'identification et la gestion des risques tout en explorant les moyens de transformer les défis en opportunités.
En 2025, le secteur reste confronté à un environnement économique, environnemental et social de plus en plus complexe et difficile. Ces rapports de 2024 mettent en lumière les risques critiques auxquels l'industrie est confrontée, proposent des recommandations politiques pour y faire face et montrent comment l'ICPA a favorisé la collaboration entre les dirigeants du secteur agroalimentaire pour s'attaquer à ces questions urgentes.
| |
À mesure que le changement climatique s'accélère, il devient de plus en plus important de comprendre les complexités propres à l'agriculture canadienne. Ce rapport met l'accent sur la nécessité d'une compréhension plus large de la notion de carboneutralité, en allant au-delà de l'étroite focalisation sur les émissions de carbone pour prendre en compte l'ensemble des complexités de l'agriculture. | |
Les outils de mesure des gaz à effet de serre (GES) permettent-ils de saisir avec précision les données relatives aux émissions au niveau de l'exploitation agricole ? Quel rôle joueront-ils alors que le secteur agricole canadien s'efforce d'atteindre des carboneutralité d'ici 2050 ? Dans ce rapport, l'ICPA examine certains outils nationaux et internationaux de mesure des GES et évalue leur pertinence et leur utilité pour le paysage agricole canadien. | |
L'ICPA et le Centre d'analyse comparative en agroalimentaire ont organisé la conférence L'agroalimentaire canadien dans un monde durable à Ottawa. Lisez ce rapport pour connaître les cinq principales conclusions que nous avons tirées de la conférence. Ces conclusions comprennent : la nécessité pour le Canada d'avoir une vision et une stratégie à long terme plus claires en matière de durabilité, et le fait que les multiples intervenants du secteur agroalimentaire doivent se consulter, collaborer et communiquer largement, puisqu'il n'y a pas de solution unique. | |
Ce rapport a rassemblé les réponses de près de 550 parties prenantes de tout le Canada. Selon les résultats de cette enquête, les trois principaux risques qui menacent l'avenir du secteur sont l'environnement politique et réglementaire, les conditions météorologiques extrêmes, ainsi que les barrières commerciales et le protectionnisme. L'enquête a également révélé qu'en dépit d'un manque de confiance dans le gouvernement et le secteur privé pour résoudre ces problèmes, 62 % des répondants ont indiqué qu'ils étaient optimistes quant à l'avenir du secteur agroalimentaire au Canada. | |
Le 22 janvier, l'ICPA a organisé un webinaire qui a abordé les grands défis auxquels font face l'agriculture et l'alimentation canadiennes, et le potentiel de solutions très différentes qui mènent à des résultats très différents.
Les panélistes Tyler McCann, directeur général de l'ICPA, Kristina Farrell, chef de la direction de Food and Beverage Canada, et Ted Bilyea, boursier distingué de l'ICPA, se sont réunis pour offrir leurs points de vue sur les défis critiques et engager un dialogue plus approfondi.
Veuillez noter que ce webinaire n'est disponible qu'en anglais.
| |
L'agriculture canadienne, et le Canada dans son ensemble, sont confrontés à un avenir commercial de plus en plus incertain. Avec l'incertitude politique au pays, la montée de la rhétorique anti-canadienne et les menaces de renégociation de l’ACEUM (l’Accord Canada-États-Unis-Mexique) de la part des États-Unis, ainsi que la dynamique commerciale difficile de l'Indo-Pacifique, la pierre angulaire autrefois solide du commerce et de l'agriculture du Canada semble maintenant de plus en plus instable.
Joignez-vous au prochain Échange sur les politiques agricoles de l'ICPA pour un débat animé sur l'avenir des relations commerciales du Canada avec les États-Unis et d'autres partenaires dans le monde. Le panel répondra à la question de savoir si le Canada peut gérer ses propres négociations commerciales et son accès au marché dans un environnement mondial de plus en plus difficile.
Le nombre de places étant limité, inscrivez-vous dès aujourd'hui !
Date : 19 février. 2025
Heure : 11 h HNE
Location : Zoom
Coût : Gratuit
Ce webinaire a été financé en partie par Agriculture et Agroalimentaire Canada dans le cadre du programme Agri-compétitivité du Partenariat canadien pour une agriculture durable.
| |
Rejoignez Shari Rogge-Fidler, présidente-directrice générale de la Farm Foundation, qui animera une conversation stimulante sur la création d'un cadre commercial international durable pour l'agriculture.
Shari Rogge-Fidler sera rejointe par :
- Devry Boughner Vorwerk avec DevryBV Sustainable Strategies
- Lee Ann Jackson, Commerce et marchés agroalimentaires, OCDE
- Tyler McCann de l'Institut canadien des politiques agro-alimentaires
- Katie McRobert de l'Australian Farm Institute
- Mark Titterington, Forum pour l'avenir de l'agriculture.
Le récent document du GFFPI intitulé Politiques et pratiques pour une agriculture et un commerce durables servira de référence à la discussion.
La présentation de deux heures inclura la possibilité pour le public de participer à une séance de questions-réponses en direct avec les panélistes. La participation au Forum est gratuite, mais l'inscription est obligatoire.
Veuillez noter que cette présentation n'est disponible qu'en anglais.
Date : 6 février. 2025
Heure : 10 h HNE (9 h HNC)
Location : Zoom
| |
Pensez-vous que le secteur gérera mieux les risques en 2025 qu'en 2024 ? | | | |
Résultats de la dernière Enquête ICPA : Selon vous qu'est-ce qui menace le plus gravement l'utilisation durable des terres ?
-
Pénuries de produits de base dues à la pénurie alimentaire : 29%
-
Le changement climatique qui a un impact sur la croissance de la productivité : 18%
-
Les mandats de production de biocarburants qui exercent une pression sur les prix: 24%
-
Aucune de ces facteurs mentionné ci-dessus : 29%
| |
Vous pouvez faire la différence!
Le travail de l'ICPA n'est possible que grâce à l'appui généreux de particuliers et d'organisations. Faites un don de 5 $ ici pour soutenir l'ICPA par le biais de la Fondation de l'agroalimentaire du Canada, un organisme de bienfaisance enregistré.
| |
L'ICPA dans les nouvelles | |
|
« Selon M. McCann, il est plus probable que, pour l'instant, les grandes entreprises retardent les investissements dans leurs installations actuelles plutôt que de plier bagage et de transférer leurs capacités au sud de la frontière. »
Lire article ici ou en cliquant sur l'image.
| | | | | |